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« Les trois Corées »
par Patrick Maurus
Maisonneuve & Larose, collection « Asie en perspective » , mars 2018, 192 pages

ISBN 978-2-37701-012-7

 

Son histoire complexe a dispersé le peuple coréen en trois entités géographiquement contiguës, sans compter les diasporas. Le motif de la réunification a occulté cette réalité, car il n’est jamais question de la totalité des Coréens. La division des deux Corée occupant la péninsule, qui date de 1945 et qui s’est figée en 1953 à la suite d’une terrible guerre civile, n’a cessé d’éloigner Corée du Nord et Corée du Sud, au point d’en faire non des demi-Corée mais
des pays à part entière. Le Nord est toujours réduit à la question nucléaire et le Sud résumé à son « miracle ».

Quant à la Corée chinoise, si elle ne constitue pas un Etat, elle s’est développée dans un district autonome de la République populaire de Chine et dispersée sur l’ensemble de la Mandchourie. Comme les deux autres, elle présente désormais des caractéristiques distinctives. Ce qui nous fait parler de Corées et non de Corée.

A propos de l’auteur

Patrick Maurus est agrégé de lettres, professeur de langue et de littérature coréenne à l’INALCO. Il est notamment l’auteur de La Mutation de la poésie coréenne moderne ou les Onomatopées fondatrices (L’Harmattan, 2000), Le jour où les Coréens sont devenus blonds (L’Harmattan, 2007), La Corée dans ses fables (Actes Sud, 2010).

Journée « Atelier de didactique du coréen »

1er juin 2018, Université Paris Diderot 

Le coréen attire de plus en plus de jeunes en France. Pour faire face à cette demande grandissante, différents acteurs de l’éducation tentent de mettre en place des dispositifs adéquats. Dans ce contexte, afin de mener des réflexions didactiques du coréen, la section d’études coréennes de l’Université Paris Diderot propose une première journée « Atelier de didactique du coréen », en partenariat avec le Réseau des études coréennes (RESCOR).  Le but de cette journée est de permettre aux enseignants de coréen travaillant dans l’enseignement supérieur en France de partager leurs expériences pédagogiques ainsi que leurs réflexions didactiques sur le coréen, et de discuter ensemble des problèmes et difficultés rencontrés.

L’atelier s’organisera autour des méthodes d’enseignement utilisées dans divers types de cours visant différentes  compétences en langue : grammaire, compréhension écrite, production écrite, utilisation de documents authentiques, compréhension et production orales. Après présentations de leurs expériences, les participants discuteront librement et réfléchiront ensemble à des propositions d’amélioration des enseignements et à diverses méthodes efficaces et innovantes. Les langues de travail seront le coréen et le français.

Tous ceux qui enseignent la langue coréenne dans un établissement d’enseignement supérieur en France peuvent participer à cette journée en envoyant rempli le formulaire ci-joint à l’adresse ci-dessous.

Calendrier :

–          Envoi de l’intention de participation :  jusqu’au 25 mars 2018

–          Notification : 31 mars 2018

–          Journée : 1er juin 2018

Email : atelier.didacoreen@gmail.com

NB : Aucun financement de transport et d’accommodations n’est fourni.

Organisation :

Kim Jin-Ok, Université Paris Diderot

Kim Bokyung, Université Paris Diderot

Appel prolongé (PDF) 

La section d’études coréennes de l’université Paris Diderot vous invite cordialement à une lecture-rencontre consacrée au poète coréen,

YUN Tong-Ju (1917-1945),

à l’occasion du 20e Printemps des poètes.

L’événement aura lieu

mercredi 21 mars 2018 de 18h00 à 20h00

Université Paris Diderot / Bât. Halle aux Farines, Hall E 9-15– amphi  9E

Esplanade Pierre Vidal-Naquet 75013 PARIS

(Entrée libre)

Il est ouvert à toutes celles et tous ceux qui s’intéressent au poète Yun Tong-Ju et à la poésie coréenne en général.

