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Applications are invited for a Senior Lecturer in Korean Studies. The University wishes to appoint a scholar of high international distinction with a proven record in academic leadership, research and teaching innovation, and knowledge exchange and engagement who will lead on the development of Korean Studies across the University. Depending on research speciality, the post will be based either in the School of Literatures, Languages and Cultures or the School of Social and Political Science.
The Senior Lecturer will have a research specialisation in one or more of the following fields: Korean culture, including digital culture; Korean modern history; International Relations or International Political Economy, with a focus on Korea/East Asia; social studies of contemporary developments in science and innovation in Korea/East Asia. They will have an outstanding record of publication; experience of providing research leadership; and a record of winning funding for research and/or knowledge exchange activities. Applicants will also have a proven track record of teaching excellence and innovation in curriculum development, student support and a commitment to leadership in these areas.
This is a full time, 35 hours per week and open ended post.
The role is grade UE09 and attracts an annual salary of £49,772 to £55,998 per annum.
Informal enquires about the post may be addressed to Professor Joachim Gentz at Joachim.Gentz@ed.ac.uk (Literatures, Languages and Cultures) or to Professor Fiona Mackay at F.S.mackay@ed.ac.uk (Social and Political Science).
The closing date for receipt of applications is no later than 5.00pm (GMT) on Wednesday 19th April 2017. It is anticipated that interviews will take place on Friday 26th May 2017.
Further information and details on how to apply can be found at the following link: https://www.vacancies.ed.ac.uk/pls/corehrrecruit/erq_jobspec_version_4.jobspec?p_id=039246

Compte rendu rédigé par Orane MANIER
pour le Réseau des Études sur la Corée
Notre « quinzaine de la Corée » à Bordeaux Montaigne a débuté par la fête des langues, le jeudi 16 mars 2017.
Jeudi 16 mars, à partir de midi, se tenait la troisième édition de la Fête des langues, initiative lancée en 2014-2015 par le Centre de Langues Bordeaux Montaigne (CLBM) dans le but de faire connaître au plus grand nombre, à travers l’éventail des cultures et les langues représentées, l’offre de formation de l’université.
Durant cet événement, les enseignants volontaires et les étudiants en coréen de l’UBM ont organisé dans la bonne humeur une sélection d’activités sur leur stand : présentation de la langue et de la culture coréennes, de la culture des médias à travers des extraits de K-pop, drama, cinéma coréen…, des principaux sites touristiques de la péninsule coréenne (carte + vidéo), de la gastronomie locale (les délicieuses crêpes coréennes préparées sur place par Mme BIENVENU ienvenu ont fait sensation puisqu’elles ont été citées en premier dans certains blogs étudiants !) etc.
Durant cette belle journée ensoleillée, le stand sur la Corée a été constamment visité. Les étudiants curieux pouvaient rencontrer sur place enseignants et étudiants et découvrir la Corée de manière conviviale et ludique ! Tous ont pu repartir avec un petit cadeau-souvenir évoquant la Corée ! La fête des langues est le moment propice à la découverte de la diversité des langues et des cultures pour les étudiants comme pour le personnel de l’université. Le succès du stand coréen tient évidemment au bon accueil des productions médiatiques sud-coréennes auprès des étudiants en général, mais aussi, il faut le souligner, à l’étroite complicité entre les étudiants (en DU et en cours du soir) et leurs enseignants qui s’organisent pour mettre en avant, chaque année, une facette de la culture coréenne.
Après les performances des percussionnistes de samulnori suivies de l’atelier de calligraphie coréenne (2015), puis l’atelier de noeuds traditionnels maedup et celui de préparation de kimpaps originaux par les étudiants (2016), cette année ce sont les jeux collectifs traditionnels, le pliage de papiers coréens et la gastronomie coréenne qui ont séduit le public venu en masse. Une nouvelle fois, le stand « Corée » était très bien animé et a rencontré un franc succès à l’occasion de cette désormais traditionnelle fête des langues à Bordeaux Montaigne.
