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Des étudiants écrivant leurs prénoms en coréen au stand de calligraphie. @KorehanP7

Le vendredi 30 mars 2018, l’association des étudiants de la section des études coréennes de l’université Paris Diderot-Paris : Korehan P7, a organisé, avec le soutien de l’Université et du Réseau des études sur la Corée (RESCOR), une journée de la Corée. Cette journée était ouverte à tous et avait pour but de faire découvrir des aspects de la culture coréenne ainsi que la section des études coréennes de l’Université.

Dès 10h dans le hall Marguerite Duras, cette journée commença par des jeux et un atelier où les participants pouvaient apprendre à écrire leur prénom en coréen.

Les personnes s’étant inscrites par avance ont également pu participer à un atelier de cuisine tenu par la chef Lee Young Kyung du traiteur Misso. Puis, à partir de 11h, les participants de l’atelier maedup tenu par madame Ram Jang ont pu s’exercer à l’art des nœuds coréens.

L’atelier de cuisine (au fond) tenu par madame Lee Young Kyung et l’atelier de maedup tenu par madame Ram Jang. @KorehanP7

Un buffet préparé par le traiteur Misso était proposé à partir de midi. Chacun pouvait choisir trois plats différents afin d’avoir une vraie expérience de la cuisine coréenne. Au total, nous avons pu servir environ 150 personnes.

Les membres de l’association Korehan P7 servaient les 3 plats que les personnes choisissaient de goûter. @Korehan

Durant l’après-midi a eu lieu la diffusion d’un film « Dr. 사랑» (Dr. Sarang) réalisé par les élèves de la section coréenne lors de l’atelier cinéma du vendredi, suivi de démonstrations de danse K-pop (la musique pop coréenne) par le groupe « Mixin’souls » et un élève de l’Université inscrit en licence de coréen.

« Dr. 사랑 » (Dr. Sarang) a été réalisé avec du matériel amateur par un petit groupe d’élèves de la licence dont certains avaient déjà participé l’an dernier à l’atelier cinéma. Les scènes ont été tournées dans l’université, en extérieur et chez les amis ou la famille des participants. Ce projet a permis à des élèves de deuxième année de valider la matière projet professionnel personnel. L’ensemble de l’équipe a été confronté à différentes difficultés comme l’obtention par l’université du droit de filmer dans ses locaux, gérer l’emploi du temps de l’ensemble de l’équipe, et réaliser le montage du film avec des acteurs amateurs. La monteuse a su trouver des solutions pour donner un résultat propre et de qualité, que vous pourrez retrouver sur youtube.

La diffusion du film « Dr. 사랑 » s’est déroulé dans l’amphithéâtre 6C. @KorehanP7

« Mixin’Souls » est une association existant depuis 2016 et qui a pour but d’aider la jeunesse à travers les arts. L’association est ouverte à toutes formes d’arts pour lutter contre les discriminations. Elle possède plusieurs sections : une partie « crew » (danse), une partie « chant » et une partie « event » (accompagnement et organisation de concerts et festivals) et des projets cinéma sont également en court. Elle a pour devise « Teamwork always makes the dream work. » et accepte toute aide.

Démonstration de K-pop par l’association « Mixin’Souls » @KorehanP7

Au même moment, les personnes intéressées pouvaient réaliser des fleurs de lotus en papier dans le Hall Marguerite Duras grâce à l’association bouddhique Gilsangsa.

L’atelier de confection de fleurs de lotus. @KorehanP7

La journée s’est conclue avec l’annonce des gagnants d’un tirage au sort organisé pour les élèves de la section et un moment de karaoké et de danse. Les participants du concours pouvaient gagner des livres bilingues offerts par la librairie le Phénix, des bons pour des repas au restaurant « Little Seoul » ou un billet d’avion aller-retour offert par l’agence de voyage « Entre Paris et Séoul » qui a également tenu un stand tout au long de la journée pour apporter des renseignements aux personnes voulant organiser un voyage en Corée.

L’annonce des résultats du tirage au sort avec notre partenaire « Entre Paris et Séoul ». @KorehanP7

Les participants ont apprécié cette journée pleine de découvertes.

L’association Korehan P7 souhaite remercier l’ensemble de ses partenaires ainsi que tous les participants et espère les retrouver l’an prochain.

Amandine Pont, secrétaire de l’association Korehan P7
Pour le Réseau des Études sur la Corée

La cérémonie de remise du Prix Culturel France-Corée a eu lieu le lundi 4 juin à 18 heures à l’Ambassade de la République de Corée à Paris. À l’occasion de l’édition 2017, trois prix sont décernés à différents lauréats : Le Festival des 3 Continents de Nantes, Le Festival Corée d’ici de Montpellier, ainsi que Madame Okyang CHAE-DUPORGE, historienne d’art et enseignante de l’histoire de l’art coréen à l’INALCO (Institut national des langues et civilisations orientales, Paris).

