
Actualités
Actualités

Conférence de Patrick Maurus « Les trois Corées » à l’université Bordeaux Montaigne, 25 janvier 2018
Le jeudi 25 janvier 2018, la section des études coréennes de l’université Bordeaux Montaigne recevait Patrick Maurus, Professeur émérite à l’INALCO et directeur de la revue Tangun dans le cadre d’une conférence sur les trois Corées (République de Corée, République populaire démocratique de Corée, minorité coréenne de Chine de la région de 연변 Yeonbyeon). L’évènement, s’articulant en une heure et demie d’exposé et un quart d’heure de question-réponses, a réuni de nombreux étudiants. C’est devant une salle comble que Patrick Maurus s’est employé à déconstruire un certain nombre d’idées reçues sur les Corées ainsi qu’à rappeler le rôle souvent oublié de la minorité coréenne de Chine.
Patrick Maurus a débuté la conférence sur la lecture de quelques titres de presses, « Corée du Nord : Selon un transfuge le régime s’effondre » Le Parisien (26/01/2017), « Corée du Nord : Affamés ils deviennent cannibales » France Soir (19/05/2012), « Corée du Nord : l’ex de Kim Jong un exécutée pour une sex-tape ? » (29/08/2013), « Kim Jong Un a-t-il fait dévorer son oncle par des chiens ? » Le Parisien (03/01/2014), « Kim Jong un a gravi le Mont Paekdu : voici l’horrible présage qui se cache derrière cette tradition » Sudinfo.be (13/12/2017), mettant en lumière le manque de sérieux et l’unidimensionnalité de la plupart des articles, hélas écrit sans aucune connaissance des Corées. Il est, en effet, difficile de trouver des sources d’informations solides au sujet de la Corée du Nord.
Patrick Maurus est, ensuite, revenu sur son parcours. Après avoir passé son adolescence en Corée du Sud, il passe l’agrégation de Lettres Modernes en 1975 avant de partir en République Populaire de Chine. L’intervenant a souligné qu’il était avant tout traducteur, évoquant également ses nombreux voyages en Corée du Nord.

Conférence de Patrick Maurus à Bordeaux Montaigne. ©Stephane Couralet
Revenant d’abord sur l’histoire des Trois Royaumes et la difficulté des recherches historiques sur 고구려 Goguryeo et 백제 Baekje ainsi que de la connaissance de leur langue, l’intervenant a rappelé que le 삼국사기 Samguk sagi (Histoire des Trois Royaumes) a avant tout été écrit par les vainqueurs. Ainsi, c’est à travers le prisme de 신라 Shilla que la plupart des textes sont rédigés.
Après un rappel sur la guerre de Corée, la conférence s’est ensuite orientée vers les réformes et la reconstruction des Corées du Sud et du Nord après-guerre.
Au nord, une réforme agraire efficace a permis de relancer le pays. Là où la collectivisation des terres a, dans d’autres pays socialistes, causée résistance et ressentiment, les agriculteurs coréens eux ne possédaient plus leurs terres depuis la colonisation japonaise. Ainsi, lorsque les villages sont devenus responsables des terres arables la réforme a été vécue comme une mesure libératrice et non coercitive.
Le sud resta, quant à lui, le deuxième pays le plus pauvre du monde, la reconstruction tardant sous la direction de 이승만 Ri Seungman. Il faudra attendre la création des grands groupes coréens 재벌 chaebol sous 박정희 Park Chung-hee pour voir naître le miracle sud-coréen. Patrick Maurus a rappelé à cette occasion le caractère planifié de l’économie au sud à cette période, conseillant la lecture de « Korea. Asia Next Giant » par Alice Amsden, ainsi que le développement plus rapide du nord jusqu’en 1975.
1975 marque le début du déclin de la Corée du Nord, atteignant une limite systémique. Le leadership nord-coréen ayant gardé les réflexes de méfiance de la guérilla qu’il avait été, la fossilisation était inévitable (lecture conseillée de l’intervenant : « L’Etat guérilla » de Philippe Pons). Trois années de sécheresse et deux d’inondations ainsi que la politique du 선군 Songun (« L’armée d’abord ») venant s’ajouter au grippage caractéristique des systèmes socialistes décrit par Kornai (« Main line of causality – The Coherence of the Classical System, The Socialist System » de Janos Kornai) expliquent en partie la grande famine des années 1990 connu sous le nom de 고난의 행군 Gonanui haenggun (« La Marche difficile ») en Corée du Nord.
