Actualités

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A l’occasion de la parution de la nouvelle publication Asia Trends conçue pour mieux comprendre les dynamiques régionales et globales vues d’Asie, l’Inalco, Courrier international et Asia Centre organisent une table-ronde à la rencontre de la démarche éditoriale et des auteurs animée par Eric Chol, rédacteur en chef et Agnès Gaudu, chef du service Asie de Courrier International. Le dossier du premier numéro porte sur le défi terroriste à travers l’Asie. Le reste de l’actualité (nucléaire, corruption, climat, monnaie, vie politique, extrémismes) est ensuite analysé au travers des prismes chinois, japonais, coréen, sud-est et sud-asiatique.

Vendredi 9 juin 2017  de 11h00 à 13h30

INaLCO (Amphi 7) – 65, rue des Grands Moulins 75013 Paris

Inscription, information et commande: contact@centreasia.eu

La section d’études coréennes de l’Université Paris Diderot recrute

un Attaché temporaire d’enseignement et de recherche (ATER) pour l’année universitaire 2017-2018.

La campagne de recrutement est lancée jusqu’au 12 juin 2017 inclus.

Pour connaître les conditions de dépôt de candidature et s’inscrire, cliquez ici:

https://www.univ-paris-diderot.fr/recrutements-et-concours/recrutement-des-ater

Soutenance de thèse de Seong Tae SON :

« Séoul : formations et transformations du centre ancien et du quartier de Gangnam »

Sous la direction de Mme Nathalie Lancret et M. Pierre Clément

Date : 12 juin 2017, 14h30

Lieu : ENSA Paris-Belleville, salle des enseignants, 60 bd de la Villette 75019 Paris

Thèse en vue de l’obtention du grade de docteur de l’Université Paris-Est, Ecole doctorale ville, transports et territoires / Discipline : Aménagement de l’espace, urbanisme

Laboratoire de rattachement : IPRAUS/UMR AUSser 3329

Jury :

Mme Cristiana MAZZONI, Professeur à l’ENSA de Strasbourg, directrice du laboratoire de recherche du laboratoire de recherche AMUP (Architecture, Morphologie/Morphogenèse Urbaine, Projet), HDR, Rapporteur.

M. Rémi PAPILLAULT, Professeur à l’ENSA de Toulouse, HDR, Chercheur au LAR (Laboratoire de Recherche en Architecture), Rapporteur.

M. Alexandre GUILLEMOZ, directeur de recherche émérite, EHESS, Examinateur.

Mme Nathalie LANCRET, directrice de recherche au CNRS, HDR, directrice de l’UMR AUSser 3329, Directrice de thèse.

M. Pierre CLEMENT, professeur honoraire, ENSA Paris-Belleville, HDR, chercheur associé au Laboratoire IPRAUS (Institut Parisien de Recherche Architecture Urbanistique et Société), Directeur de thèse.

Résumé de la thèse : Cette étude a pour but de comprendre Séoul, capitale de la Corée du sud, du point de vue de la forme urbaine. Séoul, qui se situe en Asie de l’Est, est connue comme une ville historique majeure à laquelle furent appliqués des traditions de production et de gestion des villes ainsi que des modèles de ville propres à cette aire de civilisation, hérités de l’époque ancienne. Elle a subi des extensions accélérées et connu des transformations radicales à l’époque moderne, notamment depuis les années 1960.

La forme urbaine actuelle de Séoul nous montre plusieurs aspects complexifiés et subtiles à lire: ceux bien lisibles d’une part et ceux peu lisibles d’autre part. Pour comprendre la forme urbaine de Séoul, qui comprend tous ces aspects, nous avons naturellement choisi d’étudier d’abord le centre ancien historique de la ville. Nous avons examiné sa forme urbaine ancienne et la transformation de cette dernière à travers des analyses formelles autour des points suivants: les rapports entre la forme urbaine et le modèle de capitale des Zhouli, le fengshui, et les traditions de production et de gestion des villes en Corée; puis les rapports entre la forme urbaine et la topographie particulière « du fengshui » de Séoul et le système du Bang-Dong. Nous avons par ailleurs prêté attention au dispositif structural particulier des B.A.C.C. et du réseau viaire arrière apparu dans le centre ancien et examiné également la forme urbaine au niveau du tissu urbain. Ensuite, pour comprendre la forme urbaine « moderne » de Séoul, nous avons sélectionné le quartier de Gangnam et l’avons analysé plus ou moins selon les même points que ceux cités précédemment. Enfin, nous avons mis en avant des rapports entre la forme urbaine historique du centre ancien et celle moderne du quartier de Gangnam. Dans cette recherche nous nous sommes penché sur l’identification en premier lieu de l’entité de la forme urbaine de Séoul, puis des caractéristiques de cette dernière, en utilisant des méthodes d’analyse « pratique » de la forme urbaine développées en Europe.

