Actualités

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Les premiers mois de cette nouvelle année du chien se sont révélés particulièrement fastes pour les études coréennes en France. Il faut tout d’abord noter la moisson de maîtres de conférences qui s’annonce abondante. Car, en sus des trois postes déjà ouverts au concours à Aix-en-Provence, Bordeaux et Paris Diderot, le ministère de l’Enseignement supérieur vient d’octroyer deux postes supplémentaires – et inespérés – à cette dernière université et l’Inalco. Ces recrutements, qui vont s’échelonner sur les deux prochaines années, viennent à point nommé pour répondre à l’afflux croissant des étudiants et renforcer notre réseau d’enseignants-chercheurs.

Le RESCOR continue par ailleurs de faire peau neuve grâce à l’arrivée d’Audrey Rameau en tant que chargée d’études. Sa première tâche, ô combien importante, consiste actuellement à préparer l’Atelier 2018 de notre Réseau avec plusieurs de ses membres. Trois ans après sa dernière édition, ce nouvel Atelier prévu les 13-14 septembre prochain réunira des coréanologues dispersés aux quatre coins du globe pour dresser l’état des études coréennes francophones à mi-parcours de RESCOR 2, notamment via un Livre blanc. Y seront également envisagées les deux prochaines années de notre programme et ses prolongements possibles après 2020.

En attendant cette grand-messe, rappelons que le RESCOR se porte bien. Outre les publications de ses membres et les matériaux pédagogiques qui vont émerger dans les prochains mois, saluons la poursuite du partenariat avec l’université Félix Houphouët Boigny en Côte d’Ivoire – notre collègue Kim Jin-Ok est sur place en cette fin avril – et l’attribution du label « Collex » à la bibliothèquedu Centre de recherches sur la Corée de l’EHESS, grâce au travail effectué depuis plusieurs années par Eun-joo Carré-Na. Il faut encore se réjouir des récentes activités de notre blog : au précieux travail de veille s’ajoute le lancement d’interviews, depuis les éminents sŏnbae jusqu’aux jeunes chercheurs, sans oublier la continuation de nos programmes de bourses dont les fructueux résultats apparaissent régulièrement dans des billets.

Il me reste à vous souhaiter un printemps radieux en compagnie du RESCOR et de son dernier bulletin !

Pierre-Emmanuel ROUX.
Membre du Réseau des études sur la Corée

Maître de conférences à l’UPD

 

Du 11 au 22 juin 2018
du lundi au vendredi de 13h30 à 15h30

Stage gratuit ouvert à tous après inscription préalable obligatoire

Plus d’informations et formulaire d’inscription disponible à l’accueil du Centre ou à télécharger sur www.coree-culture.org.

La prochaine séance du séminaire ”Diglossie, traduction intralinguale, réécriture, commentaire”, animé par Rainier Lanselle et Andréas Stauder (EPHE), aura lieu

le lundi 14 mai 2018, de 17h30 à 19h30

(Maison des sciences de l’homme, 54 Bd Raspail, Paris 6°, salle 15),

avec l’intervention de Ross King :

« Ditching ‘Diglossia’: Describing Ecologies of the Spoken and Inscribed in Pre-modern Korea ». 

Tous détails, résumé de l’intervention et programme complet de l’année 2017-2018 sur

https://diglossintral.sciencesconf.org/resource/page/id/6

Vous êtes les bienvenu.e.s !