AFFICHE (PDF)

Conférence de Madame Yasuyo SAKATA
(Professeur de Relations Internationales Kanda University of International Studies-KUIS, Japon)
intitulée
« The North Korean Dilemma and Japan » 
aura lieu 
le 13 mars 2018 de 11h à 12h30
à l’INALCO / Salle 5.18
65 rue des Grands Moulins 75013 Paris

Contact : gdelamotte@inalco.fr

AFFICHE (PDF) 

 Pour plus d’informations, voir le site de l’INALCO.

Suite au colloque et à l’exposition organisés en avril 2016 sur le mouvement d’indépendance coréen et la France par les professeurs Marie-Orange Rivé-Lasan et Jin-Ok Kim de la section d’études coréennes de l’UFR LCAO de l’université Paris Diderot et suite aux contacts noués à ce moment-là, j’ai décidé de travailler sur les archives du Ministère des Affaires étrangères français qui font état de la présence coréenne sur le sol français et dans les concessions françaises en Chine dans les années 1920-1945.

La bourse de 500 euros accordée par le RESCOR à l’hiver 2016 a été utilisée pour financer des frais liés à mon projet de mémoire de master 2, c’est-à-dire une partie des frais de transport (un billet d’avion pour aller en Corée à l’automne 2016), et des déplacements à Ch’ŏnan au Centre de recherche sur le mouvement d’indépendance coréen (The Institute of Korean Independence Movement studies) du Hall de l’Indépendance (The Independence Hall of Korea) ainsi qu’à l’Université Kookmin de Séoul.  J’y ai rencontré, à plusieurs reprises, le Directeur du Centre de recherche sur le mouvement d’indépendance coréen, Seok-Heung Chang (professeur de Kookmin University) et le chercheur Do Hyung Kim, Directeur d’études dans ce même centre de recherche. Ceux-ci m’ont demandé de faire un inventaire et de traduire en coréen des documents d’archive du Ministère des Affaires étrangères français, dont le dossier de « l’affaire du Coréen de Canton » (227 documents différents : correspondances diplomatiques, articles de journaux, etc., en français, anglais, chinois). C’est à ce moment-là que j’ai décidé de consacrer mon mémoire à cette affaire, dont les faits se déroulent entre 1933 et 1934, et à son protagoniste principal Pak Ŭi-Il (박의일, 朴義一, 1904-1958 ?), dit le « Coréen de Canton » : une personne peu connue des Français de l’époque, peu connue des chercheurs et également inconnue du grand public coréen aujourd’hui.

Illustration 1 : Conflit entre le Japon, la Chine et la France autour d’une demande d’extradition ( 朝鮮人引渡要求로 日中佛三角衝突). La Chine refuse le transfert de Kim Su-San et de Pak Ŭi-Il et  donne un avertissement aux Japonais (金水山 朴義一讓渡 中側拒絶 領事警告). La concession française aussi insiste sur les questions de droit (佛租界도 權利主張). Source : Donga Ilbo (동아일보), 8 novembre 1933, p. 2. (Kuksa p’yŏnch’an wiwonhoe han’guksa database 국사편찬위원회 한국사데이터베이스 consulté le 6 avril 2017).

