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Bulletin 11

Outre les années croisées France – Corée, 2016 est une année faste pour le développement des études sur la Corée en France. En l’occurrence, le cas du Réseau des études sur la Corée (RESCOR) est exemplaire puisque deux établissements fondateurs du Réseau ont vu l’ouverture au concours de deux postes de professeurs des universités nouvellement créés. Sans doute, une telle mesure simultanée n’a pas eu de précédent dans l’hexagone : elle est symptomatique de la nécessité de consolider l’encadrement de la recherche sur la Corée dix ans après le début de l’accroissement notable de la demande de formation par les jeunes générations. Le mouvement devrait se poursuivre dans la mesure où les établissements fondateurs ont tous connu un renouvellement de génération conduisant à ce que, dans les années à venir, les candidats à l’habilitation à diriger des recherches, puis au poste de professeur, devraient se succéder. À l’INALCO, les études coréennes, jusqu’alors intégrées dans le département Eurasie, ont été récemment reconnues comme « département » à part entière, ce dont le Réseau se réjouit. L’accroissement des capacités d’encadrement de la recherche, accompagné d’une lisibilité renouvelée s’explique par la prise de conscience du coréen comme « discipline rare » au sens où le niveau d’encadrement des enseignants chercheurs au niveau national reste faible, mais aussi par le fait que l’augmentation de la demande ne peut plus être considérée comme un phénomène passager. La décennie 2005-2015 passée, nous entrons – semble-t-il – dans une phase de rééquilibrage nécessaire des études sur la (les) Corée(s) par rapport à celles des autres grands pays d’Asie orientale. L’engagement des membres du RESCOR, ainsi que leurs activités contribuant à créer un réseau international participent au mouvement de fond de reconnaissance de ces établissements d’enseignement supérieur. La politique de création de poste d’enseignants chercheurs en constitue une rétribution légitime. Ceci dit, reconnaissons que l’effort consenti est conséquent : en 2015-2016, dans le cadre du RESCOR 2, près de 35 000 EUR de bourses ont été distribués à des étudiants de Master, Doctorat et Post-doctorat. Le Réseau se donne ainsi les moyens humains et financiers d’accompagner la croissance d’une nouvelle génération de spécialistes francophones. Souhaitons qu’après l’évaluation du rapport d’activités de la première année d’exercice du RESCOR 2, récemment déposé, l’aventure du Réseau continue d’être reconnue et soutenue. Souhaitons également que, dans le contexte de surchauffe provoqué par l’accélération de la recomposition institutionnelle de l’enseignement supérieur en France, l’oasis, que constitue le Réseau, joue un rôle de repère du dynamisme des études coréennes francophones.

Toute l’équipe du Réseau vous souhaite un bel et doux été !

Yannick BRUNETON
Responsable du Réseau des Études sur la Corée

Vous pouvez lire et télécharger le Bulletin n°11 du Réseau des Études sur la Corée.

litterature coreenne« Introduction à la littérature coréenne du XXe siècle »
Par Yi Nam-ho, U Chanje, Yi Kwangho et Kim Mihyon
Traduit du coréen et annoté par Choi Mikyung et Jean-Noël Juttet
Imago, mars 2016, 184 pages


Le mot de l’éditeur

La Corée du XXe siècle a connu de grands bouleversements dus à la colonisation, à la guerre, à la partition de la péninsule, et à la modernisation. Nombreux sont les poètes, les romanciers et les dramaturges qui se révélèrent alors, et ces temps troublés furent aussi marqués par une intense création littéraire. Cette introduction à la littérature coréenne du XXe siècle est divisée en quatre parties, selon un plan chronologique : 1 : L’émergence d’une littérature moderne (1900-1945). 2 : La littérature de la division et de l’après-guerre (1945-1970). 3 : La littérature de la société industrielle (1970-1990) 4 : La littérature de la société de consommation (1990-2000). Elle aborde tous les genres : roman, théâtre, poésie. Très pédagogique, l’ouvrage a été conçu dans le but de fournir au lecteur français des informations claires et précises sur la littérature coréenne et de lui en faciliter ainsi la compréhension.

conjugaisonL’essentiel de la conjugaison en coréen
Par KANG Shin-Tae
Studyrama, mai 2016, 201 pages

 

Le mot de l’éditeur
Un ouvrage qui regroupe l’essentiel de la conjugaison en coréen. La première partie donne les bases de la conjugaison coréenne : – Les composants de la conjugaison : ( infinitf, radical, terminaisons, verbes réguliers et irréguliers, les temps et modes). – Les « concepts » du verbe (les classes de mots, les verbes d’action, de qualité, ) – Les différents types de langage ( le degré de politesse, les types de langage). La deuxième partie propose des tableaux de verbes et des exercices.