Actuellement étudiante en M2 à l’EHESS dans la mention Territoires, Espaces, Sociétés, j’effectue mon travail de recherche sur les ramasseurs informels de déchets en Corée du Sud1 sous la direction de Valérie GELÉZEAU. Ce sujet est à la croisée entre les thématiques de la ville, des déchets et du travail. Alors qu’en 2014 45,7% des sud-coréens âgées de plus de 65 ans vivaient sous le seuil de pauvreté2 la collecte des déchets recyclables semble être une solution adoptée par un nombre croissant de seniors pour qui cette activité est une opportunité de continuer à travailler et à gagner de l’argent. Parallèlement à ce phénomène on observe l’avènement d’un  marché  du déchet.  Avec l’épuisement de certaines  matières premières, le déchet recyclable devient une potentielle matière première secondaire ou encore une source d’énergie. Il est dorénavant une ressource convoitée qui constitue un enjeu économique important. Ainsi, le secteur du déchet autrefois dominé par les chiffonniers (nŏngmajui) est, aujourd’hui, investi par une multitude d’acteurs des secteurs privé et public. C’est dans ce contexte de forte concurrence et de course à la ressource qu’œuvrent dans toute la ville, jour et nuit, les p’yeji chumnŭn noin : des ramasseurs informels de déchets recyclables solides.

La collecte des déchets recyclables. Mapo-gu (2017) © Inès MAINGAULT
Une ramasseuse dans la rue Eoulmadang collecte des bouteilles en plastique, des cannettes en aluminium, des bidons en plastique et du carton. Cette photo illustre une difficulté que j’ai rencontrée sur le terrain : il n’est pas toujours aisé de reconnaître les ramasseurs. A cause du tablier qu’elle porte j’ai, au départ, confondu cette ramasseuse avec une restauratrice car il y a beaucoup de restaurants dans cette rue.

Mon travail a pour but de comprendre la place des ramasseurs3 dans la chaîne de gestion des déchets urbains et la signification que la société donne à leur présence.

Grâce à la bourse du RESCOR j’ai pu effectuer un terrain d’enquête préliminaire à Séoul en avril 2017. Cela m’a notamment permis de financer mon séjour en auberge de jeunesse située dans le quartier animé de Hongdae, nommé ainsi d’après l’université qui s’y trouve. C’est une zone avec beaucoup de commerces et productrice d’un important volume de déchets ; d’où la présence de nombreux ramasseurs. J’ai donc décidé d’y mener mon enquête. Le choix de rester dans cette auberge de jeunesse était au départ un choix pratique. La proximité entre mon logement et le terrain d’enquête m’a permis de sortir tard pour faire des observations car les ramasseurs travaillent pour une grande partie le soir, voire la nuit. Dans un second temps, mon lieu de résidence est devenu un de mes terrains d’enquête.

Cette enquête s’est avérée particulièrement compliquée. Il a été difficile d’entrer en contact avec les ramasseurs car ils sont très pris par leur activité de collecte. Ils sont soumis du fait d’une compétition féroce entre eux à des cadences strictes. De plus, mon niveau de coréen ne me permettait pas de conduire des entretiens avec aisance avec les ramasseurs qui, pour ceux que j’ai croisés, parlaient uniquement le coréen. En début de terrain, j’envisageais de mener des entretiens avec  les  ramasseurs  grâce  à  l’aide  linguistique  des  résidents  de  l’auberge  de jeunesse avec qui je me suis liée d’amitié. Ils ont cependant refusé de le faire en argumentant que les ramasseurs, du fait de leur caractère frustre, sont difficiles à aborder. C’est ainsi que la question des représentations autour des ramasseurs de déchets s’est imposée à moi.

J’ai donc opté pour une stratégie de repli avec un travail d’observation pendant une semaine. Cela m’a notamment permis d’identifier les acteurs avec lesquels les ramasseurs interagissent : les commerçants, avec qui les ramasseurs ont établi une relation professionnelle et les komulsang4, lieux de rachats des déchets recyclables et de triage jusqu’à leur acheminement vers des entreprises de revalorisation des déchets.

Devanture d’un komulsang près de la station de métro Gongdeok. Mapo-gu (2017) © Estelle NUALAS

Les acteurs périphériques identifiés, j’ai décidé de les interroger avec l’aide des résidents de mon auberge qui semblaient plus amènes à interroger des commerçants que des ramasseurs. En plus de me permettre d’affiner mes questionnaires à destination des ramasseurs, cela m’a par la suite facilité l’entrée en contact avec ces derniers lors d’un deuxième terrain à l’été 2017.