Pour résumer, « l’Affaire du Coréen de Canton » est, selon les termes employés par les diplomates français dans leurs écrits, une « affaire diplomatique ». Elle réunit différents acteurs : les autorités diplomatiques françaises en Chine et dans la concession française de Shameen à Canton, les autorités chinoises nationalistes de la Chine du Sud-Est et municipales de Canton, ainsi que les agents diplomatiques japonais de Shanghai et de Canton. Cette affaire soulève des questions de droit international, liées à la nationalité, à l’ingérence et à la souveraineté nationale des Etats. Elle concerne un Coréen recherché pour meurtre et arrêté illégalement en territoire chinois, à Canton, par la police japonaise en civil le 12 octobre 1933, puis incarcéré dans la prison française de Shameen à Canton pendant presque cinq mois à la demande des Japonais, avant d’être libéré par les autorités française le 8 mars 1934. Les autorités du Ministère des Affaires étrangères français ont donné des instructions pour que les diplomates français s’en tiennent rigoureusement à une position neutre dans le règlement de l’affaire. Cette fermeté de la France, ajoutée aux négociations diplomatiques menées sur place par le Consul Bonnafous à Canton qui prônait l’expulsion du détenu Pak Ŭi-Il hors de la concession, a rendu possible sa sortie de prison complète, sans remise ni aux Chinois, ni aux Japonais.

Afin de pouvoir écrire une biographie de ce « Coréen de Canton », j’ai du élargir ma recherche aux sources non diplomatiques et aux archives en lignes coréennes, chinoises, russes et japonaises. J’ai trouvé certains écrits de Pak Ŭi-Il ainsi que des témoignages et des articles de presse à son sujet. Mes recherches confirment qu’il s’agissait bien d’un indépendantiste proche du Gouvernement provisoire coréen en exil en Chine, membre de la lutte armée et politiquement de tendance nationalo-socialiste. Son destin est tragique, puisqu’après la Libération et son retour à Séoul, il choisira d’aller au Nord et sera victime des purges de Kim Il-Sung à la fin des années cinquante. La trajectoire du personnage permet, ainsi, de retracer une partie de l’histoire du mouvement d’indépendance coréen en Chine sous la colonisation japonaise, mais aussi celle de la Corée libérée des Japonais mais divisée territorialement et politiquement.

Depuis la soutenance de mon mémoire en septembre 2017, je poursuis mes recherches sur les Coréens indépendantistes et la France dans le cadre de mon doctorat à l’université Paris Diderot. Je souhaiterais publier un article sur le « Coréen de Canton » en coréen pour diffuser les résultats de ma recherche.

Illustration 2 : Dossier de l’affaire du « Coréen de Canton ».  Ministère des affaires étrangères français.

LEE Jang Kyu
Etudiant en Master 2 LLCER à l’UFR LCAO de l’université Paris Diderot (UPD)
Boursier du RESCOR 2016

Cet article se trouve aussi dans les Ressources numériques de notre site

The ICAS Book Prize 2019 will be accepting online submissions between 15 March 2018 and 10 October 2018.

Publishers in our database will be sent a reminder when the online submission form opens on 15 March 2018. If you are unsure whether or not you are in our database, please send an email to ibp@iias.nl in order to add your details.

Please do not send us any books before registering the titles online. After registration you shall receive further instructions for sending the copies.

ICAS Book Prize English Language Edition – Rules and Regulations

For the rules, regulations, sponsors and contact details of the other IBP Language Editions, please follow these links: French, German, Chinese, Korean

The IBP is administered by the ICAS Secretariat. The ICAS Secretary, Paul van der Velde, will act as General Secretary of all IBP Language Editions.

The IBP Reading Committees will adhere to a jointly agreed upon set of principles in their decision making process. The final decision of the Reading Committees is indisputable and irrevocable.

The Secretary of the IBP English Edition 2019 is Sonja Zweegers (ibp@iias.nl)

The Official Sponsor of the IBP English Language Edition is The Asian Library at Leiden University, the Netherlands.

  1. Books and Dissertations can be submitted online for the IBP 2019 between 15 March and 10 October 2018
  2. Eligible titles are Asia-related academic publications in the Humanities and Social Sciences.
  3. Publications must be written in English.
  4. Publications must have first been published after August 2016, and not have been submitted to the previous IBP.
  5. New editions, reference works, anthologies, fiction, poetry, travel books, autobiographies, memoirs, pamphlets, textbooks and exhibition catalogues are not eligible.
  6. Books must be submitted online by publishers (academic presses or commercial publishers).
  7. Upon entering the book titles online, submitters will be instructed where to send the hardcopies of books (6 in total). No books shall be returned (if, for example, they prove to be ineligible).
  8. Dissertations must be submitted online by authors or promotors. Dissertations are submitted digitally only, not in hardcopy.