Depuis l’arrivée au pouvoir de Kim Jong Un et la nouvelle politique du 병진 Byungjin (double poussée) en 2013, le pays retrouve une croissance économique malgré les sanctions internationales, décriées par l’intervenant. Patrick Maurus a rappelé que Kim Jong Un et les 4000 nouveaux cadres nord-coréens formés à l’étranger étaient le moteur de ces changements. Selon lui, les efforts d’obtention de l’arme atomique sont avant tout un geste de politique intérieure afin d’éloigner l’armée de la vie politique dans un mouvement comparable à celui de Deng Xiaoping en Chine dans les années 1980.
La dernière partie de la conférence s’est concentrée sur les 3,5 millions de Coréens de Chine, dans la province du 연변 Yeonbyeon. Reconnu en Chine comme l’une des 55 minorités, la présence coréenne dans le 연변 Yeonbyeon est particulièrement ancienne. Toutefois, bien que la géographie de ce groupe ethno-linguistique soit connue, son histoire reste, quant à elle, floue.
L’intervenant a également évoqué le déplacement de cette minorité du 연변 Yeonbyeon vers le port de Dandong à la frontière sino-nord-coréenne. En effet, les infrastructures (pont, désensablement etc…) menant à la zone économique spéciale de 신의주 Sinuiju côté nord-coréen étant à présent terminées, le commerce devrait, de l’avis de l’intervenant, bientôt y être fleurissant. Rappelons que la Corée du Nord compte des réserves de minerais et de terre rares estimées entre 2 et 9 trillions de dollars.
Enfin, Patrick Maurus a terminé la conférence en conseillant deux lectures supplémentaires : « Le grand leader ne viendra pas nous voir » (Actes Sud -Velina Minkoff) et « Le rire de 17 personnes » (Actes Sud – Patrick Maurus).
Cette conférence constituait pour beaucoup d’étudiants une approche nouvelle de la situation coréenne, à travers le regard d’un résident de longue date. Cette expérience empirique, ce récit d’une vie, a ouvert une porte vers un nouveau questionnement pour beaucoup et fournit une source d’informations de première main pour les autres. Le dernier ouvrage de Patrick Maurus : « Les trois Corées » est paru en mars 2018 aux éditions Maisonneuve & Larose dans la collection « Asie en perspective ».

Journée d’étude
« Mariage et famille en Asie orientale : continuité et rupture »
Jeudi 7 juin 2018 de 08h45 à 18h30
INALCO / Salle 3.03
65 rue des Grands Moulins 75013 Paris
Comité d’organisation :
Aline HENNINGER (Université Paris Diderot)
HOU Renyou (Inalco)
KIM Kyung-mi (Université Paris Diderot)
Les recherches sur le mariage et la famille au Japon, en Chine et en Corée du Sud se focalisent souvent sur la seule histoire de l’institution et sur la mesure de la nuptialité (âge au mariage, célibat définitif) et des différents records démographiques de ces pays d’Asie: très faible fécondité, vieillissement démographique rapide et célibat important, rôles de genre relativement figés au sein de la cellule familiale nucléaire, ainsi que sur les certains écarts notables entre ces pays (sex-ratio, mariages internationaux, démographie).
Dans le cadre de cette journée d’étude, nous nous proposons d’aborder des perspectives renouvelées sur le mariage et la famille, mêlant analyse du cadre juridique du mariage, histoire sociale et politique, anthropologie de la famille. Cette journée d’étude cherche à soulever le voile sur des réalités contrastées en Asie et à comprendre le contexte social, anthropologique et culturel de toute l’économie de la rencontre conjugale. Par ailleurs, nous voulons à travers cette occasion achever à créer un dialogue entre les trois pays de l’Asie Orientale autour de la question du mariage et de la famille.
Le département de la Recherche et de l’Enseignement du musée du quai Branly – Jacques Chirac souhaite encourager et soutenir les travaux de recherche dans les domaines des arts occidentaux et extra-occidentaux, des patrimoines matériels et immatériels, des institutions muséales et de leurs collections, de la technologie et de la culture matérielle. Les disciplines concernées sont l’anthropologie, l’ethnomusicologie, l’histoire de l’art, l’histoire, l’archéologie, les arts du spectacle et la sociologie.