En conclusion, les résidents de mon auberge de jeunesse ont joué un important rôle de médiateur sur le terrain. S’ils m’ont permis d’effectuer des entretiens avec les acteurs en contact avec les ramasseurs, il ne m’a pas été possible d’aborder les ramasseurs dans ce premier terrain. C’est un phénomène courant de se heurter lors de l’enquête à des gatekeepers (« gardiens »), des informateurs privilégiés qui facilitent mais aussi canalisent l’accès au terrain. Il n’a pas été simple de contourner cette difficulté.

Inès Maingault
Master II mention Territoires, Espaces, Sociétés (TES) – École des hautes études en sciences sociales (EHESS).
Boursière du RESCOR 2016

Cet article se trouve aussi dans les Ressources numériques de notre site

  1. Appelés p’yeji chumnŭn noin « personne âgée ramassant du papier », j’ai choisi d’adopter l’expression de ramasseurs informels de déchets pour les désigner. Les ramasseurs informels interviennent seulement au niveau de la collecte des déchets et ne « récupèrent » pas, ne valorisent pas les déchets qu’ils ont collectés.
  2. L’OCDE considère que les ménages dont les revenus sont inférieurs à 50% du revenu médian sont pauvres. « Des réformes supplémentaires s’imposent pour lutter contre le risque croissant de pauvreté à l’âge de la retraite », OCDE, 2015.
  3. Par commodité j’utiliserai l’expression « ramasseurs » dans la suite du texte.
  4. Le mot komulsang est composé de « –sang » qui signifie « vendeur » et « –komul » qui comporte à la fois la signification de « vieil objet » mais aussi d’ « objet endommagé ». Il désigne ainsi les « vendeurs de vieux objets endommagés ».

Le Réseau des Études sur la Corée a le plaisir de publier l’interview avec Alexandre Guillemoz, directeur d’études de l’EHESS à la retraite, prise le 12 avril 2017 à Ajoux.

 

1. Parcours d’études et de recherche

 

https://www.youtube.com/watch?v=0HCVEyx7PHk

 

 

© Le Réseau des Études sur la Corée & l’université Paris Diderot

 

 

2. AKSE & AFPEC

 

https://www.youtube.com/watch?v=BHq5qP3vm98&t=297s

 

 

© Le Réseau des Études sur la Corée & l’université Paris Diderot

 

 

3. Chamanisme

 

https://www.youtube.com/watch?v=0HCVEyx7PHk&t=488s

 

© Le Réseau des Études sur la Corée & l’université Paris Diderot

Dans le cadre de séminaire pluridisciplinaire « Intelligences de la Corée » (EHESS-CRC)

Barbara Wall
(Université de Copenhage)

présente une conférence intitulée

« The construction of Crown Prince Sado in popular culture »

le 4 mai 2018
à la Maison d’Asie / Salle du RdC
22 avenue du Président Wilson Paris 75016

L’IRSEM, l’Institut Thomas More et les Editions ESKA vous convient à un séminaire autour de la présentation  du numéro 53 de la revue « Monde Chinois, Nouvelle Asie »  sur le thème « Péninsule coréenne, crise, dissuasion, négociations »  le 3 mai 2018 de 10H30 à 12H30 à l’École Militaire.

Avec l’intervention de :

– Emmanuel Dubois de Prisque, Chercheur à l’Institut Thomas More et Rédacteur en Chef de la Revue,
– Marianne Péron-Doise, chercheure à l’IRSEM qui a dirigé ce numéro et de plusieurs auteurs :

Nicola Casarini, Institut des Affaires Internationales (IAE), Rome ;
Théo Clément, Institut de l’Asie Orientale(IAO), Lyon ;
Lieutenant-Colonel Rémy Hémez,  ancien chercheur au Centre des Etudes de sécurité de l’IFRI, Paris ;
Samuel Ramani, Saint Antony College, Oxford