The Presentation of the IBP Awards takes place during the Opening Ceremony of the ICAS meeting of that same year. The IBP 2019 Awards Presentation will take place during the Opening Ceremony of ICAS 11, on 16 July 2019 (Leiden, the Netherlands).

Authors on the IBP shortlists are strongly encouraged to attend the IBP Awards Presentation.

The long and shortlists will be shared directly with the relevant authors and publishers, they will be published in The Newsletter (produced by IIAS: www.iias.asia/the-newsletter), and distributed through other Asian Studies platforms.

The IBP English Language Edition features 4 main Awards for Books:

  1. Best Book in the Humanities
  2. Best Book in the Social Sciences
  3. Colleagues’ Choice Award in the Humanities
  4. Colleagues’ Choice Award in the Social Sciences

The Prizes for ‘Best Book’ each consist of €2,500 (in the case of a multi-authored work the prize will be shared equally).

The Colleagues’ Choice Award winners will be reimbursed for the flight to and registration fee for the current or next ICAS meeting.

In addition to the main Book Awards, the Reading Committee can grant special Accolades in the following categories: (1) Publishers Accolade for Outstanding Production Value; (2) Most Accessible and Captivating Work for the Non-specialist Reader Accolade; (3) Specialist Publication Accolade; (4) Teaching Tool Accolade; (5) Ground-breaking Subject Matter Accolade; (6) Edited Volume Accolade; (7) Best Art Book Accolade. (These categories are subject to change).

Accolade winners will receive a registration fee waiver of the current or next ICAS meeting.

The Awards for the ‘Best Dissertation in the Humanities’ and the ‘Best Dissertation in the Social Sciences’ consist of €1250 each.

In addition to the main Dissertation Awards, the Reading Committee can grant special Accolades in the following categories: (1) Most Accessible and Captivating Work Accolade; (2) Ground-breaking Subject Matter Accolade; (3) Specialist Publication Accolade. (These categories are subject to change).

Accolade winners will receive a registration fee waiver of the current or next ICAS meeting.

Contact:  ibp@iias.nl

Paul van der Velde (IBP General Secretary)
Sonja Zweegers (IBP-English Secretary)

« La Corée du Nord à bicyclette : un diplomate à Pyongyang »
par John EVERARD
traduit de l’anglais par Philippe CHE
Decrescenzo, février 2018, 336 pages

ISBN 9782367270654

Ne vous fiez pas au titre. Ce livre nous permet de comprendre les raisons pour lesquelles toutes les stratégies internationales contre la Corée du Nord ont échoué jusqu’ici. John Everard a bénéficié d’une position privilégiée : diplomate britannique en poste à Pyongyang il a été un observateur placé au cœur du système politique nord-coréen en fréquentant les cercles étroits de la capitale.

Mais John Everard ne s’est pas laissé emprisonner dans les réseaux du pouvoir. Jour après jour, il a enfourché sa bicyclette et sillonné, autant qu’il le pouvait, les environs de la capitale. Il a fréquenté les marchés populaires et surtout, chose rare, il a rencontré régulièrement des Nord-Coréens. Il a noté, il a échangé, il a photographié pour mieux comprendre ce pays mystérieux, propice à toutes les peurs et à tous les fantasmes.

Il en résulte un savant maillage d’analyses politiques très documentées et de portraits à hauteur d’homme. Mais, s’il est sans concession à l’égard de l’élite dirigeante nord-coréenne,  il ne cache pas sa sympathie pour le peuple.

Un ouvrage d’analyse politique rempli d’humanité.

