Actualités

Actualités

Du 20 avril au 22 septembre 2018

• Le concours s’adresse à tous les lecteurs francophones.
• Oeuvre choisie : L’empire des lumières de Kim Young-ha, parue aux éditions Philippe Picquier.
• Les candidats devront rédiger un texte personnel – compte rendu, note de lecture, commentaire – faisant part des impressions et réflexions suscitées par la lecture de l’ouvrage (longueur maximum du texte : 10 pages, soit 15.000 signes espaces compris).
• Tous les textes devront être envoyés avec les coordonnées du candidat, exclusivement par courrier, au : Centre Culturel Coréen, 2 avenue d’Iéna, 75116 Paris, avant le 22 septembre 2018.
• Les textes seront examinés par un jury composé de critiques littéraires et d’universitaires. Ses décisions sont sans appel.
• Le concours est doté de plusieurs prix. 1er prix : 1 billet d’avion AR Paris-Séoul.
• Les lauréats seront avertis par courrier du résultat et une cérémonie de remise des prix aura lieu au Centre Culturel Coréen début novembre 2018.

Informations au 01.47.20.83.86

Le Département d’Études coréennes  de la Faculté des Langues de l’Université Jean Moulin Lyon offre pour l’année 2018- 2019

Deux postes de lecteur de coréen

Réf. : Décret n°87-754 du 14 septembre 1987 relatif au recrutement des lecteurs de langue étrangère et de maîtres de langue étrangère dans les établissements publics d’enseignement supérieur relevant du ministre chargé de l’enseignement supérieur

1. Conditions

– Diplôme requis : maîtrise ou équivalente, les candidats diplômés d’un doctorat en études coréennes sont encouragés à postuler.

– Le ou la candidat(e) doit être de langue maternelle coréenne ou avoir un niveau équivalent.

Il (elle) doit avoir une bonne maîtrise de français. – Le ou la candidat(e) sera appelé(e) à assurer les cours de coréen en licence et en master de

LEA Anglais-Coréen.

2. Salaire

Calculé sur la base de l’indice brut 340, soit 1 504,21 € bruts mensuels pour 200h de travaux dirigés. Les lecteurs recrutés auront à charge des heures complémentaires d’environ 100-150 heures avec rémunération en supplément.

3. Pièces à fournir

– CV

– lettre de motivation.

Le dossier doit être adressé avant le 17 mai 2017, délai en vigueur, par voie électronique A l’attention de Madame Min Sook WANG Directrice du Département d’Études coréennes: min-sook.wang@univ-lyon3.fr

* Les résultats de sélection seront connus en début juin. Tous les candidats en seront avertis.

Annonce (PDF)

Deuxième Journée d’études du Département d’études coréennes

« Y a-t-il une coréanité ? Influences, réceptions et inventions de l’art coréen »

Vendredi 4 mai 2018 de 9h à 18h
INALCO/Auditorium

65 rue des Grands Moulins 75013 Paris

Contact: okyangchae@gmail.com

***

BELLEC Mael, Musée Cernuschi

BROUILLET Stéphanie, Mobilier national

CAMBON Pierre, Musée Guimet

CHAE-DUPORGE Okyang, Inalco

KIM Daeyeol, Inalco

MACOUIN Francis, Ancien conservateur au musée Guimet

HWANG Juyeon, EHESS

Discutantes :

LEGGERI-BAUER Estelle, Études japonaises, Inalco

RIBOUD Pénélope, Études chinoises, Inalco

Comité scientifique :

ORANGE Marc, Ancien directeur de l’institut d’études coréennes du Collège de France & MACOUIN Francis

Afiche (PDF)

L’Institut Supérieur de Management (ISM) compte actuellement 14 campus sur neuf régions du Sénégal, offrant des cursus de Licences en gestion, droit ainsi que des programmes de Masters en gestion des ressources humaines, planification (économique), finances, gestion de la qualité, marketing, constituant ainsi une école privée tentaculaire de grande dimension. Sur le campus de Saint-Louis du Sénégal ont été ouverts depuis 2018 des cours de langue coréenne, suite à la conclusion d’un accord de partenariat avec l’université Gaston Berger, situé à Saint-Louis, élargissant ainsi son offre de formation sur l’Asie Orientale, grâce à la participation continue d’enseignants de haut niveau.

