Au cours de sa très médiatisée tournée asiatique de Novembre, Donald Trump s’est vu accueilli en grande pompe par la Chine de Xi Jinping, selon un protocole que Yang Jiechi, le Kissinger chinois, a qualifié de « State visit + ». Comme les enfants et les diplomates le savent très bien, les cadeaux, et surtout les plus spectaculaires, ne sont jamais gratuits. Cette visite d’État devait en effet être l’occasion pour Donald Trump d’évoquer avec son homologue chinois divers sujets assez épineux, dont notamment la question du nucléaire nord-coréen qui divise beaucoup Pékin et Washington. Si la stratégie coréenne des États-Unis est encore très difficile à évaluer, faute de cohérence manifeste, la présente administration américaine semble convaincue de la pertinence des sanctions économiques pour dénucléariser la République Populaire et Démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord). Les États-Unis n’ayant pas ou peu de relations commerciales avec Pyongyang (sous embargo américain depuis 1950), c’est essentiellement en direction de la Chine, premier partenaire économique et commercial nord-coréen, que s’active la diplomatie américaine pour que cessent ces échanges commerciaux qui, selon Washington, alimentent la course nucléaire de Kim Jong-un. Lire la suite sur le site du GIS Asie / Réseau Asie & Pacifique.
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Théo Clément, « Punir Pyongyang : une fausse bonne idée », février 2018
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