Exposition

Cultures de Corée au Musée Guimet, automne 2014

Avalokiteshvara à mille bras, époque Koryo, 10e-11e s., fer © MNAAG, Paris, Dist RMN-GP/ Jean-Yves et Nicolas Dubois

Avalokiteshvara à mille bras, époque Koryo, 10e-11e s., fer © MNAAG, Paris, Dist RMN-GP/ Jean-Yves et Nicolas Dubois

 

 

Malgré la place que la Corée occupe dans l’histoire de l’Asie, malgré sa vigueur économique et culturelle actuelle, ce pays demeure, en France, encore méconnu. Deux événements permettront cet automne de témoigner de la dynamique de la culture coréenne et de redécouvrir les collections du musée.

 

Le cycle Premiers passeports pour la Corée offre, à travers trois parcours dans les collections coréennes du MNAAG, une première entrée en matière. Ils seront conduits par Jeehyun Noe, qui s’intéresse particulièrement aux textes fondateurs de la culture confucéenne. Ces visites-conférences permettront de découvrir les valeurs et l’espace de la vie familiale en Corée, l’univers des lettrés ou certains aspects de la vie de la cour. Les œuvres, déployées au 2e étage du musée à l’articulation des collections chinoises et japonaises, montrent aussi le dialogue que la Corée sut établir entre ses deux voisins tout en préservant son originalité.

 

Offrant un autre éclairage sur la culture coréenne, le Révérend Subul Seunim dévoilera aux visiteurs du musée le seon (prononcer « sone ») et, avec lui, certaines des adaptations du bouddhisme contemporain. Équivalent coréen du chan chinois ou du zen japonais, le seon fut longtemps une pratique de méditation réservée aux moines et confinée dans les monastères de montagne. Il s’adapte aujourd’hui à celle des fidèles vivant en milieu urbain. Comment, en Corée, et ailleurs, enseigner le seon au début du 21e siècle ? Comment actualiser la tradition monastique, l’accorder au rythme de vie trépidant contemporain et la diffuser dans des sociétés où coexistent des cultures religieuses diverses ?

C’est à ces questions que tentera de répondre Subul Seunim lors d’une conférence le 30 octobre. Il conduira également des séances de méditation seon adaptées à des participants laïcs partageant ainsi, par l’expérience, une pratique aujourd’hui renouvelée (les 29, 30 et 31 octobre).

Subul Seunim est l’actuel supérieur du monastère de Beomeo de l’ordre de Jogye (bouddhisme coréen traditionnel). Fondateur de grands centres de méditation installés au cœur de Séoul et de Pusan, il est aujourd’hui le maître spirituel de centaines de laïcs

Source : MNAAG

 

 

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Academy of Korean studies Inalco Université Paris Diderot-Paris 7 EHESS