Photo 1. Vue aérienne de Saint-Louis du Sénégal (sourcehttp://www.saintlouisdusenegal.com/cite-magique/)

Fondé en 1992, l’ISM est aujourd’hui reconnu comme une école de gestion représentative de l’Afrique de l’Ouest. Sur le campus Saint-Louis, les étudiants de pas moins de treize nationalités qui remplissent les salles de cours attestent de l’attractivité de la structure. Parmi les étudiants ayant intégré l’École cette année, on constate la présence d’étudiants issus d’autres pays africains que le Sénégal. En effet, le campus Saint-Louis présente la spécificité de se situer au croisement de l’Afrique du Nord et de l’Ouest. Pour l’année universitaire 2017-2018 ont été ouverts des cours de langue coréenne avec l’ambition de contribuer concrètement à la formation d’étudiants entreprenants, disposant d’un riche bagage culturel, afin qu’ils exercent leurs talents au niveau international.

Photo 2 : Entrée du Campus du Sud de l’ISM Saint-Louis (groupe d’étudiants et leur professeur)

Photo 3 : Groupe 1 des étudiants du département de Gestion réunis sur la terrasse de l’École après le cours de coréen

Les étudiants de première année de Licence de Gestion du Campus Saint-Louis doivent suivre pendant trois ans des cours de coréen obligatoires, au titre de LV3 (3e langue vivante) après le français et l’anglais. Les cours s’organisent en deux groupes à raison de deux heures par semaine. Le projet, en cours de discussion, est d’élever progressivement le nombre d’heures de cours ainsi que d’ouvrir la formation au niveau du Master de Gestion.

Photo 4 et 5 : Cours de coréen suivi par des étudiants de première année du département de Gestion du Campus Saint-Louis

Le programme de formation en langue coréenne du Campus Saint-Louis de l’ISM ne se cantonne pas à améliorer les compétences de compréhension et d’expression en coréen, mais il met l’accent sur le développement des compétences interculturelles par l’acquisition des connaissances de base relatives à la tradition, à la société, la culture et l’histoire moderne de la Corée. À partir d’un certain niveau de compétence linguistique, le projet vise à étendre les compétences de communication à l’histoire de l’économie coréenne, combinant aspects politique et sociaux, dans le but de la maîtrise du coréen des affaires, d’une manière adaptée aux spécificités d’une école de Gestion.

Bien qu’il existe depuis plusieurs années des cours de langue coréenne sur le Campus de Dakar, capitale du Sénégal ; et ce, grâce au soutien de la KOICA (Korean International Coopération Agency), le Campus Saint-Louis présente la caractéristique d’avoir ouvert ses cours de coréen de sa propre initiative, sans financement extérieur et en dehors du cadre d’un quelconque programme de subvention. Animé par un tel esprit volontariste, le Campus Saint-Louis donne aux étudiants la possibilité de participer à des activités variées (entraide, protection de l’environnement, arts, sports – comme le football et le handball -) en s’efforçant de développer leur esprit de solidarité, de créativité et de coopération. C’est sans doute pour cela que les étudiants se montrent particulièrement actifs en cours de langue coréenne et font preuve d’une intarissable curiosité intellectuelle vis-à-vis de la Corée, si bien que le cours se déroule dans une ambiance passionnée. Il n’est pas à douter que ces futurs gestionnaires ont vocation à jouer un rôle d’entraînement en Afrique de l’Ouest, et qu’en se développant comme personnalités internationales à travers leur cours de langue ainsi que sur la base d’une connaissance approfondie de la société et de la culture de la Corée, ils deviendront des acteurs œuvrant comme têtes de ponts dans les échanges entre l’Asie et l’Afrique. En ce sens, la conclusion d’une convention d’échanges avec l’université féminine sud-coréenne de Sookmyung constitue un premier pas.

Plus que tout, nous espérons que la présente formation proposée dans une perspective interculturelle servira de tremplin aux étudiants de Saint-Louis pour leur développement personnel et professionnel afin qu’ils soient par la suite en mesure de contribuer à un futur positif de plusieurs communautés, à commencer par le Sénégal.

