Présentation

 

La page « Traductions » sert à afficher les travaux du Groupe de travail d’« Études coréennes – Traductions » de l’Équipe Corée, UMR 8173 (http://crc.ehess.fr/index.php?219).

 

Groupe de travail depuis 2004

 

Responsable

Alain Delissen

 

Domaine 

 Histoire et Historiographies

 

Principaux participants

 Yannick Bruneton, Alain Delissen, Heo Kiong, Jeong Eunjin, Kim Daeyeol, Isabelle Sancho.

 

La base

Face à certain échange inégal en matière de traductions, face à la pénurie de textes coréens –de Corée sur la Corée– disponibles en français pour les étudiants ou le plus grand public, le groupe s’est donné pour objectif liminaire d’aboutir à une sélection de documents de référence, anciens ou modernes, en chinois classique ou en coréen, savants ou ordinaires, canoniques ou marginaux : significatifs. Leur traduction en français et ses problèmes (techniques ou culturels) sont discutés. Les documents sont introduits, édités, situés, commentés.

 

Du texte bref ad hoc au genre interrogé

Préférablement à un long texte unique sur lequel il aurait fallu s’accorder, il a semblé plus judicieux de multiplier les textes brefs. Le groupe a donc commencé par affronter les préfaces et postfaces bien établies avant d’interroger, pour varier le corpus et les angles de visée, d’autres types possibles de seuils et péritextes (notes, légendes, appareils critiques, résumés, introductions, etc). Au-delà du prétexte pratique, s’en déduit une première réflexion transversale sur les « genres », leurs significations socio-culturelles, les enjeux de leur traduction.

 

Domaines ouverts ? 

De la géographie physique à la poésie, de l’archéologie au droit coréen de la génétique, de la linguistique aux livres de cuisine –et bien sûr de Séoul à P’yeongyang ou Los Angeles– aucun type de discours n’est a priori exclu du domaine des intérêts offert à la traduction.

L’unité thématique est ailleurs : on choisit des textes de Corée (de Coréens) qui disent quelque chose de la Corée, des coréens et de la coréanité, en coréen et en chinois classique bien sûr… mais pourquoi pas en japonais ou en anglais.

 

« Etudes coréennes » - Han’gukhak

L’équipe Etudes coréennes prend donc pour objet d’interrogation certain discours où s’instituent les « Etudes coréennes » et/ou « savoirs sur la Corée » comme aire culturelle, champ scientifique et institution socio-politique.

Cette formulation d’un thème transversal principal a fini par s’imposer de retouches en retouches à partir d’une formulation plus restrictive (les sciences sociales en Corée). Elle s’impose cependant entre guillemets pour maintenir et contenir ambiguïtés, instabilités historiques, imprécisions de contour, positions.

Il ne s’agit, il va sans dire, ni de définir ni d’inventorier ni de synthétiser une « identité coréenne ». Et pas davantage de s’en tenir aux seuls discours qui font de l’identité coréenne leur sujet explicite. L’histoire longue des discours coréens sur soi (scientifiques ou pas), la formation des sciences sociales de la Corée à partir du 19e s. et la constitution d’une institution (les Han’gukhak après les Choseonhak) à vocation politico-culturelle interne ou mondiale posent une problématique centrale. D’autres thèmes et questionnements transversaux peuvent et doivent par ailleurs rassembler les cas traduits et présentés.

 

Les textes et thèmes travaillés

Textes nationaux canoniques ou pamphlets best-sellers, ouvrages savants à échos sociaux, société contemporaine et mythes antiques, rapport à la Chine et au Japon, confucianisme ou médecine « nationale », histoire littéraire et société coloniale, concepts philosophiques et sociologie ont été jusqu’ici travaillés à travers les textes suivants :

Samguksaki 三國史記 (Yannick Bruneton),

Samgukyusa 三國遺事(Yannick Bruneton),

Sambongjip三峯集 (Isabelle Sancho),

Tongeuibogam 東醫寶鑑 (Kim Daeyeol),

Ilche sidae pinmin saenghwalsa 일제시대 빈민 생활사 (Alain Delissen),  

Kongja-ga chugoya nara-ga sanda 공자가 죽어야 나라가 산다 (Park Janghee),

Haedong chegukki 海東諸國記 (Song Eui-jong)

Sajog-euro teotputchineun mal 사족으로 덧붙이는 말 (Jeong Eunjin),

Han’gug-eui cheongch’eseong 한국의 정체성 (Heo Kiong)

 

Modalités du travail

Le travail repose sur un séminaire mensuel de recherche où sont discutées et travaillées en commun des propositions individuelles de textes traduits. Il est complété par une ou deux journées d’études annuelles. Une liste de diffusion restreinte avec accès permanent en ligne aux documents de travail et comptes-rendus a été constituée. Ces tâches de secrétariat sont accomplies à tour de rôle. Les participants et observateurs externes sont les bienvenus.

 

Finalisation

Avec leurs originaux, les textes traduits seront produits en recueil avec présentations et commentaires.

Un volume d’articles transversaux dont l’architecture sera progressivement élaborée constituera le terme scientifique du projet,

les annexes et élaborations plus spécialisées ou détaillées seront disposés dans un espace numérique.

 

Academy of Korean studies Inalco Université Paris Diderot-Paris 7 EHESS