A travers cette étude, nous avons pu déduire le fait que dans le passé la ville de Séoul a possédé des caractéristiques formelles urbaines particulières telles que la hiérarchie, l’introversion, la dualité, etc, qui peuvent être considérées comme des « spécificités formelles séouliennes », et qu’une grande partie de ces qualités se succédaient dans le centre ancien actuel transformé et le quartier moderne de Gangnam.

https://umrausser.hypotheses.org/5821?utm_source=alert

Cycle « Paroles de créateurs »

Aventures de la poésie

Rencontre avec les poètes sud-coréens PARK Sangsoon et LEE Sumyeong

Animée par : KOO Moduk (Inalco) et JEONG Eun Jin (Inalco)

Lundi 12 juin 2017 à partir de 14h
INaLCO / Les Salons

2 rue de Lille 75007 Paris

AFFICHE (PDF)

http://www.inalco.fr/ evenement/cycle-paroles- createurs-aventures-poesie- rencontre-poetes-sud-coreens- park-sangsoon-lee

Nous avons le plaisir de vous convier à une rencontre signature exceptionnelle à l’occasion du lancement du livre

« LEE UFAN espaces non-agis »

par Okyang Chae-DUPORGE
récemment publié aux Éditions Cercle d’Art
 
Signature en présence de l’auteure et l’artiste
 
Le jeudi 22 juin 2017 de 18h 30 à 21h
 
ARTCURIAL Librarie d’Art
7 Rond Point des Champs Élysées
75008 Paris
 
 La Compagnie CONTREVENT présentera, pour la première fois en France, la pièce de théâtre coréenne

« LA FEE DANS LE MUR »,

de l’auteur BAE Samsik,  

traduite & interpretée par Isabelle HIGNETTE (diplômée d’un Master études coréennes de l’UFR LCAO).

Mise en scène & musique live : Elodie COUDERT. 

Le vendredi 23 juin à 19h30 
au théâtre de la MPAA Broussais

100 rue Didot Paris 75014

Ce monologue polyphonique, agrémenté de musique, danse et vidéo, conte l’histoire, tantôt dramatique et tantôt comique, d’une famille de résistants coréens.
 

Réserver vos places ICI !

Et n’oubliez pas d’inviter vos amis !
Renseignements complémentaires : lafeedanslemur@gmail.com
 
Colloque

« Genre et nations partitionnées »

 14 et 15 décembre 2017 – Maison des Sciences de l’Homme 

La « communauté imaginée » qu’est la nation mobilise les symboles les plus archétypaux pour se représenter dans les arts et les médias populaires et ces symboles sont le plus souvent genrés – que l’on pense à la Marianne de la jeune République française. En plus d’être l’écho du genre grammatical des valeurs de cette république dont elle est l’allégorie, Marianne est la figure de l’Alma Mater, à la fois nourricière et protectrice, qualités essentielles d’un Etat-nation ou d’un régime politique. Mais comment se pense une nation divisée politiquement par une partition ?

