Bien que les Jeux d’hiver n’arrivent pas à égaler la ferveur de leurs cousins d’été, l’événement olympique qui s’est clôturé à PyeongChang a retenu l’attention internationale en raison d’un contexte géopolitique dégradé dans la péninsule coréenne. L’hypothèse que les Jeux olympiques (JO) n’aient pas lieu fut même avancée. Grand-messe du sport mondial dont la dimension politique n’est plus à démontrer, ces JO en Corée du Sud s’inscrivent dans une stratégie de politique étrangère, dite du pays-hôte, adoptée progressivement en Asie. L’article vise à explorer les précédents qui ont marqué la diplomatie du sport en Asie et interroger les potentiels gains politiques pour le régime sud-coréen et son turbulent voisin. Force est de constater que l’organisation des Jeux présente de nombreux avantages : un rayonnement international par le soft power, un « gage de respectabilité » [1], une visibilité sur la scène internationale synonyme pour certains États de sécurité régionale, ou encore des retombées économiques [2]. Lire la suite sur le site de L’Asie en 1000 mots.
Article
Gauthier Mouton, « Les Jeux olympiques : véritable instrument de soft power ou simple paravent de la Real politik ? »
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