Jeudi 16 et vendredi 17 mars 2017
Parallèlement à la fête des langues organisée durant la même journée, le jeudi 17 mars, débutait un autre événement très attendu par les étudiants de la section d’études coréennes de l’UBM : la première journée d’un atelier de théâtre en coréen !
Animé sur deux jours par des spécialistes de l’art du spectacle invités à l’UBM – Mme LEE Hyunjoo (metteur en scène et comédienne, spécialiste en études théâtrales), M. KO Ki-Hyuk (acteur, musicien et formateur) et Mme KIM Jiseon (études théâtrales) –, cet atelier a appris aux étudiants bordelais à mieux respirer et à prendre conscience de leur corps lorsqu’il est traversé par les rythmes et les vibrations sonores de la langue coréenne. En guise de travail préparatoire, les étudiants ont reproduit des exercices physiques de base inspirés du travail des acteurs du théâtre masqué traditionnel coréen.
Tous les étudiants ont ensuite rejoint la scène pour faire entendre au public ce qu’ils avaient préparé individuellement. Une fois sur le plateau, on sentait déjà que leur respiration avait changé, leur voix aussi. Puis, dans un coréen au départ hésitant, leur texte s’est mis à résonner dans l’auditorium, avec de plus en plus d’assurance au fur et à mesure que la metteure en scène les inciter à libérer une émotion particulière, toujours à partir du coréen. Quel exercice intense et difficile ! Mais quel instant magique ! Au départ, personne n’y aurait cru… comment un texte griffonné en coréen sur une feuille de papier brouillon pouvait-il donner naissance à une émotion ? Certains textes maladroits, une fois dits, sont devenus poétiques. Des expressions jamais entendues ont même été produites par les étudiants, d’après les commentaires des artistes coréens, tous attentifs à ce petit « laboratoire du vivant ».
Certains étudiants n’étaient jamais montés sur scène, c’est dire la puissance de cette expérience courageusement assumée par tous, …en coréen s’il vous plaît ! Cet atelier de théâtre en coréen s’est révélé être un formidable outil pédagogique de mise en situation. Si les postures corporelles et leur codification sont comprises par les étudiants, elles sont rarement travaillées. D’où l’intérêt de cet atelier dont les étudiants sont sortis métamorphosés. La part de coréen qui somnole en eux a sans aucun doute été réveillée, le temps de cet espace imaginaire. Vivement le prochain atelier !
Samedi 18 mars, se déroulait le TOPIK, l’examen national de compétence en coréen.
Alors que la veille, nous avions eu droit à un atelier de théâtre au milieu des artistes, le lendemain, telle une performance architecturale, le coréen de notre salle de théâtre avait mu en bungalow, un drapeau sud-coréen flottait dans le ciel bordelais, au milieu de l’université.
On se serait crus à Panmunjeom. Mais il faut dire que nos surveillants étaient bien plus sympathiques.
La section d’études coréennes avait fait surveiller les salles d’examen par les agents de la sécurité qui assuraient des rondes régulières pour garantir la tranquillité des lieux et le bon déroulement des épreuves. Nos bungalows n’étaient pas bleus et les agents de sécurité avaient tous le même pull rouge-pompier. Ambiance idéale pour passer un examen !

…qui ne sont pas sans rappeler d’autres bungalows, ceux de Panmunjeom, la couleur bleue en plus, et ses surveillants… casqués !