Saint-Louis du Sénégal, mars 2018

Jeong Yeojin, enseignante de coréen à l’ISM Saint-Louis
Ancienne maître de langue à l’université Paris Diderot – Paris 7

Pour le Réseau des Études sur la Corée

Cet article se trouve aussi dans les Ressources numériques de notre site

La section d’études coréennes de l’université Paris Diderot recrute un Attaché temporaire d’enseignement et de recherche (ATER) pour l’année universitaire 2017-2018.

La campagne de recrutement est lancée jusqu’au 12 mai 2018 inclus.

Pour connaître les conditions de dépôt de candidature et s’inscrire, cliquez ici:

https://www.univ-paris-diderot.fr/recrutements-et-concours/-des-ater

« Autobiographie de la mort » par KIM Hyesoon
traduit du coréen par Claude Murcia et Moduk Koo
Editions Circé, avril 2018, 120 pages

 ISBN 978-2-84242-447-3

Présentation

Autobiographie de la mort est le douzième recueil de poèmes de Kim Hyesoon, publié en 2016 en Corée du Sud. Il est composé de quarante-neuf poèmes sur la mort correspondant aux quarante-neuf jours qui constituent la période de deuil dans le bouddhisme.

« Quand j’écrivais les quarante-neuf poèmes de ce livre, j’étais gravement malade. La mort était devant, derrière et dans ma tête. Comme si je vivais dans les limbes, j’ai passé des jours dans une souffrance. […] Y aurait-il quelque chose plus solitaire que la souffrance ? Plus solitaire que la mort ? Cet arbre ne me connaît pas. Cette pierre ne me connaît pas. Cette personne ne me connaît pas. Tu ne me connais pas. Je ne me connais pas non plus. Je voulais mourir avant que ma mort n’arrive ».

Kim Hyesoon, née en 1955 à Uljin, en Corée du Sud, est une des figures majeures dans la poésie coréenne contemporaine. Elle a commencé une carrière de critique littéraire en 1978. Puis ses premiers poèmes ont été publiés dans la prestigieuse revue coréenne Littérature et esprit (renommée Littérature et société depuis 1988) à la fin des années 1970, où le pays était encore sous le régime de la dictature militaire. La poétesse a publié une douzaine de recueils de poèmes et plusieurs essais. Par ailleurs, elle a reçu de nombreux prix littéraires parmi les plus importants de son pays et a exercé une profonde influence sur la nouvelle génération des écrivains coréens des années 2000. Actuellement professeure de création littéraire à l’Institut des Arts de Séoul, elle est l’un des poètes les plus sollicités par de nombreux festivals internationaux de poésie. Plusieurs de ses livres ont été traduits dans le monde.

Graduate School of Korean Studies(GSKS) announces the recruitment of International Student for 2018 Fall semester as follows.

Please read the admissions guide thoroughly and apply for our program on time.

– Online application :

http://portal.aks.ac.kr/Entrance/login.jsp

* Application period : April 9 (12:00) ~ May 3, 2018 (17:00)

Information can be inserted and saved only during the application period above.

– Please use the prescribed form for the recommendation letter.

Office of Academic & Student Affairs

Admissions Guide & Recommendation Letter Form-2

De janvier 2017 à janvier 2018, j’ai bénéficié d’une bourse de post-doctorat du RESCOR pour travailler sur l’art contemporain sud-coréen à partir d’une enquête ethnographique1. L’essor de l’art contemporain coréen ces dernières années a donné lieu à une multiplication des expositions et des publications à ce sujet, non seulement en Corée mais aussi en Asie et sur les autres continents. J’ai choisi d’étudier l’art non pas à partir des œuvres mais à partir des relations sociales que construit l’activité de création.

Au printemps 2017, je rencontre une directrice artistique surnommée Joa. Elle vient d’inviter un compositeur et des musiciens coréens pour un concert au Centre Culturel Coréen. Très active, elle prépare alors une exposition dans sa propre galerie située dans la province du Gyeonggi, à l’est de Séoul. Elle m’y invite. Je décide donc de me rendre en Corée de juin à août.