Inscription gratuite obligatoire

Le Centre de recherche sur la Corée (CRC) a reçu en octobre 2012 un riche fonds documentaire rassemblé par Marcel Giuglaris (1922-2010), journaliste et correspondant de guerre en Asie orientale, qui a couvert l’actualité de cette région pendant près de quarante ans. Son travail est marqué par une forte affinité avec le Japon, où il résida longtemps. Journaliste et écrivain, Marcel Giuglaris a aussi touché aux arts du spectacle, et au cinéma. Sa carrière représente un parcours complexe, non linéaire, qui touche à de nombreux domaines. Cependant, on note la profonde cohérence de son intérêt pour la Corée, dont il suit l’actualité depuis la guerre de Corée (1950) jusqu’aux années 1990, notamment à travers une veille documentaire marquée par des dossiers de coupures de presse. Il a effectué plusieurs séjours en Corée, comme reporter pour Paris-Presse, Radio Lausanne et Europe no 1. Pour plus d’informations, voir le site de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS).

Concours 2018 d’expression orale en coréen
Vendredi 18 Mai 2018 à partir de 18h30 au Centre Culturel Coréen

A l’occasion du 621e anniversaire de la naissance du roi Sejong, inventeur de l’alphabet coréen hangeul, le ministère coréen de la Culture, du Sport et du Tourisme organise, un concours d’expression orale en coréen.

Pour la France, c’est le Centre Culturel Coréen qui est chargé de la mise en oeuvre de ce concours. Nous vous invitons à y participer.

Le concours 2018 aura pour thème :
« Quelle est la facette de la culture coréenne qui vous touche le plus ? »

  • Durée de la présentation orale : trois minutes par candidat
  • Niveaux : « débutants », « moyens » et « avancés »
  • Les prix : Plusieurs prix seront attribués aux lauréats : Deux billets d’avion AR Paris-Séoul, Tablettes, etc.


Conditions générales de candidature

  • Date limite d’envoi du dossier : le 27 avril 2018
  • Envoi des candidatures par mail à : concoursencoreenparis@gmail.com
    Merci de préciser ‘Concours 2018 d’expression orale en coréen’
  • Documents à fournir :
    1) Le formulaire de participation ci-joint rempli
    2) Votre CV (avec une photo d’identité) en français
    3) Une lettre de motivation en coréen d’une page maximum
    (sauf pour le niveau débutants)
    – vous présentant
    – expliquant votre motivation à apprendre le coréen
    – et précisant la durée de votre pratique de la langue (Etes-vous déjà allé en Corée ? Si oui, pendant combien de temps ? Depuis quand apprenez-vous le coréen ? Combien d’heures par semaine ? etc.)
  • Le concours est réservé aux personnes dont le coréen n’est pas la langue maternelle.
  • Age minimum des candidats : 18 ans
  • Toutes les candidatures ne seront pas forcément retenues, l’organisateur du concours se réservant le droit de faire une sélection, à partir des documents précités, en cas d’un trop gros afflux de candidats.

 

Jeu-Concours sur Facebook & Instagram
Laissez-nous un commentaire en répondant à la question suivante EN CORÉEN :
« 당신에게 한국이란 ? (Qu’est-ce que la Corée signifie pour vous ?) »
Un tirage au sort aura lieu le 27 avril pour désigner l’heureux gagnant qui recevra un CD de K-Pop
Pour participer :https://www.facebook.com/CentreCulturelCoreen/photos/a.238373942886462.59144.106695806054277/1777740138949827/?type=3&theater
https://www.instagram.com/p/BhOM-sjFgLN/?taken-by=centreculturelcoreen

 

Pour plus d’informations :
Centre Culturel Coréen
Tel : 01 47 20 83 86
www.coree-culture.org
2 avenue d’Iéna 75116 Paris

plus informations : concour-coreen-2018-formulaire.doc  (Word : 54 ko)

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Academy of Korean studies Inalco Université Paris Diderot-Paris 7 EHESS