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2 Avenue d’Iéna 75116 Paris
Dans la foulée du Festival d’Angoulême, le Centre Culturel Coréen organise également, pour les amateurs parisiens de bande dessinée coréenne, une rencontre avec la dessinatrice Song Aram.
Sera présenté lors de cette soirée exceptionnelle son manhwa « Deux femmes », un récit plein d’émotion évoquant l’amitié de deux jeunes célibataires aux trajectoires très différentes dans la société coréenne d’aujourd’hui, mais dont les histoires ont toutefois un caractère universel, ce qui explique sans doute le succès de la BD auprès des lecteurs français.
Modérateur / Laurent Mélikian
Pour plus d’informations, voir le site du Centre Culturel Coréen.
ISBN 978-2-84952-956-0
Dasan (Jeong Yak-yong, 1762-1836) est le penseur le plus hardi de la fin de la dynastie Joseon, période où les idées nouvelles se heurtaient aux clans conservateurs qui corsetaient le royaume. L’audace de ce philosophe et homme d’action réformateur sera la cause de sa relégation loin de sa famille et de la Cour. L’exil, source d’inspiration et terreau d’une écriture intime d’une vibrante sensibilité, fera de lui l’un des poètes coréens majeurs du XIXe siècle. Pour plus d’informations, voir le site de l’Imago.
- Les études coréennes à l’Université de Bucarest
Les études coréennes sont intégrées au Département d’études orientales, au sein de la Faculté de langues et littératures étrangères de l’Université de Bucarest.
Élèves et enseignants
L’Université de Bucarest compte 75 élèves inscrits en licence d’études coréennes (25 par année). L’équipe éducative est composée de Diana Yüksel, maîtresse de conférences et coordinatrice du programme d’études coréennes ; Catalina Stanciu, assistante de recherche ; Han Choong Hee, collaborateur externe et de Gu Minjeong, doctorant et collaborateur interne.
Historique
Le développement des études coréennes à l’Université de Bucarest a commencé en 1996 avec l’envoi du premier professeur par la Korea Foundation, le Dr. Han Choong Hee. Le coréen était alors un enseignement optionnel – une « troisième langue », ou « langue C » – proposé en plus de deux langues obligatoires. Le programme était organisé en trois modules selon le niveau de langue : débutant, intermédiaire et avancé. Jusqu’en 2005, les études de licence étaient réparties en 4 années à l’Université de Bucarest. Suite à l’adoption du processus de Bologne en 2005, un cursus en trois années a été mis en place par la Faculté de langues pour l’obtention d’une licence, suivi de deux années d’études pour obtenir un master. Depuis 2005, le Département d’études orientales propose, en effet, un master d’études sur l’Asie Orientale aux étudiants inscrits en études chinoises, japonaises ou coréennes. La Faculté des langues et littératures étrangères regroupe également deux écoles doctorales : l’école doctorale d’études littéraires et culturelles et l’école doctorale des langues et identités culturelles.
Entre 1996 et 2005, plusieurs professeurs ont été envoyés chaque année par la Korea Foundation et l’ Academy of Korean Studies (AKS) afin que des cours de coréen soient proposés aux étudiants, dont le nombre variait entre 5 et 30. Toutefois, les cours se limitaient à l’apprentissage de la langue coréenne et n’intégraient pas de notions relatives à la culture, l’histoire et la littérature coréennes.
En 2005, la section d’études coréennes a été créée, et le coréen proposé comme « deuxième langue » (ou « langue B »). Ce nouveau statut a permis d’introduire une formation hebdomadaire de 11 heures, incluant la pratique et l’étude de la langue coréenne, mais aussi des cours de linguistique, de culture et civilisation et de littérature coréenne.
Les premiers enseignants de coréen ont été le professeur Hwang Jeong Nam et la maîtresse de conférences Diana Yuksel. Le Département d’études orientales de l’Université de Bucarest a bénéficié du soutien financier de l’AKS et de l’arrivée des professeurs suivants :
– Park Sang Cheon, entre octobre 2007 et juillet 2008
– Dr. Ha Gwi Nyeo entre octobre 2009 et juillet 2010
– Kim Jung A entre octobre 2011 et juillet 2012, puis entre octobre 2014 et juin 2015.