Terrain

Détail d’une œuvre née d’une collaboration entre Narae et Joa (©C. Paberz)

Cette galerie se situe dans un hameau au milieu des bois, des rizières et des champs de melons coréens, à Yeoju, une ville réputée pour ses céramiques et pour la tombe du Roi Sejong, inscrite au patrimoine de l’UNESCO depuis 2009. Depuis une dizaine d’années, quelques artistes ont élu domicile dans ce hameau. Joa a acheté ici deux maisons : elle loue l’une à un jeune peintre, et a transformé l’autre en « espace » (konggan) mixte où elle organise des expositions et où elle vit six mois par an (elle passe les six autres mois à Paris). Elle partage cette maison avec Narae, une collègue et amie de longue date. Fille de couturière et couturière elle-même, Narae gagne sa vie grâce à la vente de ses créations textiles, dont certaines sont exposées ici.

En 2017, Joa fait construire une terrasse en bois pour y monter une « exposition sur ciel » : les œuvres, fixées sur de hauts poteaux, entourent la terrasse. Pour les contempler, le spectateur doit s’allonger. Elles ont été réalisées par des artistes professionnels de notoriété variable ; certains font partie de l’Association Sonamou, qui rassemble de nombreux artistes coréens installés en France.

Grâce à l’hospitalité de Joa et de Narae, j’ai partagé le quotidien de cette maisonnée pendant quelques semaines, rencontré un réseau d’artistes qui fréquentent ce lieu et recueilli leurs récits des rencontres, des conflits, des romances et des ruptures qui façonnent ce réseau. Certains m’ont ouvert leurs ateliers et emmenée découvrir d’autres lieux où ils travaillent (par exemple les galeries).

Atelier de Bae, l’un des peintres de l’exposition sur ciel (© C. Paberz)

A Séoul, j’ai pu m’entretenir avec divers acteurs de l’art contemporain, dont deux jeunes artistes coréennes formées en France et leurs maîtres artisans, un photographe en résidence, le directeur d’un institut de préparation aux écoles d’art européennes, une employée du Musée National d’Art Moderne et Contemporain (MMCA) et la responsable d’une célèbre galerie du quartier Gangnam à Séoul.

Perspectives

A partir de ces matériaux riches, j’ai choisi d’écrire un article fondé sur la description de l’ « espace » de Joa et des relations labiles, foisonnantes et contrastées qui s’y forment. Dans ce lieu haut en couleurs se croisent en effet des artistes désargentés, une délégation de la Fondation Cartier, des pêcheurs japonais, des employés municipaux, des enfants prodiges, des calligraphes exubérants et des paysans flûtistes. Tous doivent y suivre les mêmes règles, qui rompent délibérément avec les usages ordinaires.

J’envisage de poursuivre mes recherches en accompagnant le projet d’installation itinérante en Europe, dont l’exposition sur ciel constituait l’ébauche. Ce grand projet représente pour son instigatrice à la fois une occasion de faire connaître les «  bons » artistes coréens, d’adoucir la vie des citadins grâce à un dispositif d’exposition original, et de faire connaître une histoire « vraie » de la Corée qui prouverait l’inventivité de son peuple. Ces ambitions ouvrent des pistes intéressantes quant aux rôles attribués à l’art contemporain dans la société coréenne.

Je remercie le RESCOR qui m’a permis de poursuivre mes recherches et de les présenter cette année dans trois communications et quatre articles en préparation. Je remercie également mes interlocuteurs sur le terrain et mes collègues du Centre de Recherches sur la Corée pour leurs suggestions avisées.

 
Chloé Paberz

Post-doctorante du RESCOR en 2017

 

Cet article se trouve aussi dans les Ressources numériques de notre site

  1. Jeune docteur soutenu du Centre de recherches sur la Corée, ​EHESS, Paris. Actuellement, post​-​doctorante de la Fondation japonaise pour la promotion de la science​ (JSPS)​, Ritsumeikan University, Kyōto.

Pages

Academy of Korean studies Inalco Université Paris Diderot-Paris 7 EHESS