Bien que les Jeux d’hiver n’arrivent pas à égaler la ferveur de leurs cousins d’été, l’événement olympique qui s’est clôturé à PyeongChang a retenu l’attention internationale en raison d’un contexte géopolitique dégradé dans la péninsule coréenne. L’hypothèse que les Jeux olympiques (JO) n’aient pas lieu fut même avancée. Grand-messe du sport mondial dont la dimension politique n’est plus à démontrer, ces JO en Corée du Sud s’inscrivent dans une stratégie de politique étrangère, dite du pays-hôte, adoptée progressivement en Asie. L’article vise à explorer les précédents qui ont marqué la diplomatie du sport en Asie et interroger les potentiels gains politiques pour le régime sud-coréen et son turbulent voisin. Force est de constater que l’organisation des Jeux présente de nombreux avantages : un rayonnement international par le soft power, un « gage de respectabilité » [1], une visibilité sur la scène internationale synonyme pour certains États de sécurité régionale, ou encore des retombées économiques [2]. Lire la suite sur le site de L’Asie en 1000 mots.
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La revue Extrême-Orient, Extrême-Occident lance un appel à contributions pour son numéro 43 sur « Histoire à vendre » à paraître à l’automne 2019
Les articles doivent être envoyés à Matthias Hayek, Pierre-Emmanuel Roux, et Isabelle Charleux (matthias.hayek@univ-paris-diderot.fr, pierre-emmanuel.roux@univ-paris-diderot.fr, isacharleux@orange.fr).
Un document séparé contenant les coordonnées de l’auteur, un résumé et des mots-clés en français et en anglais, doit accompagner l’envoi du texte. Les consignes de format sont attachées en fichier joint. Les articles sélectionnés par le comité de rédaction seront soumis à deux experts (anonymement). La rédaction se réserve le droit de demander des corrections et des modifications.
Les textes doivent être envoyés jusqu’au 15 novembre 2018.
Histoire à vendre
La question de la définition de l’identité des groupes sociaux, qu’il s’agisse d’une identité nationale, locale ou régionale, se pose régulièrement dans différentes régions du monde, et plus particulièrement en Asie de l’Est, où, du Japon à la Chine en passant par les deux Corée, la Mongolie ou le Viêt-Nam, le “nationalisme culturel” semble être entré dans une nouvelle phase de renforcement. En témoigne notamment l’utilisation commerciale de l’histoire et du patrimoine historique des pays en question.
Au-delà du simple constat de l’intérêt politique évident qu’il y a à mettre en avant une histoire nationale présentée le plus positivement possible, on peut légitimement s’interroger sur les enjeux actuels de ces utilisations toutes diverses dans leurs formes (expositions, commémorations, fictions, documentaires, jeux vidéos, blogs ou sites internet, reconstitutions historiques à but touristique etc.) que dans leurs objets (figures exemplaires, minorités, victimes et héros). Plusieurs questions pourraient dès lors être posées : qui sont les utilisateurs, et quelles sont les sources des représentations historiques ? Pourquoi certaines périodes sont-elles privilégiées ? Quels sont les rôles respectifs des savants et des pouvoirs publics, des médias et des groupes d’intérêts ?
Enfin, il semble évident que ce phénomène n’est pas sans précédents historiques eux-mêmes, et il serait intéressant de se pencher sur ces cas passés d’utilisation commerciale de l’histoire, afin de les confronter aux avatars modernes de cette pratique. Ce sont là quelques-unes des interrogations auxquelles le numéro se propose de répondre.
Chaque année, des étudiants de la section d’études coréenne de l’université Paris Diderot – Paris 7 organisent une journée festive autour de la culture coréenne. Cette année, la jeune association Korehan P7 continue cette tradition en organisant la Journée de la Corée le 30 mars 2018.
La journée commencera à partir de 10h00, en salle 279 F, avec l’atelier de maedup, animé par madame Ram Jang, et un cours de cuisine, animé par madame Lee Young-Kyung, auxquels les élèves voulant participer se seront inscrits. A midi, une dégustation de plats coréens aura lieu dans le hall C. De 14h00 à 18h00 se tiendront des démonstrations de danses, la diffusion d’un film réalisé par des élèves et d’autres activités en salle 265E.
A partir de 9h00 et tout le long de la journée se tiendront dans le hall C des jeux traditionnels ou modernes, un atelier pour écrire son prénom en coréen à l’encre chinoise et un atelier de confection de fleurs de lotus.
L’ensemble de la journée est ouverte à l’ensemble des étudiants de l’université.
The KF Fellowship for Postdoctoral Research is designed to support rising scholars who have recently earned a PhD of a Korea-related topic to undertake full-time research at a university or research organization located in the European region.
– A PhD candidate who is scheduled to receive a PhD degree by August 31, 2018
Approx. 2
1 year (September 1, 2018 to August 31, 2019)
All aspects of academic research including the editing of one’s doctoral dissertation for publication
Research stipend (will be determined based on actual costs)
* Reference letters should be submitted by April 20, 2018
– Notification of acceptance: (late) July 2018
※ Notification date is subject to change without prior notice.
KF Fellowship for Graduate Studies(GS) program is aimed to foster a new generation of Korean Studies scholars by providing scholarship support to students who are currently enrolled in an MA or PhD program in Korean Studies.
-MA or PhD students currently enrolled in a European graduate program (as of 2018 Fall semester) on a Korea-related topic in the humanities, social sciences, arts or cultural studies
-Must be a registered student at the university of the enrolled program
-Has foreign citizenship (Korean citizens must have permanent residency status in a country outside Korea)
*Excluded programs: natural science, medicine, engineering, MBA, law school, graduate school of translation and interpretation
※ KF Criteria for Fellowship Eligibility
MA course | PhD course |
MA, MSt, MPhil, MLit etc. | PhD, DPhil |
Approx. 12
– PhD Students: 15,000 euro per year
※Notification date is subject to change without prior notice.