A cette fin, deux prix de thèse pour aide à la publication d’un montant total de 8 000 euros sont attribués chaque année à deux thèses de doctorat qui se distinguent par leur intérêt scientifique et leur originalité.
Sont prises en compte les thèses rédigées en français ou en anglais soutenues depuis le 1er octobre 2016 (une seule candidature est possible). Cette thèse doit traiter d’un sujet lié aux champs de recherches privilégiés par le musée.
La sélection est effectuée par le Comité d’évaluation scientifique du musée du quai Branly – Jacques Chirac.
PROCÉDURE :
Les propositions de candidatures doivent obligatoirement être présentées par le directeur de thèse ou par une personnalité scientifique reconnue.
Pièces à fournir pour la constitution du dossier de candidature :
- rapport de soutenance de la thèse (dans le cas de pays où le rapport de soutenance n’existe pas, merci de l’indiquer spécifiquement dans le dossier de candidature, et de joindre les rapports des examinateurs)
- attestation de diplôme délivrée par l’université de rattachement
- résumé de la thèse (en 10 pages maximum)
- CV et liste des publications
- lettre de recommandation d’une personnalité scientifique autre que le directeur de thèse
- lettre du directeur de thèse justifiant la candidature
- un exemplaire de la thèse sur CD-Rom, clé USB ou autre support numérique (si possible en fichier pdf)
- Cliquez ici pour télécharger la fiche de candidature
Date limite de dépôt des candidatures : 2 juin 2018 (le cachet de la poste faisant foi).
Le dossier est à adresser au : musée du quai Branly – Jacques Chirac, Département de la recherche et de l’enseignement, 222, rue de l’Université. 75343 Paris Cedex 07.
Il peut également être déposé à l’accueil du musée aux heures d’ouverture (222, rue de l’Université, Paris 7e).
Pour toute question, s’adresser à prix.these@quaibranly.fr.
La liste des candidats admis à concourir sera publiée le 15 juin et les résultats fin novembre, sur le site Internet du musée.
Le jeudi 7 décembre 2017, la section des études coréennes de l’université Bordeaux Montaigne recevait le Professeur Samuel Guex, Maître de conférences et responsable des études coréennes à l’université de Genève, dans le cadre d’une conférence sur l’Histoire de la Corée. L’évènement, s’articulant en une heure d’exposé et vingt minutes de question-réponses, a réuni de nombreux étudiants de la section des études coréennes ainsi que japonaises. C’est devant une salle comble que Samuel Guex a exposé la quête d’unicité dans l’historiographie coréenne en quatre parties :
- Les origines – « Histoire nationale, Histoire nationaliste »
- La quête d’unicité postcoloniale – « Spécificités historiques »
- L’orthodoxie confucianiste – « Caractéristiques (stéréotypes) culturelles »
- Des anecdotes du quotidien mettant en lumière l’unicité coréenne – « Faux amis »
1. Histoire nationale, Histoire nationaliste :
Samuel Guex est, dans un premier temps, revenu sur les origines de l’historiographie coréenne à l’heure de la colonisation japonaise et a mis en lumière les enjeux majeurs de l’Histoire dans le fait politique. L’Histoire nationale coréenne s’est construite en rapport et en opposition à l’Histoire coloniale japonaise, là où cette dernière cherche un ancêtre commun et une rationalisation de la colonisation (mission civilisatrice), la première cherche une identité nationale unique (mythe de Tangun remplaçant celui de Kija), ou des éléments de proto-modernité datant d’avant la colonisation. Sin Chaeho (1880–1936), père de l’historiographie coréenne, utilise déjà les termes Juche et Sadae pour placer et définir la position de la Corée face aux puissants.
Il s’agit alors de présenter les mêmes évènements sous un jour différent : la « Lutte des factions » de Joseon devient « Politique des factions », Shilla unifié devient « État du Nord et du Sud » permettant, par exemple, de réintégrer le royaume de Ballae dans l’histoire nationale. La quête d’unicité vient affirmer et renforcer ce récit national renaissant.
2. Spécificités historiques :
La quête d’unicité constitue une barrière fine entre histoire nationale et histoire nationaliste, naviguant entre présenter un pays comme unique, exceptionnel, possiblement supérieur et reconnaitre les unicités d’un pays en même temps que ses ressemblances.