© Agence Corée Presse Paris-ACPP

Le Festival des 3 Continents de Nantes a été créé en 1979 avec l’ambition de mieux faire connaître en France les œuvres cinématographiques en provenance d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine. Ce festival international a beaucoup contribué à la notoriété du cinéma coréen en programmant des cinéastes coréens dès le début des années 1980 en France.

Le Festival Corée d’ici de Montpellier consiste en un événement pluridisciplinaire dont la première édition a eu lieu en 2015. Il offre un bel aperçu de la richesse et de la diversité de la culture coréenne à Montpellier grâce à la ténacité et aux efforts déployés par Madame NAM Young-ho, danseuse et chorégraphe habitant cette ville depuis 25 ans.

Quand à Madame Okyang CHAE-DUPORGE, elle a joué un rôle important pour la sensibilisation du public français à l’excellence de l’art coréen à travers ses nombreux ouvrages sur le patrimoine culturel et l’histoire de l’art coréens publiés en France.

Ce prix a été fondé en 1999 à l’initiative de S.E.M. KWON In-hyuk, Ambassadeur de Corée, afin de récompenser les personnalités ou les institutions françaises ou coréennes du monde des arts et de la culture qui contribuent à mieux faire connaître en France la culture coréenne. 60 lauréats ont été récompensés à ce jour depuis 1999. Parmi ceux-ci, on trouve, entre autres, des personnalités très médiatisées telles que le chef d’orchestre Chung Myung-whun, le pianiste Kun Woo Paik, l’artiste équestre Bartabas, la chanteuse de jazz Nah Youn-sun, mais aussi des institutions méritantes telles que la Maison des Cultures du Monde ou la Cinémathèque française. Ont été également récompensés des éditeurs qui ont développé des collections de littérature coréenne, ou bien encore des chercheurs ou traducteurs peu connus du grand public mais qui ont cependant accompli un travail remarquable.

L’AFPEC est heureuse de vous convier à un salon des livres sur la Corée.

Plusieurs livres et revues dont les membres de l’AFPEC sont les auteurs seront présentés et discutés avec le public.

Cet événement se tiendra le vendredi 15 juin de 14h à 16h à la Maison de l’Asie, 22 avenue du Président Wilson, 75 116 Paris. Il sera suivi par l’AG de l’AFPEC à partir de 16h.

Programme du salon des livres sur la Corée

14h: Chae Okyang, Lee Ufan, espaces non-agis, éditions Cercle d’Art, 2017. Traduction en anglais Lee Ufan, Untouched Space, traduit par Rachel Zerner, éditions Cercle d’Art, 2017.

Présenté par Chae Okyang

14h20: Alain Delissen, Florence Galmiche et Pierre-Emmanuel Roux, Traduire et introduire les sciences sociales d’Asie, numéro hors série de la revue Tracés, 2017.

Présenté par Florence Galmiche et Pierre-Emmanuel Roux

14h40: Benjamin Joinau et Laurent Jeanpierre (dir.), La Corée, combien de divisions?, numéro spécial de Critique, n°49, février 2018.

 Présenté par Alain Delissen et Kim Kyung-mi

15h: Benjamin Joinau et Valérie Gelézeau, Urbanités coréennes, un spectateur des villes sud-coréennes, Séoul, L’Atelier des cahiers, octobre 2017.

Présenté par Valérie Gelézeau

15h20: Kim Hui-yeon, Le soft-power sud-coréen en Asie du Sud-Est. Une théologie de la prospérité en action, Bangkok, IRASEC, 2014

Présenté par Kim Hui-yeon

15h40: Yim Eunsil, Etre Coréens au Kazakhstan. Des entrepreneurs d’identité aux frontières du monde coréen, Paris, Collège de France, Collection Kalp’i – études coréennes, 2016.

Présenté par Yim Eunsil

En espérant vous y retrouver nombreux!

The First AUATK Conference
Korean Language Education in times of change: Integrating perspectives on Teaching and Research
Call for Papers
 

The Australian Association of Teachers of Korean (AUATK) is hosting the first AUATK Conference at the University of Sydney on 29 November–1 December 2018. The major aim of the conference is to bring together scholars, researchers, and educators to exchange and share research outcomes and ideas on teaching and learning Korean as a foreign/heritage language and discuss practical challenges and solutions.AUATK welcomes research papers in any area of relevant to language teaching and learning. We especially welcome academic papers which present well-researched aspects of connections between theory and practice so as to activate classes, accelerate Korean language learning process and to introduce innovations in language pedagogy.