A propos de l’auteur
KANG Shin-Tae
est doctorant ICAR à l’Université Lumière Lyon 2. Il est également chargé d’enseignement en coréen à l’Université Jean-Moulin Lyon 3.

guerre de CoreeLa guerre de Corée
Par Ivan CADEAU
Tempus Perrin, janvier 2016, 384 pages

Le mot de l’éditeur
Surnommé « guerre oubliée », le conflit qui éclate en Corée aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale reste largement méconnu, alors qu’il compte parmi les plus meurtriers du XXe siècle. Pour la première fois, Ivan Cadeau raconte l’invasion de la Corée du Sud par sa voisine du Nord, ainsi que l’intervention de l’ONU sous l’égide de MacArthur, qui transforme cette guerre en conflit international. La première confrontation des deux blocs, Est et Ouest, commence alors. Rigueur de l’analyse et témoignages directs éclairent cet affrontement qui, soixante ans plus tard, dure encore dans les faits.

A propos de l’auteur
Officier et docteur en histoire, Ivan Cadeau est rédacteur en chef de la Revue historique des armées et enseigne dans les écoles supérieures des cadres de l’armée de terre.

Collin de Plancy

Portrait de Victor Collin de Plancy (1856-1922) de Henri Bernard (Paris, 1860-1927). ©Troyes, Musee Saint-Loup

Corée, 1886. Roman d’un voyageur
du 18 juin au 17 octobre 2016
Musée national Adrien Dubouché

8 place Winston Churchill 87000 Limoges

Durant l’été 2016, les portes de l’ancienne Corée s’ouvrent au Musée national Adrien Dubouché, à travers la figure d’un voyageur passionné : Victor Collin de Plancy (1853-1922), premier consul de France en Corée. « Corée, 1886. Roman d’un voyageur » propose de partir à la découverte d’une culture ancienne et raffinée grâce aux objets rapportés par les découvreurs passionnés que furent les premiers diplomates et les voyageurs du XIXe siècle. L’exposition réunit des photographies, du mobilier et un ensemble exceptionnel de céramiques du Ve siècle à nos jours. Elle évoque le pays et son art de vivre et invite à une plongée dans l’univers fascinant de la Corée du XIXe siècle.

Informations pratiques sur le site du musée national Adrien Dubouché.

Dossier complet de l’exposition (pdf)

Appel à propositions d’ateliers
6e Congrès Asie
26 – 27 – 28 juin 2017
Sciences Po, Paris

http://congresasie2017.sciencesconf.org

 Date limite d’envoi des propositions : 31 octobre 2016

 

Organisateurs :
Le GIS Asie, ou Groupement d’intérêt scientifique Études asiatiques (http://www.gis-reseau-asie.org), qui rassemble 20 organismes d’enseignement supérieur et de  recherche (Aix-Marseille Université, CNRS, Collège de France, EFEO, EHESS, ENAPB, ENS, EPHE, ESSEC, FMSH,  INALCO, IRD, Sciences Po Paris, Sciences Po Lyon, Université Jean Moulin, Université Panthéon-Sorbonne, Université Paris-Diderot, Université Paris Ouest – Nanterre La Défense, Université Paris-Sorbonne, l’Université d’Angers), en partenariat avec Sciences Po, qui accueillera la 6e édition du congrès.

Objectifs :
Faire l’état des lieux des recherches et débats en cours dans le domaine des études asiatiques, encourager les échanges transdisciplinaires et transculturels et favoriser les collaborations internationales.

Ateliers :
Les ateliers devront comprendre entre 3 et 6 intervenants (les sujets sont libres).
Une attention particulière sera accordée aux propositions des doctorants et post-doctorants[1].
Le comité scientifique privilégiera les trois types d’ateliers suivants :
– les ateliers associant des intervenants spécialistes de différentes aires culturelles et/ou disciplines
– les ateliers formés autour de la présentation d’un ouvrage collectif ou d’un numéro spécial de revue consacré à l’Asie, publié depuis octobre 2015 ou à paraître
– les ateliers qui présenteront des résultats de recherches financés au niveau national ou international (ANR, H2020, JSPS, …). Un même projet de recherche pourra donner lieu à plusieurs propositions d’ateliers.

Langues : Français et/ou anglais.

Comment répondre à l’appel ?
En ligne uniquement[2], sur le site du congrès (http://congresasie2017.sciencesconf.org). Les coordinateurs devront d’abord soumettre le titre, le résumé de l’atelier (300 mots maximum, en français et en anglais), les mots-clés et la liste des intervenants. Puis, chaque intervenant devra indiquer le titre et le résumé de sa communication (200 mots maximum, en français et en anglais). Ces deux étapes devront être terminées au plus tard le 31 octobre 2016.