Samuel Guex illustre également que certaines unicités sont difficilement présentables sous un jour positif avec l’exemple des esclaves sous la dynastie Joseon, rappelant que jusqu’à un tiers de la société de Joseon était constitué d’esclaves, chiffre unique comparé à la Chine ou au Japon.
Les Yangban peuvent, eux aussi, être présentés sous deux jours différents : un progrès social égalitaire basé sur le mérite ou une forme d’aristocratie puisque établie en partie sur l’hérédité. Comme souvent la réalité est une nuance de gris, le système des Yangban n’était basé sur aucun critère légal, un ancêtre ayant réussi les examens du fonctionnariat transmettait son statut à ses enfants avec, toutefois, l’obligation de produire des fonctionnaires régulièrement sous peine de perdre le statut de Yangban.
Enfin, la longévité et stabilité dynastique de la Corée comparée à ses voisins, peuvent s’expliquer en partie par la notion de Sadae. La vassalité de la Corée envers l’empire de Chine a pu lui éviter un certain nombre d’invasions.
3. Caractéristiques (stéréotypes) culturelles :
Cette troisième partie se concentrait sur l’orthodoxie confucianiste de la deuxième partie de l’ére Joseon. Après la prise de pouvoir par les dynasties Mandchou en Chine, une tendance à se considérer comme « les vrai héritiers de la Chine » et le vrai bastion de la civilisation naît dans la classe dirigeante de Joseon. Certains usages, comme la durée du deuil confucianiste, était poussé à l’extrême et appliqués avec plus de rigueur qu’à la cour chinoise.
La transmission des idéogrammes chinois dans le nom de l’enfant connait la même tendance, tradition perdurant encore aujourd’hui. Prenant l’exemple de la famille Samsung, l’intervenant met en lumière l’utilisation des caractères des cinq éléments sur cinq générations.
Enfin, les deux guerres de l’opium renforcent la dynastie Joseon dans son idée d’être le dernier bastion de la civilisation en Asie et sa méfiance envers l’Occident.

Illustration 1. Extrait de l’arbre généalogique de la famille Samsung. © Samuel Guex
4. Les faux amis, fausses ressemblances :
Terminant sur une note plus légère, Samuel Guex a présenté quelques fausses ressemblances entre les cultures coréennes et japonaises ; le futon 布団(ふとん) traditionnel japonais est individuel et plus épais que le lit traditionnel coréen (요 yo ) existant en version deux places.
Le rapport à l’autre et la marque de l’honorifique dans la langue, bien que proche grammaticalement, ont aussi des différences majeures.
Enfin, la compétition permanente dans l’éducation et la pression parentale ont donné naissance à certaines expressions uniques comme 엄친아eomchina /엄친딸eomchinttal « Le fils/la fille de la copine de ma mère », exprimant la constante comparaison dont font l’objet les étudiants coréens depuis leur enfance.

Illustration 2. A gauche le yo traditionnel coréen. A droite le futon japonais. ©Samuel Guex
Concluant sur vingt minutes de question-réponses, Samuel Guex a abordé la difficulté d’intégrer la publication d’un ouvrage comme « Au pays du matin calme : Nouvelle histoire de la Corée, des origines à nos jours » (Edition Flammarion – 2016) dit de vulgarisation à une carrière universitaire, ainsi que les divers enjeux et sensibilité de l’écriture des manuels d’Histoire, en Corée comme en France.
Cette conférence s’inscrivait dans une initiative de dynamisation de la section d’étude coréenne de l’université Bordeaux Montaigne (voir conférence « Arts de la Corée à travers l’histoire » par Okyang Chae-Duporge 27 novembre 2017) et constituait un apport culturel nécessaire à l’apprentissage d’une langue aussi bien pour les étudiants de coréen que de japonais.

The Korea Foundation is pleased to invite qualified doctoral students majoring in Korean/East Asian art to participate in the “2018 Korean Art Workshop for Doctoral Students” which will be held from July 15-22, 2018 in Seoul, Korea. The Workshop will bring together doctoral students majoring in Korean art or East Asian art by providing with opportunities to attend lectures on Korean Art and to have field trips related to the Workshop theme.
PROGRAM OVERVIEW (Tentative)
• Language: Korean/English (Interpretation provided)
*Notification date is subject to change without prior notice.
Pour plus d’informations, voir le portail KF Application Portal.
.
« La cité des héros : ethnographie d’une petite entreprise de jeux vidéo en Corée du Sud »
22 avenue du Président Wilson.