If you wish to present a paper at the Conference, please send an abstract of your paper to the Conference Secretary Ms Kyoung Na Kim (Email: AUATKsecretary@gmail.com) by 19 August 2018.

The two forms to submit -Abstract Form and Personal Information Card- are attached to this email. Your abstract should be saved in the MS-Words format. The abstract should be within 300 words in English excluding a list of references. Personal details of authors will be in Personal Information Card only, while Abstract Form includes only the title of paper.All abstracts submitted will be reviewed through a double-blind reviewing process. Authors of selected papers will be notified by 3 September 2018, and be invited to submit their full papers by 31 October 2018 for the publication in the conference proceedings.The Conference Organising Committee would be able to provide accommodation to paper presenters from outside of the Sydney Metropolitan area including overseas paper presenters.
If you wish to make any further enquiry, please do not hesitate to contact the Conference Secretary.

Le RESCOR attribue une bourse postdoctorale en 2018 de durée déterminée de 12 mois (janvier à décembre) pour tout projet pouvant entrer dans le vaste domaine des études coréennes. Toutes les disciplines des sciences humaines et sociales sont donc concernées.

Elles ne permettent pas non plus d’avoir une charge de cours à l’université.

 

Éligibilité : Le candidat doit avoir soutenu un doctorat rédigé en langue française dans les cinq ans précédant l’année de candidature. La thèse, et le projet de post-doctorat, doivent s’inscrire dans le domaine des études coréennes.

Conditions

– Durée de la bourse : 12 mois, de septembre 2018 à août 2019

– Montant mensuel : 1500€ nets

Date limite de candidature : 18 juin 2018 

Composition des dossiers :

– Lettre de motivation circonstanciée décrivant précisément le projet (3 pages maximum)

– CV

– Le rapport de thèse

– Une lettre de soutien

Les dossiers de candidature incomplets ou ne correspondant pas à la description ci-dessus ne seront pas pris en compte. L’évaluation des candidatures sera assurée par un jury de sélection et les résultats seront communiqués en juillet.

Dossiers de candidature à adresser à : mylene.lacle@univ-paris-diderot.fr

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Depuis qu’en 2009 la section d’Études coréennes de l’Université Saint Clément d’Ohrid (St. Kliment Ohridski) de Sofia a pris son autonomie en devenant un département d’Études coréennes (Korean Studies Department), la langue et la culture coréennes connaissent un regain d’intérêt en Bulgarie. Les études coréennes à l’Université de Sofia se développent de manière remarquable et le nombre d’étudiants choisissant d’étudier la Corée s’est fortement accru. En 2018, le nombre d’étudiants du département d’Études coréennes a presque doublé par rapport aux années précédentes.

Photo 1 : Conférence du Prof. Han Kee Hyung de l’Université Sungkyunkwan, décembre 2017

 

Séminaires et conférences

De 2012 à 2016, le département a organisé annuellement un séminaire intitulé : « La Corée », dans lequel des enseignants-chercheurs en études coréennes sont intervenus devant les représentants du secteur de l’éducation secondaire, des institutions bulgares ou d’autres organismes. De plus, l’Université de Sofia est impliquée dans plusieurs projets à long terme concernant les deux Corées, comme par exemple l’étude des archives sur les relations bulgaro-coréennes (2012-2016), la mise en place d’un système associant éducation et recherche pour la diffusion et le développement des études coréennes en Europe de l’Est (2015-2020) ». Des conférences scientifiques nationales et internationales, des séminaires et des tables rondes sont organisés chaque année. Les publications issues du département d’Études Coréennes de l’Université de Sofia sont nombreuses – les enseignants-chercheurs travaillent sur des monographies, des recueils de recherche, des supports pédagogiques, des traductions en bulgare d’œuvres littéraires coréennes.

Photo 2 : Seminaire de recherche dans le département d’Études coréennes de l’Université de Sofia, 2017

Les enseignants du département prennent part à diverses formations et spécialisations en Corée pour améliorer leurs qualifications professionnelles (par exemple : la méthodologie de l’enseignement du coréen pour les étrangers ; l’étude des textes écrits en hanmun et leur traduction).

Mobilité et échanges

L’échange de conférenciers et d’étudiants entre la Bulgarie et la République de Corée est très actif. Dans le cadre de divers programmes, les spécialistes bulgares en études coréennes présentent des conférences en Corée ; de la même manière, des professeurs d’universités coréennes (comme l’Université Sungkyunkwan, l’Université Hanyang) viennent à l’Université de Sofia pour donner des conférences dans différents domaines. Bien que les bourses accordées par la Corée du Sud aux étudiants bulgares du département d’Études coréennes de l’Université de Sofia aient diminué, nous continuons d’envoyer en mobilité des étudiants pour des spécialisations en langue, ainsi que dans le cadre du master et du doctorat.