Allemagne, Inde-Pakistan-Bangladesh, Corée, Vietnam, Israël-Palestine, Yougoslavie – les cas de figure sont divers, mais montrent que la partition renvoie spontanément à des représentations polarisées autour de relations genrées et hiérarchisées. De manière allégorique, celle-ci peut prendre la figure du frère et de la sœur, de la mère et du fils, même si le plus souvent, l’image du couple marié ou amoureux cherchant à se réunir est prédominante. Cependant, le binôme à (ré)apparier n’est pas le seul mode de symbolisation genrée de la division nationale. La partition, en tant que processus même, génère des violences, qui sont fondamentalement structurantes des rapports homme-femme aussi bien au niveau des pratiques que des représentations (Ivekovic 1998 ; Das 1996 ; Spivak 1987). En particulier, les femmes, porteuses et garantes de l’identité ethnique, sont couramment l’objet de violences sexuelles. Le viol, l’humiliation, la souffrance, le deuil (mari, enfants) infligés aux femmes en situation de partition en font le symbole non plus seulement d’une partie, mais du tout de la Nation divisée. Les femmes sont ainsi souvent investies, dans ces situations de division, d’un enjeu symbolique où se jouent, en plus des identités genrées, les identités collectives et leurs représentations. Ces dernières sont rarement monolithiques et font elles-mêmes l’objet de combinaisons variées et concurrentes, révélant la dynamique qui se joue au niveau de l’imaginaire d’une communauté quand elle est confrontée à une division interne. Plus que des symboles isolés, ce sont des mises en récit complexes que nous devons appréhender dans leur diversité narrative.

Ce sont ces processus de symbolisation narrative, à la fois anthropologiques et historiques, que nous souhaitons analyser à travers les productions culturelles de pays en situation de partition. Nous espérons ainsi, par cette approche comparative, repérer des invariants tout en proposant des typologies narratives où la différence genrée, en particulier l’image des femmes, est requise, reproduite, peut-être transformée, afin de penser un autre type de différence, celle qui se cristallise quand une nation est divisée et séparée. Nous serons en particulier sensibles aux différentes formes de représentations en fonction de leurs modes de production (institutionnel, individuel), de leur diffusion et de leur réception, afin d’éviter la simple étude de contenu décontextualisée.

Ce colloque interdisciplinaire et comparatiste, qui souhaite accueillir spécialistes des littératures, des productions culturelles et de l’histoire des idées, historiens et anthropologues travaillant sur différentes aires culturelles et contextes historiques, vise à interroger les partitions et les divisions nationales d’un point de vue genré. Il s’intéressera particulièrement aux représentations comme témoin de ces assimilations imaginaires : littérature, cinéma, arts performatifs, arts plastiques seront les supports de nos réflexions.

Axes possibles :

Les communications proposées, d’une durée de 20 minutes, pourront porter sur les axes thématiques suivants :

  • Genre et partitions comparées ;
  • Représentations genrées de la nation partitionnée : littérature, cinéma, arts plastiques, arts performatifs ;
  • Imaginaires nationalistes du corps féminin ;
  • Guerre civile, colonisation et violence genrée ;
  • Genre et constitution des états-nations.
Modalité de soumission :

Les propositions, rédigées en français ou en anglais, comprendront un résumé de 300 mots environ et une notice biographique de 100 mots, sur une même page.

Elles sont à envoyer avant le 15 septembre 2017 à l’adresse suivante : anne.castaing@ehess.fr

Les résultats de l’appel seront notifiés entre le 30 septembre et le 15 octobre.

Organisation :

Anne Castaing (CNRS/CEIAS) et Benjamin Joinau (Hongik University, Séoul – CRC)

Comité scientifique à confirmer

En guise de propos introductif, il me semble important de souligner le rôle du RESCOR dans ma trajectoire personnelle. L’atelier « matériaux pour l’enseignement sur la Corée » à Aix-en-Provence (mai 2013) fut l’occasion pour moi d’entrer dans la sphère des études coréennes francophones. Depuis, les membres, les événements et le support du RESCOR m’ont aiguillé dans mon parcours académique, mes axes de recherche et m’ont donné accès à un très grand nombre de ressources. Je remercie donc le réseau et ses membres pour leurs initiatives et leur action !