Titre original : Only beautiful, please : A British Diplomat in North Korea

Il n’existe pas une expression purement et proprement coréenne pour désigner les fantômes et les esprits, malgré l’existence du terme tokebi 도깨비 (獨脚鬼), qui est certes lié au registre magico-fantasmagorique mais qui signifie plutôt « luciole » dans les contes traditionnels. On fait appel pour ce faire au terme sino-coréen gwisin 귀신 (guishen 鬼神), combinaison de gwi 귀 (gui 鬼, « fantôme » ou « revenant ») et sin 신 (shen 神, « esprit »). Par ailleurs, on a tendance à accoler les caractères chinois aux transcriptions coréennes pour les expressions liées à la sphère surnaturelle, comme japgwi 잡귀 (雜鬼, « petit fantôme »), japsin 잡신 (雜神, « mauvais génie »), honryeong 혼령 (魂靈, « âme »), wongryeong 원령 (怨靈, mânes d’une personne morte injustement), gaekgwi 객귀 (客鬼, « fantôme errant »), sinryeong 신령 (神靈, « divin »), sinin 신인 (神人, « immortel »). Ce fait linguistique ne peut dissimuler l’importance que le phénomène fantomatique occupe dans l’histoire et la culture coréennes, très marquées par la tradition chamanique. En effet, ce phénomène est au sein même de la vie et de l’émotion du peuple coréen, même s’il n’était pas relayé à l’époque de Joseon (1392-1910) par le discours officiel des lettrés confucéens qui, à l’instar de Confucius, « respectaient les mânes et les esprits tout en les tenant à distance1 ». Pour ces lettrés, le monde des esprits était inaccessible à notre connaissance, donc à notre raison. Il leur arrivait aussi de considérer le fantôme comme quelque chose de malicieux ou d’étrange. Le fantôme hante en revanche la littérature orale et d’autres récits à caractère religieux. Mais c’est le lettré Kim Si‑seup 金時習 (1435-1493) qui, dans son Geumo sinhwa 金鰲新話 (« Nouveaux Contes du mont de la Tortue d’or »), lui donne toute sa dimension littéraire et philosophique, car tout l’univers de son texte, magnifiquement écrit en langue classique chinoise, est construit dans une ambiance fantastique et onirique traduisant sa conception de la vie et sa vision du monde, dans lesquelles sont mêlées les influences du confucianisme, du bouddhisme et du taoïsme. Qui est cet auteur talentueux de l’époque de Joseon) ? Quelles sont l’importance et la singularité du Geumo sinhwa dans l’histoire de la littérature coréenne ? Quels sont les rapports de cet écrit avec le Jiandeng xinhua 剪燈新話 (« Nouveaux contes en mouchant la chandelle2 ») du lettré chinois Qu You 瞿佑 (1341-1427) ? Cette étude essaie d’apporter quelques réponses, ne fût-ce que partiellement, à ces questions fondamentales pour comprendre l’univers fantasmagorique dans le Geumo sinhwa. Lire la suite sur la plateforme OpenEdition Books – Les Presses de l’Inalco.

Marie Laureillard et Vincent Durand-Dastès (dir.), Fantômes dans l’Extrême-Orient d’hier et d’aujourd’hui – Tome 1, https://orcid.org/0000-0002-5660-3105

Dans le cadre du séminaire pluridisciplinaire « Intelligences de la Corée »

(EHESS-CRC)

le professeur AN Jonchol
(université de Tübingen)

donnera une conférence intitulée :

« Modifying The Hague Convention? US Military Occupation of Korea and Japanese Property Issues »

le vendredi 9 mars 2018 de 10h à 12
à la Maison d’Asie / Salle du RdC

22 avenue du Président Wilson Paris 75016

Vous y êtes cordialement invités.

Séminaire pluridisciplinaire : programme 2017-2018

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Academy of Korean studies Inalco Université Paris Diderot-Paris 7 EHESS