Photo 3 : Étudiants bulgares de quatrième année de Licence avec Dr. Choe Kwon Jin, professeur invité à l’Université Inha, janvier 2018

Le département d’Études coréennes a utilisé avec profit les possibilités d’échanges avec la République Populaire de Corée (RPDC) offertes par le Programme gouvernemental de coopération dans le domaine de l’éducation et de la culture entre la République de Bulgarie et la RPDC. Pendant la période 2011-2016, les professeurs et étudiants du département d’Études coréennes de l’Université de Sofia ont suivi à plusieurs reprises des formations à l’Université Kim Il Sung à Pyongyang. Sur une base réciproque, l’Université de Sofia a accueilli des spécialistes (étudiants, doctorants, professeurs) du département d’Études Bulgares de l’Université de langues étrangères de Pyongyang. Une telle coopération a abouti à la mise en place deux nouveaux thèmes de recherche consacrés à la Corée du Nord dans le cadre du programme des études coréennes depuis 2013 : « La langue coréenne en Corée du Nord » ; « Paradigmes sociopolitiques et culturels de la RPDC ». Ainsi, en Bulgarie, ont été étendues et repensées les frontières des « études coréennes » ainsi que la place qu’occupent les Corées dans les sciences humaines.

Le département d’Études coréennes est également actif dans le cadre du programme centre-européen d’échange universitaire (CEEPUS). Un échange bénéfique de conférenciers et d’étudiants a lieu régulièrement entre les villes de Sofia, Vienne, Prague, Varsovie, Bucarest, Bratislava.

De plus, ces dernières années, le programme « Erasmus + » a permis d’établir une coopération entre Sofia et les études coréennes présentes à Venise (Université Ca’Foscari), ainsi qu’avec l’Université Hankuk des langues étrangères à Séoul.

Photo 4 : Mobilité et échanges avec l’Université Sungkyunkwan, année académique 2015-2016

Depuis 2013, le département d’Études coréennes de l’Université de Sofia organise le TOPIK (Test of Proficiency in Korean), examen international de connaissance en langue coréenne, en partenariat avec les services de l’ambassade de la République de Corée. Le nombre de participants au TOPIK augmente chaque année. Les candidats proviennent de différentes villes de Bulgarie, ainsi que des pays voisins (Serbie, Roumanie…).

Depuis 2014, l’Institut du roi Sejong (Sejong haktang) a ouvert ses portes à l’Université de Sofia. Son directeur est le Professeur Habil. Alexandre Fedotoff, également directeur du Centre de Langues et Cultures Orientales (Centre for Eastern Languages and Studies). Des enseignants du département d’Études coréennes prennent une part active à l’administration de l’institut et à l’enseignement du coréen de sorte que, sur ce point, la coopération entre les deux institutions s’avère fructueuse.

Photo 5 : Mobilité et échanges avec l’Université Sungkyunkwan, année académique 2015-2016

En 2015, les études coréennes à l’Université Saint Clément d’Ohrid de Sofia ont fêté leur 20e anniversaire ! À cette occasion s’est tenue une grande conférence internationale rassemblant des participants venus de Bulgarie, de Corée du Sud, mais aussi de Russie, de Serbie, d’Autriche, de Hongrie.

Pour la période 2012-2016, la maquette de cours de la Licence et du Master a été renouvelée. De nouvelles unités d’enseignement ont ainsi été proposées telles que : « Arts traditionnels coréens » ; « Arts contemporains coréens » ; « Discussions et débats en langue coréenne » ; « Société coréenne » ; « Interprétation orale » ; « Histoire contemporaine de la Corée du Sud et du Nord à travers les archives bulgares de la Guerre froide » ; « Modèles de développement socio-économique en Asie de l’Est » ; « Cultures de la jeunesse coréenne » ; « Systèmes religieux de la Corée ».

En 2016, trois enseignants du département, tous francophones, ont été nommés maîtres de conférences : Mmes Yana Mancheva, Irina Sotirova et Yanitsa Ivanova.

Activités des étudiants et résultats obtenus

Depuis 2014, une « Journée de la culture coréenne » est organisée annuellement à l’Université de Sofia, où nos étudiants présentent plusieurs formes d’art : mise en scène théâtrale de contes coréens, musique coréenne (ensemble des « quatre percussions » samulnori reprenant des instruments traditionnels), danses… Des ateliers de jeux coréens traditionnels, de calligraphie, de cuisine coréenne et autres sont également organisés grâce à la participation active des étudiants.