CALENDRIER
Juil.  2016                               Lancement de l’appel à propositions
31 oct. 2016                            Date limite de soumission des propositions
16-20 déc. 2016                     Envoi des résultats de la sélection par le Comité scientifique
01 janv.-31 mars 2017           Inscriptions des intervenants au congrès
Avril 2017                               Mise en ligne du programme
Mai-Juin 2017                        Inscriptions des participants non intervenants
26-28 juin 2017                      Tenue du Congrès

Participants :
Le congrès est ouvert à tous (chercheurs, enseignants-chercheurs, doctorants, étudiants et autres personnes intéressées par les études asiatiques) sur inscription.

Frais d’inscription :
Coordinateurs et intervenants : 80 € TTC (30 € TTC pour les étudiants).
Ce tarif inclut l’accès au congrès, les déjeuners et les pauses café.
Autres participants : le tarif sera communiqué ultérieurement.

Publication :
Il n’y aura pas de publication d’actes, mais le comité scientifique souhaite encourager la publication de numéros spéciaux en invitant des rédacteurs en chef de revues au congrès.

Comité scientifique :
Il est composé du conseil scientifique du GIS Asie (Bayram Balci, Stéphanie Balme, Marta Craveri, Gregory Delaplace, Véronique Dupont, Guy Faure, Nicolas Fiévé, Valérie Gelézeau, Vincent Goossaert, Christophe Jaffrelot, Béatrice Jaluzot, Gregory Lee, Michael Lucken, Rémy Madinier, Edith Parlier-Renault, Thierry Sanjuan, Charlotte Schmid, Pierre Singaravelou, Joëlle Smadja, Benjamin Taunay, Ines Zupanov) et des directeurs du GIS, Sébastien Lechevalier et Jean-François Huchet.

Comité d’organisation :
Il est composé de membres de la direction et de l’équipe administrative du GIS (Sebastien Lechevalier, Jean-François Huchet, Claire Le Poulennec, Malgorzata Chwirot, Catherine Bastien-Ventura, Richard Aroquiame), de représentants du Centre de recherches internationales (Karoline Postel-Vinay, Bayram Balci, Stéphanie Balme, Hélène Lebail, Nathalie Tenenbaum), et de membres du conseil scientifique du GIS (Benjamin Taunay, Ines Zupanov).

Contact : communication@gis-reseau-asie.org ; 01 49 54 83 35

[1] Les étudiants de master ne pourront pas intervenir dans un panel.
[2] Quelques propositions individuelles de communication pourront être examinées par le comité scientifique (à soumettre par courriel à communication@gis-reseau-asie.org).

FIDMarseilleProgramme intégral sur le site de FIDMARSEILLE

 

Rétrospective intégrale de l’œuvre de Hong Sang-soo

Dans le cadre de sa 27e édition, présentant près de 130 films (documentaires et fictions) emblématiques de la production mondiale d’aujourd’hui, le FIDMarseille, festival international de cinéma de Marseille, offre une rétrospective intégrale de l’œuvre du cinéaste coréen Hong Sang-soo. L’occasion de découvrir ou redécouvrir les films du chef de file de la Nouvelle Vague coréenne.

Cinéaste contemporain majeur, qualifié parfois de « Rohmer coréen », Hong Sang-soo a réalisé, en moins de vingt ans, dix-sept films. Il a reçu plusieurs récompenses notables, notamment en 2013 le Léopard d’argent du Festival de Locarno pour son film « Sunhi » et en 2015, le Léopard d’or pour son film « Un Jour avec, un jour sans ».

Hong Sang-soo sera présent à Marseille pour présenter ses films et rencontrer le public du 12 au 15 juillet.

Le festival se déroulera au MuCEM (7, promenade Robert Laffont), à la Villa Méditerranée (Esplanade du J4), aux cinémas Les Variétés (37, rue Vincent Scotto) et Le Miroir-Vieille Charité (2, rue de la Charité) et dans quelques autres lieux associés.

Voici les 17 films projetés pendant le festival :
UN JOUR AVEC, UN JOUR SANS (2015) / HILL OF FREEDOM (2014) / SUNHI (2014) / HAEWON ET LES HOMMES (2013) / IN ANOTHER COUNTRY (2012) / MATINS CALMES A SEOUL (2011) / OKI’S MOVIE (2010) / HAHAHA (2010) / LES FEMMES DE MES AMIS (2009) / NIGHT AND DAY (2008) / WOMAN ON THE BEACH (2006) / CONTE DE CINEMA (2005) / LA FEMME EST L’AVENIR DE L’HOMME (2004) / TURNING GATE (2002) / LA VIERGE MISE A NU PAR SES PRETENDANTS (2000) / LE POUVOIR DE LA PROVINCE DE KANGWON (1998) / LE JOUR OU LE COCHON EST TOMBE DANS LE PUITS (1996).

Source : Centre Culturel Coréen

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Academy of Korean studies Inalco Université Paris Diderot-Paris 7 EHESS