En espérant vous retrouver nombreux !
* * *
Résumé de la conférence
Ces dernières décennies, la Corée du Sud a connu des transformations rapides et profondes qui ont radicalement transformé son image sur la scène internationale. L’image d’une Corée moderne, voire pionnière, s’appuie en grande partie sur le développement exceptionnel et précoce de l’informatique, érigée en « destin national » dans les années 1990. Cette thèse analyse la construction de cette modernité technique à partir d’un terrain de plusieurs mois dans une entreprise engagée dans un projet national d’informatisation de la société. Cette petite société a été fondée par deux amis pour « révolutionner l’éducation » grâce à un jeu vidéo qui porte la promesse de faciliter aux enfants l’apprentissage des caractères chinois, réputé l’un des plus pénibles du programme scolaire. Primé pour son caractère innovant, soutenu par de prestigieux partenariats, le jeu sera implanté dans une centaine d’écoles dans la région de Séoul, avant que l’entreprise ne fasse faillite. L’ethnographie met en évidence les tensions du processus de création, les multiples doutes des acteurs face à ces discours officiels et la grande ambivalence de l’objet jeu vidéo, perçu à la fois comme salvateur et dangereux.
Ce terrain montre également comment des relations entre pairs peuvent se tisser dans la longue durée autour d’objets éphémères et d’entreprises tout aussi éphémères. Les concepteurs s’approprient les techniques et les utopies pour donner sens à leur travail (notamment par des apprentissages sans fin) et pour construire une culture professionnelle, pensée comme une contre-culture, qui se maintient dans des parcours hétérogènes et fractionnés. En partant de la description d’un milieu où la modernité est sans cesse mobilisée, brandie, niée, mise en questions, cette thèse éclaire donc les modalités concrètes de construction de cet objet très globalisé et saturé de sens qu’est la modernité.
Dans le cadre du programme – Fluidité, faire circuler la case vide – de janvier à avril 2018, soutenu par l’Université Bordeaux Montaigne, le FSDIE, la Maison de la Recherche, la Bibliothèque LE-LEA, et le Département des Études coréennes.
Le jeudi 26 avril de 14h à 18h, l’Université Bordeaux Montaigne a mis à l’honneur la Corée et sa créativité contemporaine ô combien singulière avec une conférence sur l’art contemporain coréen 한국현대미술 à la Maison de la Recherche (Salle des thèses).

Salle des thèses à la Maison de la Recherche de l’Université Bordeaux Montaigne
Ce fut un moment enrichissant sur l’art contemporain coréen afin d’ouvrir un dialogue certain entre l’Orient et l’Occident, avec la présence de : Béatrice Laville (Vice-présidente de l’Université), Stéphane Couralet (Responsable du département des études coréennes), Pierre-Antoine Irasque (M2 Arts Plastiques / Études sur le genre / DU3 coréen), Éric Dereumaux (Galerie RX), Okyang Chae-Duporge (Inalco), Maël Bellec (Musée Cernuschi), Jean-Louis Poitevin (TK-21) et Bernard Hasquenoph (Louvre pour tous).

De gauche à droite : Jean-Louis Poitevin, Pierre-Antoine Irasque, Éric Dereumaux, Okyang Chae-Duporage, Maël Bellec, Bernard Hasquenoph
Nous avons eu le grand plaisir de recevoir ces spécialistes français de l’art contemporain coréen, qui, à travers leurs publications, ont partagé sur l’art coréen du XXème siècle avec notamment Lee Ungno, Nam June Paik, les expositions entre la Corée du Sud / France, Lee Ufan, Lee Bul, et les coulisses de l’affaire dramatique du Sewol. Pour appuyer cette conférence, une petite exposition des ouvrages des différents intervenants a été proposée à la Bibliothèque LE-LEA durant tout le mois d’Avril 2018. Ces livres seront par la suite légués à la bibliothèque, afin d’enrichir le fond sur les études coréennes et appuyer la recherche sur la créativité coréenne :
-
Maël Bellec, Catalogue, Lee Ungno, l’homme des foules, Musée Cernuschi, Paris, 2017 http://www.cernuschi.paris.fr/fr/expositions/lee-ungno
-
Okyang Chae-Duporge, Lee Ufan espaces non-agis, Cercle d’Art, Paris, 2017 https://cercledart.com/livres/lee-ufan/
- Jean-Louis Poitevin, Catalogue, Lee Bul – The Monster Show, Les presses du réel, Dijon, 2003 http://www.lespressesdureel.com/ouvrage.php?id=413&menu=
- Jean-Louis Poitevin, Seoul, Playstation Mélancolique, Atelier des Cahiers, Paris, 2016 http://www.atelierdescahiers.com/seoul-playstation-meacutel
- Bernard Hasquenoph, Ahae, mécène gangster, Max Milo, Paris, 2015 http://www.louvrepourtous.fr/Ahae-mecene-gangster-un-livre,…

The KSGSC Committee is pleased to announce the 15th convention for graduate students, hosted by Sapienza University of Rome, Italian Institute of Oriental Studies. The conference aims to give graduate students in all Korea-related fields an opportunity to present their research, share academic interests, and strengthen ties with other junior scholars across Europe and beyond.