Photo 6. Groupe d’étudiants bulgares en cours de samulnori, Corée du Sud, août 2017

Chaque printemps, un séminaire de recherche est organisé pour les étudiants et les doctorants à l’issue duquel sont publiés rapports et articles.

Photo 7. Présentation du groupe de travail des étudiants en Master sur les relations entre la Bulgarie et la RPDC à travers les archives bulgares, 2016

Pour le grand public est organisé chaque année depuis 2005 (14e édition en 2018) un concours d’art oratoire en langue coréenne que les étudiants de notre département remportent régulièrement.

Photo 8. Concours d’art oratoire en langue coréenne, 2016

Il faut également noter la mise en place récente d’un concours national de rédaction en langue coréenne consistant à produire un essai.

Photo 9. Concours national de rédaction en langue coréenne

En 2016 et 2017, nos étudiants avaient déjà pris part à un concours international à Vienne consistant à rédiger un essai en coréen, où ils avaient remporté les deuxième et troisième places, parmi plus de trente participants venus de dix pays différents. En 2017 et 2018, les étudiants du département d’Études coréennes ainsi qu’un de leurs professeurs ont participé avec succès en obtenant d’excellents résultats aux 2e et 3e concours international de discours en coréen (Korean Speech Competition) ainsi qu’à l’atelier des éducateurs, organisés à l’Université Babeș-Bolyai en Roumanie.

Photo 10. Lauréats bulgares des 2e et 3e prix aux 3e Concours international de discours en coréen, 2017, Roumanie

 

Un développement nouveau en Bulgarie

Une nouvelle formation en Licence et Master a été lancée en 2013 à l’Université de Sofia : « L’Asie de l’Est, du Sud et du Sud-Est », mettant l’accent sur l’étude des sociétés et des systèmes politiques et économiques de l’Asie. La Corée (les Corées) et la langue coréenne y sont largement représentées du fait de l’implication du département d’Études coréennes dans le programme.

Au cours de ces dernières années, l’intérêt pour la Corée s’est accru et demeure tangible dans tout le pays. De nouvelles filières de linguistique appliquée (cycle de Licence), LEA « anglais – coréen », LEA « bulgare – coréen », ont été ouvertes dans des universités de plusieurs villes de Bulgarie comme à l’Université Saints Cyrille et Méthode de Veliko Tarnovo, à l’Université Paisii Hilendarski de Plovdiv. À la consolidation et au développement de ces filières contribuent des conférenciers venant des Études coréennes de l’Université de Sofia, ainsi que des diplômés de notre université qui y assurent des cours. En outre, des conférences ouvertes de professeurs du département d’Études coréennes ont également lieu à l’Université du Sud-Ouest Neofit Rilski de Blagoevgrad, ainsi qu’à l’Université Thrace de Stara Zagora. Les cours de langue et de culture coréennes y attirent de plus en plus d’étudiants.

Souhaitons, au sein de cette belle dynamique nationale, que notre coopération avec les études coréennes du monde francophone se renforce et se développe !

Mars 2018
Raina Beneva, maîtres de conférences du Département d’études coréennes, Centre de langues et cultures orientales, Faculté des Lettres classiques et modernes, Université de Sofia Saint Clément d’Ohrid
Pour le Réseau des Études sur la Corée
 
Le Réseau des Études sur la Corée a le plaisir de publier l’interview avec Julia Poder, étudiante en Master 2 – LLCER Études coréennes parcours professionnel co-habilité INALCO-UPD, stagiaire du RESCOR en mai-août 2017, prise les 1er juin & 11 juillet 2017.
 

© Le Réseau des Études sur la Corée & l’université Paris Diderot

En août 2017, je suis partie en Corée du Sud afin d’effectuer mon second échange universitaire et de rédiger mon dernier mémoire de recherche de master. J’ai donc passé près de cinq mois à l’Université Nationale de Séoul en fréquentant les cours et les étudiants du département de littérature coréenne. J’ai cherché à mettre à profit cette nouvelle expérience pour construire un sujet de recherche pertinent, non seulement dans le champ des études coréennes en France, mais aussi dans celui des études littéraires en Corée. Lors de mon séjour, j’ai, en effet, pu constater des différences dans la méthodologie et le contenu de l’enseignement littéraire en France et en Corée. Enfin, en Corée même, il existe également des conceptions différentes de la littérature entre le monde académique et le « monde littéraire » : une institution composée d’auteurs, d’éditeurs et de critiques. La découverte de ces nuances m’a permis de repenser mon projet de recherche.