Le texte qui suit et les remarques qu’il contient sont issus de mes carnets de recherche où j’ai consigné sur une base quotidienne mes trouvailles, idées et impressions. Mon séjour en Corée du Sud de juin à septembre 2016 avait pour objectif de rassembler des documents de première main, dans divers lieux de conservation d’archives. Le sujet initial, situé dans le domaine de l’histoire de l’éducation, portait sur les cursus d’instituteurs à partir d’une école primaire à Jinju, dans le sud du pays, afin d’analyser les mobilités de ce groupe professionnel (entre 1895 et 1938). L’imagination autour du sujet n’a pas entièrement résisté à la réalité des archives, ce que je décris plus bas. Avant mon arrivée sur place, j’avais identifié et opéré des choix de lieux à visiter absolument, répartis entre Séoul, Jinju et Changwon. Le choix s’est principalement fait à partir du nombre d’archives disponibles et de la proximité géographique ou administrative des lieux avec mon sujet. Séoul regorge de ressources administratives sur la période coloniale, sur le Gouvernement général de Corée et ses organes éducatifs, notablement à la Bibliothèque nationale de Corée. Changwon est le centre archivistique de la province du Gyeongsang du Sud (Kyŏngsangnamdo) en histoire de l’éducation. Enfin, Jinju est la ville que j’ai décidé d’explorer pour mon sujet. Plus précisément je me suis intéressé à une de ses écoles primaires qui figure parmi les plus anciennes de Corée (1895) et à l’école normale qui y est fondée pour former des maîtres en 1923. Mon temps s’est réparti entre les trois villes de la façon suivante : une semaine à Jinju et trois semaines à Changwon en juillet, les deux mois restants à Seoul.

Au cours de mes visites dans les lieux choisis, j’ai eu le loisir d’observer des politiques de conservation et d’accueil différentes, ce qui constitue une des expériences les plus enrichissantes de mon séjour. Les archives de Changwon, les premières auxquelles je me suis rendu, ont déroulé un véritable tapis rouge : accueil chaleureux, visite guidée du centre, don d’ouvrages généralistes sur l’éducation dans le Gyeongsang du Sud, accès au listing papier de toutes les archives, discussion sur les pistes possibles, numérisation en haute qualité des sources choisies, contact permanent et rapide, encore récemment. Le centre est situé dans les locaux d’une école primaire de la ville, en périphérie urbaine, son taux de fréquentation est de ce fait très variable, ce qui permet une prise en charge des visiteurs personnalisée. Inversement, le musée de l’Université normale de Jinju est situé au sein d’un important complexe, le Centre pour la culture éducative (Kyoyuk munhwagwan). Le personnel est donc réparti entre une multitude de tâches, la partie archivistique n’étant pas la plus importante. L’accueil y fut excellent mais la consultation d’archives plus procédurale, de l’obligation logique de porter des gants à celle de donner une multitude d’informations privées en plus des informations sur le sujet de recherche. Le temps disponible pour consulter les archives et la possibilité de prendre des photos firent aussi l’objet d’une procédure écrite. Cependant, un hasard de lieu et de calendrier m’a fait rencontrer le directeur du centre, alors que je visitais le musée de l’université. J’ai bénéficié d’une visite guidée personnalisée et d’un entretien informel d’une trentaine de minutes, riche en pistes de réflexion sur la moralité de l’instituteur, aujourd’hui comme il y a quatre-vingts ans. Si cela n’était pas déjà le cas, j’ai pu constater la part que joue le hasard dans une recherche. La Bibliothèque nationale de Corée se situe quelque part sur l’axe procédural entre ces deux institutions : il suffit de prendre le temps d’une inscription initiale avec la possibilité de choisir entre une carte à la journée et une carte à l’année avant de faire une demande électronique de consultation d’un ou plusieurs documents depuis les ordinateurs ou l’application mobile, récupérable à la banque du rez-de-chaussée en principe. Outre les centres cités, mes recherches m’ont mené vers d’autres structures de taille variable, des archives de la bibliothèque centrale de l’Université nationale de Séoul et de son département de formation des instituteurs à des archives privées chez des particuliers qu’il m’aura fallu appeler et rencontrer avant que ceux-ci ne m’ouvrent leurs portes. Les sources ne se trouvant pas toujours (voire souvent) à l’endroit souhaité, il est facile de s’éparpiller par nécessité ou « gourmandise » et il m’a donc semblé important de consigner scrupuleusement le lieu de conservation de chaque document, dans le but de ne pas en perdre la trace.