Équipement
Les salles de classe de la section de coréen peuvent accueillir 25 élèves et sont équipées d’écran TV et d’ordinateurs. Une petite collection de livres (environ 400 volumes), composée d’ouvrages de littérature et de langue, de dictionnaires, de magazines et de manuels, est mise à disposition des élèves.
- Programme et cours en études coréennes
Les étudiants inscrits en études coréennes doivent suivre les cours théoriques suivants, complétés par des séminaires où ils présentent et débattent des résultats de leurs recherches individuelles :
Exercices de langue.
Ce cours vise à permettre à chaque étudiant de développer simultanément cinq domaines de compétences: grammaire et vocabulaire, lecture, compréhension orale, compréhension écrite et conversation courante. Il s’étale sur six semestres. À la fin du processus, les étudiants de coréen ont le niveau avancé intermédiaire. Ils maîtrisent les méthodes et outils d’apprentissage de la langue, de sorte qu’ils peuvent poursuivre leur approfondissement par eux-mêmes.
Structures de la langue
Ce cours présente pendant six semestres les caractéristiques générales de la langue coréenne en insistant sur la phonétique et les particularités morphologiques et syntaxiques de la langue. L’objectif du cours est de développer la capacité de compréhension mais aussi d’expliquer les caractéristiques structurelles du coréen afin de faciliter l’apprentissage de cette langue.
Culture et civilisation de la Corée
Ce cours est une introduction à la culture et la civilisation coréennes et présente la géographie de la Corée ainsi que l’histoire de la société coréenne, des cultures primitives à l’ère moderne. Le but est de faire connaître aux étudiants les caractéristiques culturelles de chaque époque, en explorant les croyances et rites traditionnels, les formes d’art et de pensée, ainsi que la spiritualité propre à la péninsule coréenne. En utilisant les outils de recherche et de méthodologie des études culturelles, de l’anthropologie, de la philosophie, de la religion et de la pédagogie, le cours vise à développer les capacités d’identification des éléments de la culture coréenne et, en même temps, à situer cette culture dans le cadre plus large de l’Asie Orientale.
Littérature coréenne 1, 2 : histoire de la littérature coréenne
Ce cours de deux semestres propose une introduction à l’histoire de la littérature coréenne. Il présente la tradition de littérature orale coréenne ainsi que la poésie et la prose de Chosŏn, du début à la fin de cette période. Le cours met l’accent sur les différences entre la littérature vernaculaire et la littérature classique d’une part, et le développement de la littérature écrite en hangeul d’autre part. Il offre une analyse critique des caractéristiques de la littérature coréenne, en soulignant les éléments marquants de son développement, et décrit de manière illustrée par des exemples les thèmes et les genres spécifiques de la tradition littéraire coréenne.
Littérature coréenne 3, 4, 5 : littératures moderne et contemporaine
Ce cours présente les débuts de la littérature coréenne moderne, en mettant en avant les caractéristiques de la poésie moderne réaliste et les fondements de la prose inspirée par la colonisation. Le cours est centré sur les grands écrivains coréens du 20e siècle et présente leurs œuvres majeures. Il se termine par une analyse comparée de la littérature de la diaspora coréenne, en insistant plus particulièrement sur les particularités du travail des écrivains coréens d’Amérique et d’Europe. L’objectif du cours est d’améliorer la compréhension des textes de poésie et de prose coréennes du 20e siècle par les étudiants. Il vise également à identifier les spécificités de chaque genre littéraire et de chaque auteur.
Méthodologie de la traduction de concepts clés à partir d’écrits coréens spécialisés
Ce cours est proposé de manière optionnelle aux étudiants qui souhaiteraient se perfectionner dans un domaine précis des sciences humaines et sociales, afin d’affiner leur vocabulaire et développer leurs capacités de traduction de textes spécialisés (médias, discours politiques, analyses économiques, etc.).
The Academy of Korean Studies (AKS) is pleased to announce the « 27th & 28th AKS Summer Program for International Students. » As an important part of our mission is to cultivate young leaders, who can contribute to the development of Korean studies, the academy has organized an intensive summer program for international undergraduate students in Korean studies. This program is composed of various components, such as special lectures on Korea, intensive Korean language course, field trips, excursions, and traditional cultural activities. Since its starting in 1993, we held the program for 26 times and around 738 students from 45 countries attended the program.