I- Repenser mes sources à la lumière de mon expérience coréenne

Au cours de mon semestre d’échange, l’un de mes premiers contacts avec le monde académique coréen a été un cours de critique de littérature moderne. Ce cours m’a permis de solidifier mes connaissances dans l’émergence de la littérature coréenne dite moderne, mais aussi de me confronter à de nouvelles méthodes de travail et de recherche. En effet, la place donnée à la présentation des théories et aux comptes rendus d’articles dans les exposés et les mémoires en Corée est beaucoup plus importante qu’en France. J’ai été impressionnée par l’étendu des connaissances de mes camarades en terme de théories littéraires coréennes, mais aussi largement étrangères, des critiques américains aux critiques français. Cette observation a ouvert ma réflexion sur la place, non seulement de la littérature étrangère, mais aussi des théoriciens étrangers, chez les auteurs, les critiques et l’enseignement de la littérature en Corée. Cela m’a également permis de repenser la question de l’influence étrangère sur la littérature en Corée, non pas comme un phénomène circonscrit, mais comme un système bien plus généralisé, voire banalisé. Peut-on parler de simple influence quand tous les étudiants en littérature en Corée sont familiers de théoriciens et de critiques étrangers, voire en ont une connaissance plus précise, ou plus encyclopédique, que les étudiants des autres pays ? D’autant plus lorsque l’on considère que beaucoup des auteurs de la scène contemporaine coréenne ont eux-mêmes suivi ces formations. Cette expérience m’a donc orienté vers un élargissement de mes recherches, ne puisant pas seulement mes sources dans les ouvrages de critiques coréens, mais également dans ceux de théoriciens étrangers connaissant un vif succès dans le monde académique coréen.

II- L’élaboration d’un projet de recherche autour du sens de l’humour dans la littérature coréenne

Pour mon dernier travail de recherche en master, qui devra préfigurer mon projet de thèse, j’avais à cœur de me pencher sur deux thèmes qui ont toujours été au centre de mon intérêt pour la littérature coréenne : l’humour et les nouvelles contemporaines. Or, ce sont des sujets difficiles à aborder en Corée où mon professeur a déclaré un jour n’accepter des sujets d’exposés que sur des auteurs déjà décédés. J’ai donc commencé très tôt dans le semestre à fréquenter la bibliothèque de l’université qui, en plus d’offrir un très grand nombre d’ouvrages, permet de comprendre quels sont les sujets les plus mis en valeur dans les études littéraires. Dans mes lectures, j’ai réalisé que l’humour était très présent dans les nouvelles, notamment de Park Min-gyu et de Ch’ŏn Myŏng-gwan, mais aussi chez Kim Ae Ran, ou Lee Kiho. Cet humour fait office de contrepoint, en parallèle de sujets graves et d’éléments de culture populaire à la limite du trivial. Ce type de fonctionnement se rapproche de la satire, c’est pourquoi j’ai d’abord orienté mes recherches autour de cette dernière, avec des auteurs tels que Ch’ae Man Sik. Cependant, si la satire a une tradition importante en Corée, elle ne s’est jamais départie d’un didactisme moralisateur, la littérature restant avant tout un outil d’enseignement. Pourtant, les auteurs de la génération 386 semblent avoir rompu avec cette tradition, pour proposer un humour qui interroge bien plus qu’il ne dicte. J’ai donc cherché une explication à cette transition en posant la question du contexte d’écriture. Ainsi, j’ai commencé à élargir mes recherches non seulement à la littérature coréenne, mais aussi à l’introduction de la culture de masse et de la culture américaine dans les années 1990 ainsi qu’à l’histoire de l’humour et du rire en Corée. Souhaitant aborder un sujet qui sortait du domaine purement académique, j’ai dû repenser l’objet de mes recherches, l’étendre au-delà du cadre universitaire, en allant chercher des témoignages contemporains sur les auteurs, en parallèle de mes lectures académiques. Je me suis autant intéressée à la réception critique de Park Min-gyu et de Ch’ŏn Myŏng-gwan, qu’aux études dont ils font l’objet.

Image 1. Photo d’une salle de la bibliothèque de l’université nationale de Séoul

III- Dépasser la frontière entre les mondes académique et littéraire

Au cours du semestre et en me liant avec les étudiants coréens, j’ai réalisé qu’une partie importante de leurs études et de leurs recherches n’avait pas lieu en cours, mais dans ce qu’ils appellent, utilisant le terme anglais, des study group, des groupes d’études. C’est ainsi que j’ai rejoint l’un de ces groupes informels. Nous avons décidé de prolonger le sujet de notre cours et d’étudier la critique de la littérature contemporaine en Corée. À cinq, nous nous rassemblions chaque semaine afin de débattre après que l’un de nous ait fait un compte-rendu sur un thème choisi. Cette expérience m’a réellement permise de comprendre la manière dont les étudiants de mon âge envisagent la littérature, passée, mais aussi celle bien vivante au cœur de mes recherches. J’ai pu  discuter avec eux de mon projet, ils m’ont conseillé sur les auteurs de mon corpus, m’ont indiqué des ouvrages et nous avons également participé à des lectures et des rencontres d’auteurs. Une des plus notables a eu lieu le 27 octobre 2017 dans un café littéraire à Séoul, où nous avons assisté à une lecture croisée de poèmes coréens et de leurs traductions françaises.