Le traitement des listes d’archives disponibles à Changwon a orienté le reste de mes recherches. Comme évoqué précédemment, il s’agit du centre régional pour la collecte des archives liées à l’histoire de l’éducation de l’ensemble de la province, ce qui en faisait un point de référence pour créer une topographie du type de sources disponibles. Force fut de constater qu’il m’aurait été difficile de traiter le sujet initial centré sur une étude des cursus et des carrières des instituteurs : il existe un déséquilibre général entre la quantité d’archives concernant les étudiants (facilement organisables en corpus et nombreuses) et celle sur les instituteurs (disséminées et peu nombreuses). J’emploie le terme difficile et non pas impossible car c’est l’éparpillement, plutôt que le faible nombre de documents qui a influencé l’adaptation de mon sujet. J’ai dû et pu m’adapter assez rapidement puisque j’ai découvert parmi les sources disponibles à Changwon et traitant des instituteurs un type de document intéressant, des mémento (pimangnok) imprimés par l’Ecole normale de Chinju entre 1941 et 1944, de la taille d’un petit carnet (such’ŏp). Ces mémentos dont la taille varie entre trente et deux cent pages traitent de sujets difficiles et vagues (l’unité de la Corée et du Japon) et de considérations plus techniques et/ou normatives sur le travail d’instituteur, du port de l’uniforme à la conservation du matériel de classe en passant par le salaire et les avantages de la fonction. Des informations renseignées par leurs propriétaires me permettent d’établir qu’il s’agit de documents distribués par l’École normale à ses élèves. Après avoir exploré les sommaires, j’ai tenté de vérifier sinon la représentativité, du moins la récurrence de ce type de document dans d’autres fonds d’archives : j’ai trouvé des documents similaires au musée de l’École normale de Jinju, mais aucun dans les centres d’archives visités à Séoul, ce qui pourrait indiquer un ancrage local de ce format « mémento ». En revanche, j’ai pu trouver dans tous les centres d’archives un grand nombre de documents sur le thème général de mon nouveau corpus, la morale, plus précisément la rectitude attendue de la part des instituteurs dans l’exercice de leur travail. L’ensemble du corpus de sources primaires en japonais, concernant la péninsule, ne me permet pas de traiter des trajectoires professionnelles des instituteurs sur le long cours mais il autorise une analyse de l’exercice du métier d’instituteur sur la base d’aspects variés (tenue d’une classe, activités, règlements de la profession, philosophie générale du métier). Cette adaptation du sujet a exercé une influence sur la bibliographie, la méthode d’analyse — je passe d’une approche prosopographique à une étude qualitative restreinte à quelques documents — et laisse des questions en suspens, notamment sur la situation des instituteurs japonais en métropole ou bien encore le respect des règles édictées dans certains mémentos, en somme l’éternel rapport entre normes et pratiques.

師道 (사의 도, saŭi to): La rectitude du maître, 1943, École normale de Jinju. ©Jean-Baptiste ALARY

À titre d’ouverture pour de futurs bénéficiaires de la bourse RESCOR en études coréennes, trois choses me paraissent importantes lors d’un séjour de recherche et j’ai essayé de les mettre en application durant mes trois mois en Corée : mieux vaut trop noter que pas assez. Prendre des notes plutôt que de faire confiance à sa mémoire est donc un investissement judicieux. Ensuite, la recherche une fois sur place puis le maintien de contacts sont indispensables pour assurer la viabilité de la recherche de documents ou d’entretiens. L’usage du mail étant souvent insuffisant, le téléphone voire le contact visuel sont essentiels, quitte à se montrer insistant. Enfin, rencontrer de nouvelles personnes, sortir du cadre de sa recherche, profiter de son séjour pour (re)découvrir d’autres sujets d’intérêt laissés sur le côté est un « oxygène » nécessaire au bon déroulement de la recherche ! Cela fut mon cas à Changwon où je fus logé par un pasteur local et grâce à qui j’ai pu découvrir à travers les prédications chaque dimanche un micro univers – celui d’un temple protestant – absolument passionnant.

 
Jean-Baptiste  ALARY
Étudiant à l’EHESS en M2 Asie Méridionale et Orientale

Boursier du RESCOR 2016

 

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Academy of Korean studies Inalco Université Paris Diderot-Paris 7 EHESS