Crédit photo : https://goo.gl/images/fB8jcW
sur le site du Réseau des études sur la Corée
Exposition « Kokdu, figurines funéraires de Corée »
du 22 mars au 26 avril 2017
Centre Culturel Coréen
2 avenue d’Iéna 75116 Paris
Les kokdu sont des figurines en bois peintes de couleurs vives. Elles ont joué un rôle important dans les cérémonies funéraires coréennes tout au long de la période Joseon (1392-1906) et jusqu’au milieu du XXe siècle. Plus que de simples objets de décoration, elles accompagnaient l’esprit du défunt dans son voyage vers l’au-delà. Elles le guidaient, le protégeaient, le soignaient et même le divertissaient, tout en apportant une consolation à ses proches. Selon leur fonction, les kokdu peuvent avoir une apparence joyeuse et même joueuse, ou au contraire effrayante lorsqu’elles doivent chasser les mauvais esprits.
L’exposition de ces figurines, très artistement réalisées, présente plus de 120 pièces de la collection de Kim Jeong-Ok (The Museum of Face), dont un palanquin funéraire sangyeo, dernier véhicule du défunt et médiateur central des funérailles en Corée. Parmi les éléments ornementaux du sangyeo, les plus fréquents sont les figurines à visage humain (musiciens, jongleurs, messagers…), aux expressions si caractéristiques, et les effigies animales (poissons, oiseaux). Les yongsoopan, représentant par exemple un dragon ou un espritdokkaebi, sont placés à l’avant et à l’arrière du sangyeo à des fins de protection. La collection comprend également quelques kokdu en métal qui sont conservés au seonangdang, sanctuaire dédié à la divinité tutélaire des villages.
Commissariat : Kim Seung-mi et Kim Jeong-Ok
Exposition organisée en partenariat avec The Museum of Face, Namjong-myeon et la Maison des Cultures du Monde, avec le soutien du Arts Council Korea.
pour l’année 2017-2018
▪ Type de postes susceptibles d’être vacants : poste de maître de langue francophone
– maîtriser le coréen et avoir un bon niveau en français
– une lettre de recommandation
– cours de langue (sinographie incluse), littérature et civilisation coréennes, préparation d’exercices pour cours d’autoformation en ligne, cours du soir (optionnel, rémunération en supplément)
▪ Période de contrat : 1er septembre 2017 – 31 août 2018 (renouvelable 1 fois)
▪ Salaire : environ 1,990 euros brut/mois
– À l’attention du responsable de la section d’études coréennes : Mr Pierre-Emmanuel ROUX
▪ Date limite du dépôt du dossier : 30 avril 2017
▪ NB : Billet d’avion et logement non fournis.
ISBN 978 2 7022 1054 3
A la fin des années soixante, LEE Ufan a été l’un des acteurs du mouvement japonais Mono-ha, proche de l’Arte Povera italien et du minimalisme américain. Cet essai tente de comprendre comment l’artiste, qui minimise ses interventions, cherche résolument les moyens d’accueillir « le monde tel qu’il est ».
Okyang CHAE-DUPORGE Docteure en histoire de l’art (Université Paris IV-Sorbonne) et historienne de l’art. Elle est enseignante à l’INALCO (Institut national des langues et civilisations orientales, Paris) Elle est notamment coauteure du livre Trésors de Corée – Bulguksa et Seokguram publié aux Éditions Cercle d’Art en 2016.
Traduction anglaise « LEE UFAN. Untouched Space » par Rachel ZERNER, Éditions Cercle d’Art, March 2017, 280 pages, ISBN 978 2 7022 1059 8.
The South-Korean born artist LEE Ufan made a risky wager early in his career, introducing « non-action » into his work. This notion, which recalls traditional Asian values, simultaneously echoes the quest of Post-Modernist art. During the 1960s, he contributed to shaping Mono-ha, a Japanese movement similar to Italy’s Arte Povera and American Minimalism. This volume seeks to understand how the artist, who has espoused minimizing intervention since he began making art, attempts to receive « the world as it is ».
Okyang CHAE-DUPORGE PhD in the history of art (Paris-Sorbonne University) and art historian. Lecturer at the Institut National des Langues et Civilizations Orientales in Paris (INALCO), she is also co-author of Trésors de Corée – Bulguksa et Seokguram published in 2016 by Éditions Cercle d’Art.
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