Image 2. Affiche de l’événement

Image 3. L’auteur Kim Haeng sook (à droite) et d’un des traducteurs présents Yi T’ae yŏn (à gauche)

Ma participation à ce groupe d’étude m’a beaucoup aidée dans la construction de mon sujet, car elle m’a fait réfléchir sur la division qui existe en Corée entre la littérature contemporaine et le monde académique. Mais cela m’a également permis de prendre la mesure de l’engagement de mes camarades coréens dans une réflexion contemporaine sur la littérature. Ils sont le lien entre le milieu académique et le monde littéraire professionnel. Cette division des mondes littéraires en Corée permet des échanges vifs et des débats autour de différentes conceptions de la littérature toujours en mouvement.

***

Grâce à la bourse accordée par le RESCOR, j’ai pu mettre à profit l’intégralité de mon semestre d’échange pour approfondir mes connaissances littéraires coréennes et pour élaborer mon sujet de recherche de M2 mais aussi de thèse. J’ai choisi d’interroger la fonction de l’humour dans les nouvelles coréennes contemporaines, comme résistance, dissensus et création d’un espace alternatif de parole. Pour cela je m’appuie sur des articles coréens et sur les théories de Michel Foucault et Jacques Rancière. En effet, mon séjour en Corée m’a permis de réaliser à quel point l’expression de « monde littéraire » prend tout son sens quand les textes et les théories dépassent les frontières. Le « monde littéraire » n’est plus ce domaine, professionnel, d’entre-soi, mais cet espace d’échange et de rencontre entre des influences et des conceptions différentes de la littérature. C’est pourquoi, je souhaite intégrer cette dimension globale dans mes recherches, explorant l’utilisation de la culture populaire et étrangère mise au service du contrepoint humoristique dans les nouvelles, comme symbole du dynamisme et des changements qui marquent la nouvelle génération d’écrivains coréens.

Marion Delarche
M2 LLCER Coréen – Université Paris Diderot, Paris 7
Échange à l’Université Nationale de Séoul

Renouant avec les cafés littéraires ou cafés philo, une tradition française qui a eu ses lettres de noblesse aux XVIIIe et XIXe siècles, l’Ambassade de France et l’Institut français de Corée en partenariat avec  l’Atelier des Cahiers, lancent le 30 mai 2018 les « Soirées de Hapdong », cycle de rencontres-discussions qui se tiendront une fois par mois à la Résidence de France.

Le principe est simple : donner la parole à des artistes, des écrivains, des penseurs, des faiseurs, vivant en Corée ou à des Coréens ayant vécu en France qui ont en partage cette expérience unique de vivre et de créer ailleurs. Chaque mois, deux intervenants, français et coréen, échangeront ensemble et avec le public sur un thème lié à leur discipline.

La première édition des « Soirées de Hapdong » se tiendra le mercredi 30 mai 2018 à 20h00 à la Résidence de France sur le thème « Etre artiste à l’étranger ». (interprétation simultanée français-coréen).

Animée par Benjamin Joinau, directeur de l’Atelier des Cahiers, elle réunira Elodie Dornand de Rouville, artiste, et Chung Soyoung, artiste, toutes deux s’étant rencontrées à l’Ecole des Beaux-arts de Paris, pour échanger ensemble et partager avec le public leurs expériences.

Les participants pourront poser leurs questions avec leur smartphone grâce à une application interactive (Pigeonhole Live).

Les inscriptions, obligatoires,  sont limitées à 100 personnes et se font en ligne à l’adresse suivante :
www.institutfrancais-seoul.com/portfolio-item/des-mots-pour-le-dire-des-mots-pour-le-vivre-des-mots-des-mondes.

Intervenants

Chung Soyoung, vivant à Séoul et ayant étudié à l’Ecole supérieure des Beaux-arts de Paris, s’intéresse tout particulièrement aux études géologiques. Dans sa pratique, elle examine les couches de temps sous-jacentes présentes dans la formation des espaces sur le territoire urbain qui l’entoure et interroge la notion de séparation, notamment entre la Corée du Nord et la Corée du Sud. Beaucoup de ses installations, œuvres vidéo se concentrent sur cet état suspendu induit par le processus de formation que l’on peut trouver dans des espaces artificiels et naturels. Dans son travail récent, elle a étudié les aspects politiques et l’histoire des matériaux locaux dans la zone démilitarisée coréenne (DMZ).Elodie Dornand de Rouville, diplômée des Beaux-arts de Paris et arrivée pour la première fois en Corée en 2002 par le biais d’un échange universitaire. Multipliant les matériaux – sérigraphies, installations, dessins, peintures, mix-média, graffiti-paper, sound-mapping – et les perspectives, Elodie Dornand pose un regard polymorphe et dessine à la fois un portrait jubilatoire et une archéologie délicate de cette société coréenne et par extension de notre monde, de sa fragilité, voire de son extinction.