Lee Ufan, Dialogue, 2008. Galerie Kamel Mennour, Paris
une conférence intitulée
aura lieu
à l’université Bordeaux Montaigne / Maison de la Recherche (Salle des thèses)
Fondateur de la Galerie RX, Paris (16 rue des Quatre Fils – 75003) et Ivry-sur-Seine. Lors de l’Année de la Corée en France, il a collaboré avec un grand nombre d’institutions tels que : le Musée Guimet, Musée d’Art Moderne de Saint-Etienne, le Musée Cernuschi, le Château de Chambord, le Domaine de Chaumont, Les Jardins du Palais-Royal ou encore le Centre d’Art de Kerguehennec. La Galerie RX représente notamment les artistes coréens, Bae Bien-U et Lee Bae.
http://www.galerierx.com/fr/expositions/exposition-inaugurale
Conservateur responsable des collections Chine-Corée au Musée Cernuschi – musée des arts de l’Asie de la Ville de Paris, il est notamment le commissaire de l’exposition : Lee Ungno, L’homme des foules – du 9 juin au 19 novembre 2017.
Docteure en histoire de l’art (Université Paris IV-Sorbonne), Okyang Chae-Duporge enseigne l’histoire de l’art coréen à l’Inalco l’Inalco (Institut national des langues et civilisations orientales, Paris) et à l’Université Paris-Diderot. Elle est notamment coauteure du livre : Trésors de Corée – Bulguksa et Seokguram (2016) et auteure de : Lee Ufan espaces non-agis, publiés aux Éditions Cercle d’Art, 2017. Ses recherches portent actuellement sur Dansaekhwa, peinture coréenne contemporaine.
Écrivain et critique d’art. Docteur en philosophie, il est l’auteur de nombreux livres et articles sur l’art contemporain, sur la littérature, mais aussi de fictions. Aujourd’hui, cofondateur et rédacteur en chef de TK-21 LaRevue, il fait des conférences et organise des expositions en France, à l’étranger et notamment en Corée pour des résidences d’écrivain (Fondation TOJI, CheongJu art center). En 2016, il est l’auteur de : Seoul, Playstation Mélancolique, aux Éditions L’Atelier des Cahiers, 2016.
Journaliste indépendant, auteur et créateur du blog sur la vie des musées LOUVRE POUR TOUS, il s’intéresse particulièrement à l’accessibilité des musées, à la place du visiteur, à la question du mécénat et aux politiques culturelles. Bernard Hasquenoph tient des chroniques dans différents médias (Regards, Carenews) et publie des articles et tribunes (Le Crieur, Libération, Le Monde…). Il est l’auteur de l’ouvrage : Ahae, mécène gangster, aux Éditions Max Milo, 2015, qui relate l’enquête sur le drame du ferry Sewol.
Modérateur : Stéphane Couralet (Responsable du Département des Études coréennes à l’Université Bordeaux Montaigne)
Poste ouvert au concours : Maître de conférences de l’EFEO en ethnologie ou en anthropologie historique (Asie du Sud, Asie du Sud-Est ou Asie orientale)
Profil du poste : Le candidat doit avoir une expérience de séjour de recherche en Asie. Il est attendu qu’il ait une bonne connaissance des langues et des écritures (quand il y en a) des sociétés sur lesquelles portent ses recherches. Qu’il puisse avoir recours à des archives textuelles en langue vernaculaire dans les pays où il travaille constitue un atout.
Date de la prise de fonctions : 1er septembre 2018
Les enseignants-chercheurs de l’EFEO sont chargés :
1) D’une mission de recherche, fondamentale et appliquée, dans les différentes disciplines correspondant aux missions de l’Ecole française d’Extrême-Orient ;
2) D’une mission d’enseignement et de formation à la recherche dans ces disciplines ;
3) D’une mission d’accueil d’enseignants et de chercheurs français et étrangers et de diffusion de la culture et de l’information scientifique et technique ;
4) D’une mission de collaboration permanente avec la communauté scientifique internationale, et en particulier européenne, notamment pour le recueil ou la transmission de données, l’organisation de recherches coordonnées et le progrès des connaissances.
A noter que les enseignants-chercheurs de l’EFEO sont appelés à mener des recherches sur le terrain et ainsi à effectuer une partie de leur carrière en Asie.
La date limite de réception des dossiers de candidature (supports USB ou courrier électronique) est fixée au lundi 16 avril 2018 à 12h00.
Pour plus d’information, cliquez ICI.

(conférence reportée)
Le département d’études coréennes de l’université Bordeaux Montaigne a le plaisir d’accueillir M. Alain Delissen, Directeur de l’Institut d’Etudes Coréennes du Collège de France, pour une conférence intitulée :
« Les ambivalences d’un jeune Coréen : Ch’oe Namseon et le Japon colonial »
qui aura lieu
Domaine Universitaire, 19 esplanade des Antilles, 33607 Pessac

(EHESS-CRC)
Valérie Gelézeau
(EHESS)
présente une conférence intitulée
« Géographies d’une méta-nation »
22 avenue du Président Wilson Paris 75016
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