This conference, now in its 15th edition, will follow the KSGSC’s history marked by successful previous conventions at Ruhr University, Bochum (2004), SOAS, London (2005), the Oriental Institute, Prague (2006), Edinburgh University (2007), Leiden University (2008), Moscow State University (2009), Babes-Bolyai University (2010), Maison de l’Asie, Paris (2011), University of Warsaw (2012), University of Helsinki (2013), Saint Petersburg State University (2014), the University of Malaga (2015), the University of Copenhagen (2016) and the University of Tübingen (2017).
The convention is organized by the KSGSC Committee and is funded by the Academy of Korean Studies.
Venue and Dates
Venue: Sapienza University of Rome, Italy
Dates: 27th September – 29th September 2018
Schedule:
26th September: Arrival and check-in
27th September – 28th September: Conference (full day)
29th September: Conference until 2PM
Eligibility and Support
Eligible applicants are MA students, PhD students, and post-docs who have received their PhDs in the last two years. The conference is open to applicants from outside Europe but preference in the selection process will be given to students studying at European universities.
Accommodation and Meals
Accommodation and meals will be provided to all accepted participants
Transport
We aim to offer the accepted participants based at European universities (including Russia) a transport grant of around 130 Euro. Please, note that this is not a confirmed amount and may vary. Unfortunately, due to the restricted budget, we are not able to offer grants to participants who are based at non-European universities. Participants are encouraged to seek financial support from their own universities.
*PLEASE NOTE: Participants who wish to receive a grant will have to send their ticket and/or receipt by August 15th.
Presentations and Papers
All successful applicants will be expected to give a 30 minute presentation (20 minutes presentation + 10 minutes Q&A) and will have to submit their full paper (5-7 pages) by September 9th.
Application and Submission of Abstracts
Applicants should submit the following information by e-mail to ksgsc2018@gmail.com:
1) your full name as you would like it to appear in the abstract booklet
2) contact info (e-mail and telephone)
3) major area of study (region and discipline)
4) title of your paper
5) one-page (500 words max.) abstract in print-ready format, including your name and institution
The file with the paper and information should be named as follows: LastnameNameKSGSC18.doc (e.g. JohnsonPeterKSGSC18.doc)
At the KSGSC’s AGM in 2015 it was decided that the KSGSC would accept applications and presentations in both English and Korean from 2016 onwards. We ask all applicants who wish to submit an abstract in Korean for a presentation in Korean to also submit a translation of their abstract in English as well as the Korean original. We do not expect Korean language paper submissions to also offer an English translation of their entire paper, though we at the KSGSC would certainly welcome them.
You will be sent a confirmation that your application has been received. If you do not receive a confirmation within 5 days after you sent it, please, send your application over again.
Application Period
The deadline for applications is June 3rd, 2018.
We will contact all applicants at the middle of June regarding the acceptance of their application.
Cancelling Your Participation
We would like to receive applications only from those who are definitely able to attend the conference. Please bear in mind that applicants who confirm and then later cancel their participation potentially deprive others of the chance of attending and lead to waste of KSGSC resources.
Please note that any participants who cancel after July 29th may be liable to pay the hotel expenses and may be restricted from attending future KSGSC conferences.
Organiser contact details: email: ksgsc2018@gmail.com (The KSGSC committee)
IMPORTANT DATES for the Conference
Conference dates: September 27th – September 29th, 2018
Application deadline: June 3rd, 2018
Last date to cancel your participation: July 29th, 2018
Ticket submission: by August 15th, 2018
Submit your full paper: by September 9th, 2018
Pages