As number of applicants increases, the event will be held twice a year from 2019.
For those who are interested in the 27th or 28th AKS Summer Program for International Students, please read the notification carefully and apply for the program.
(Program contents will be same. Please choose between two things.)
Program Period
– The 27th : July 8 (Mon) – July 26 (Fri), 2019, 3 weeks
– The 28th : August 3 (Mon) – August 23 (Fri), 2019, 3 weeks
Language of the Program
Korean & English
* Except for some English lectures, most of the program will be in Korean.
Therefore the participants are recommended to possess basic Korean language skills.
Eligibility
Undergraduate students of second year or above from universities abroad who are majoring or minoring in Korean Studies and/or those who took Korea related courses from their universities.
* Those who are in graduate school or hold Korean nationality are not eligible for this program.
* For those who took Korea-related courses, the course names should be specified in the
transcript.
* If applicant’s university does not offer Korean Studies major or Korea-related courses,
Korean language institute certificate can be substituted for university transcript.
Application Period
January 21 (Mon) – February 22 (Fri), 2019 24:00
* Applications received after the deadline (Korea Standard Time) will not be considered.
Financial Support
The Academy of Korean Studies will cover the cost of registration, lectures, accommodations, and meals during the program as well as expenses incurred during field trips and excursions.
* All participants are responsible for their own travel expenses including the round-trip airfare,
transportation fee between airport and AKS and medical insurance.
Contacts
Ms. Jihee Ryu (Program Coordinator)
Phone: +82-31-739-9715
E-mail: ryu@aks.ac.kr
동아시아와 한국학 국제청년연구자 포럼 in Paris
Journée d’études des masteurants et doctorants en études coréennes et est-asiatiques pré-modernes
2019년1월21일
21 janvier 2019
주최 / Journée organisée par
Université nationale de Pusan (PNU) 부산대학교
Université Paris Diderot (UPD) 파리디드로대학교
Centre Chine-Corée-Japon, EHESS (UMR8173) 프랑스 사회과학고등연구원 한중일 연구소
Appel à participation
Groupe de travail « Coréanité et monde coréen »
Le groupe de travail initialement conçu sous l’appellation « frontières de la coréanité » de l’équipe Corée de l’UMR 7173 Chine, Corée, Japon, reprend ses activités et vous invite à le rejoindre.
Présentation du GDT
La question de la « coréanité » se pose avec une acuité de plus en plus accrue à mesure que la société sud-coréenne s’expose à la multiplication des situations de contact inédites avec des « étrangers » – y compris ceux d’origine coréenne – aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de la Corée du Sud. Deux facteurs y ont contribué. D’une part, la normalisation progressive des relations diplomatiques avec les grands pays voisins depuis le milieu des années 1980 a favorisé la (re)découverte de nouvelles catégories de la diaspora coréenne, celle de Chine (2 millions de personnes) et d’ex-Union soviétique (400 000 personnes). D’autre part, la poursuite de la croissance économique a eu pour effet de favoriser la présence sur le territoire national des « ressortissants étrangers » dont le nombre n’a cessé d’augmenter à partir du début des années 1990 atteignant plus de 2,18 millions d’individus en 2017. Occupant de plus en plus l’espace des débats publics, ces « Coréens à l’étranger » et « étrangers en Corée » deviennent l’objet de multiples interventions du gouvernement sud-coréen comme en témoigne la mise en place des dispositifs législatifs régulant le statut des « compatriotes de nationalité étrangère » (1999, 2003) et celui des « ressortissants étrangers » (2004, 2007). Les « Coréens à l’étranger » et les « étrangers en Corée » constituent, de fait, un excellent observatoire empirique pour saisir les différents enjeux économiques, sociaux et politiques autour de la définition légitime des frontières de la « coréanité » et les stratégies des acteurs qui s’y engagent.
Souhaitant interroger les différentes formes – culturelles, sociales, juridiques et politiques – que prennent les frontières de la « coréanité », nous invitons les personnes désireuses de s’investir dans ce groupe de travail à nous faire parvenir avant le 25 janvier une courte présentation comprenant la liste des principaux travaux scientifiques produits et le projet envisagé dans le cadre de ce groupe de travail.