Benjamin Joinau est docteur en anthropologie culturelle spécialisé en études coréennes. Il est chercheur associé au Centre d’études coréennes (CRC) à l’EHESS, Paris, et maître de conférences à l’université Hongik, Séoul. Il vit et travaille en Corée du Sud depuis 1994. Sa thèse de doctorat analysait les régimes d’altérité dans le cinéma coréen. A travers l’herméneutique du matériau cinématographique et désormais de villes sud- et nord-coréennes, il explore les représentations et les pratiques dans la sphère publique coréenne (régimes de visibilité et d’invisibilité, micro-pratiques en agriculture urbaine, sémiologie des formes spatiales, etc.). Il est l’auteur de nombreux articles et ouvrages en français, anglais et coréen. Il est également directeur de la maison d’édition l’Atelier des Cahiers (www.atelierdescahiers.com) et lauréat du Prix culturel France-Corée 2014. 

Intervenants

Chung Soyoung, vivant à Séoul et ayant étudié à l’Ecole supérieure des Beaux-arts de Paris, s’intéresse tout particulièrement aux études géologiques. Dans sa pratique, elle examine les couches de temps sous-jacentes présentes dans la formation des espaces sur le territoire urbain qui l’entoure et interroge la notion de séparation, notamment entre la Corée du Nord et la Corée du Sud. Beaucoup de ses installations, œuvres vidéo se concentrent sur cet état suspendu induit par le processus de formation que l’on peut trouver dans des espaces artificiels et naturels. Dans son travail récent, elle a étudié les aspects politiques et l’histoire des matériaux locaux dans la zone démilitarisée coréenne (DMZ).

Elodie Dornand de Rouville, diplômée des Beaux-arts de Paris et arrivée pour la première fois en Corée en 2002 par le biais d’un échange universitaire. Multipliant les matériaux – sérigraphies, installations, dessins, peintures, mix-média, graffiti-paper, sound-mapping – et les perspectives, Elodie Dornand pose un regard polymorphe et dessine à la fois un portrait jubilatoire et une archéologie délicate de cette société coréenne et par extension de notre monde, de sa fragilité, voire de son extinction.

Benjamin Joinau est docteur en anthropologie culturelle spécialisé en études coréennes. Il est chercheur associé au Centre d’études coréennes (CRC) à l’EHESS, Paris, et maître de conférences à l’université Hongik, Séoul. Il vit et travaille en Corée du Sud depuis 1994. Sa thèse de doctorat analysait les régimes d’altérité dans le cinéma coréen. A travers l’herméneutique du matériau cinématographique et désormais de villes sud- et nord-coréennes, il explore les représentations et les pratiques dans la sphère publique coréenne (régimes de visibilité et d’invisibilité, micro-pratiques en agriculture urbaine, sémiologie des formes spatiales, etc.). Il est l’auteur de nombreux articles et ouvrages en français, anglais et coréen. Il est également directeur de la maison d’édition l’Atelier des Cahiers (www.atelierdescahiers.com) et lauréat du Prix culturel France-Corée 2014.

Les prochaines « Soirées de Hapdong » se tiendront :

  • Le mercredi 6 juin 2018 : « Les Corées du Nord et du Sud comme terrain.de.recherche » : discussion avec Elisabeth Chabanol, responsable de l’Ecole Française d’Extrême Orient à Séoul et directrice de la mission archéologique à Kaesong etKwang Cho, professeur d’histoire coréenne à Korea University. Inscription
  • Le mercredi 11 juillet 2018 : « Les mots à la bouche : 600 ans d’écriture gastronomique en Corée » : discussion avec Laurent Dallet, chef du restaurant le Chef Bleu, et Jongwook Hwang, traducteur du Viandier de Guillaume Taillevent. Inscription

Ambassade de France en Corée
Service de coopération et d’action culturelle – Institut français
문화교육과학교류협력과 – 주한 프랑스문화원 | 주한 프랑스대사관

13F, Woori Bldg, 42, Chilpae-ro, Jung-gu, Seoul 04512
04512 서울시 중구 칠패로 42 우리빌딩 13층

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Academy of Korean studies Inalco Université Paris Diderot-Paris 7 EHESS