Une participation régulière sous forme de séminaires bimensuels (à l’université Paris Diderot ou à l’Inalco) est indispensable.
La première séance aura lieu le vendredi 1er février à 14h (le lieu sera précisé ultérieurement aux personnes intéressées).
Lors de la première séance, chaque participant sera invité à présenter son projet de recherche et à discuter les projets des autres membres.
Responsables :
Venue: Lecture Theatre, Ioannou Centre, University of Oxford
66 St Giles’, Oxford OX1 3LU
Date: 11-12th March 2019
Theme and topics
The GAO conference aims to provide a platform for graduate students and early career researchers to present their works, discuss, and network with their peers and senior scholars from different fields. The theme of our 2019 conference is ‘Cause, Process and Impact of Interaction in Ancient Cultures’. Interaction here refers to cultural interaction between people and societies, and interaction between people and environment, landscape, fauna and flora. Studying interaction is one of the best ways to demonstrate changes in the human past. This conference which combines the fields of archaeology, classical archaeology, archaeological science and oriental studies, will allow researchers to explore interactions from different lenses.
We invite topics that cover either the cause, process or impact of the interaction, or a combination of these, that are relevant to the above fields, from prehistoric and historic contexts in any regions. We also consider abstracts from the other fields if they fit well with the theme. Topics can include, but are not limited to theory and methodology, chronological sequence, movement of people or cultural activities, provenance of materials, materials/knowledge transmission, warfare and conflict, diet/subsidence strategy changes, invention and innovation, adaption of new practices, past climate and environmental reconstruction and changes, society hierarchy and organisation, socio-political complexity, inter-regional social/political/economic network.
We accept oral presentations and posters to cover relevant topics. Prizes will be awarded for the best presentation and best poster.
Faculty members are very welocme to attend this conference.
Pour plus d’informations, voir le site du Graduate Archaeology at Oxford (GAO).
« Geopolitical motivations behind Russia’s Active Engagement towards North Korea »
« North Korea’s Political Stance on USFK: Continuity and Change »

Poignée de main entre Kim Jong-Un et Donald Trump pendant le sommet entre la Corée du Nord et les États-Unis à Singapour, 2018
Séance ouverte au public, suivie d’échanges en anglais
Contact : sebastien.colin@inalco.fr
Le 20 et 21 avril 2018, j’ai eu l’opportunité de participer au PBBP Workshop dans les locaux de la Freie Universität de Berlin en Allemagne afin d’échanger et de promouvoir la recherche dans le domaine des études coréennes. Ce colloque regroupait des chercheurs de niveau Master et Doctorat, ainsi que des enseignants venus de chaque université accompagnés de deux étudiants. Les participants provenaient de Paris, Berlin, Bochum, Prague et Séoul – représentée par l’Université Yeonsei. Les étudiants ont effectué onze présentations réparties sur deux jours de colloque. La première journée était consacrée aux présentations sur l’histoire ancienne de la Corée tandis que la deuxième journée portait sur les présentations en rapport avec l’histoire contemporaine.
Je retiendrais avant tout de ce colloque la diversité des profils des participants, mais aussi des présentations et des approches de chacun des étudiants présents. Le point fort de ce forum d’étude a donc été de pouvoir échanger avec des étudiants et professeurs, et d’avoir pu élargir son regard sur les études coréennes grâce à la multitude de thèmes abordés. J’ai par exemple traité de l’existence d’une « question nord-coréenne » en histoire contemporaine tandis que ma camarade Lucille Cosgrave a abordé ses travaux de recherche concernant la traduction de l’ouvrage confucéen Tongmong Sŏnsŭp ( 동몽선습- 童 蒙 先 習 ). Ces échanges ont mis en avant l’importance de la méthodologie dans le travail de recherche, ainsi que l’importance d’apprendre à vulgariser ses recherches afin de les rendre accessibles à un public plus large.
Les retours de la part des étudiants et professeurs ont également été un plus qui nous a permis de réfléchir à notre sujet de recherche et aux façons de l’améliorer. De manière générale, j’ai constaté combien la confrontation des idées était précieuse dans la mise en perspective de ses propres recherches, et développer ce genre d’initiative au sein de l’INALCO aiderait à améliorer la qualité de la recherche et à encourager les étudiants à poursuivre dans cette voie.
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