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Parallèlement à la reprise des cours, des activités scientifiques se succèdent depuis un mois et nous avons déjà pu assister à plusieurs de ces événements, particulièrement ambitieux tant par l’ampleur transversale des sujets traités que par la diversité des profils des intervenants. C’était le cas du workshop « Religious Mobilities in Asia: New Networks for New Religious Spaces? » (11-12 septembre), de l’atelier « Approches trans-disciplinaires de la ville et de l’architecture. Regards croisés franco-coréens » (10 octobre) et des conférences dans le cadre de « Kaesong, une belle endormie : patrimoine et patrimonialisation d’une capitale de la Corée » (11 septembre). D’autres rencontres passionnantes continueront à être annoncées sur le blog du Réseau des études sur la Corée (RESCOR), en plus du nouveau programme des séminaires EHESS sur la Corée désormais disponible en ligne.

Vous pourrez également découvrir sur le site quelques retours de terrain à la fois sympathiques et instructifs rédigés par des étudiants dont certains ont bénéficié d’une bourse du RESCOR, ainsi que les derniers billets de Julia Poder qui vient de terminer son stage au sein du Réseau.

Toute l’équipe entre en préparation d’un colloque international qui devra réunir en septembre 2018 les spécialistes des études coréennes en langue française. Il s’agit de renouveler l’expérience de 2015 qui avait suscité des réflexions fructueuses et des échanges solides et durables.

Côté culture, rappelons que l’exposition « Lee Ungno, l’homme des foules » au musée Cernuschi dure jusqu’au 19 novembre. Plusieurs conférences ont déjà eu lieu dans ce musée sur l’artiste et sur la Corée de manière générale. L’INALCO a de son côté invité le 3 octobre Eunjung Chung McGillis, doctorante en l’histoire de l’art à l’université d’Ottawa. C’est aussi à l’INALCO que Kim Seung-hee, poétesse et professeur émérite à l’université Sogang, viendra donner le 7 novembre deux conférences sur la littérature coréenne. Enfin, la rentrée littéraire de cette année a été marquée entre autres parutions par Leçons de grec de Han Kang dont deux autres titres avaient déjà été traduits en français et qui compte désormais de nombreux fidèles parmi les lecteurs français. L’ouvrage est en lice pour le prix Médicis du roman étranger. Le résultat sera annoncé début novembre.

JEONG Eun-Jin
Membre du Réseau des études sur la Corée

Maîtresse de conférences à l’INALCO

 

Concert de la Troupe de musique folklorique du National Gugak Center de Corée

Mercredi 8 novembre à 20h 30

au Musée Guimet Auditorium / 6 place d’Iéna 75116 Paris

Han Se-hyun, piri ⏐ Lee Ho-jin, taepyeongso ⏐ Won Wan-chul, daegeum ⏐ Kim Young-gil, ajaeng ⏐ Lee Jae-ha, geomungo ⏐ Kim Jung-rim, haegeum ⏐ Cho Young-bok, janggu ⏐ Yoo Ji-sook, chant minyo ⏐ Cho Jeong-hee, chant pansori


Le National Gugak Center (Centre national des arts traditionnels coréens du Spectacle) est un établissement public qui a été fondé en 1957, afin de perpétuer et promouvoir les musiques et danses traditionnelles de Corée. Héritier des anciens instituts royaux Eumseongseo, Daeakseo et Jangagwon, remontant respectivement aux royaumes de Silla (57 av. J.-C. – 935), de Goryeo (935-1392) et de Joseon (1392-1910), le National Gugak Center mène aujourd’hui des activités de création, de recherche et d’éducation. En parallèle, ses artistes se produisent régulièrement en Corée mais aussi à l’étranger où ils donnent de nombreux concerts. Cet établissement public est, dans son domaine, à la fois le plus important et le plus ancien du pays. Il regroupe actuellement quatre formations d’arts du spectacle : l’Orchestre de musique de cour, la Troupe de musique folklorique, la Troupe de danse et de théâtre et l’Orchestre de Gugak contemporain.

La Troupe de musique folklorique du National Gugak Center a vu le jour en 1979. Elle a pour mission de préserver et transmettre la musique populaire coréenne. La troupe présente des concerts et spectacles divers et variés, allant de la musique instrumentale (sanjo, samulnori…) jusqu’au chant (pansori, minyo…). Elle ne se cantonne pas aux genres existants et s’emploie à sortir des cadres pré-établis et à élargir l’horizon de la musique folklorique coréenne, en créant par exemple des pièces de théâtre musical ou des compositions accompagnant des rituels chamaniques. La troupe cherche ainsi à témoigner, sur les scènes coréennes et internationales, de la qualité exceptionnelle de la musique coréenne et de sa capacité d’établir des ponts entre le passé, le présent et l’avenir.

Programme
Minyo, chants populaires de la région de Gangwon (nord-est de la Corée)
− Musique instrumentale pratiquée par les lettrés des régions du Sud
Pansori, sorte d’opéra traditionnel à un seul acteur, très emblématique de la Corée et représentatif de l’âme coréenne
Sinawi, genre musical puisant ses racines dans la musique chamanique et laissant une large part à l’improvisation


Renseignements et réservations : auditorium@guimet.fr
Réservations en ligne : fnacspectacles.com

Page web de référence

Cette enquête de terrain a été menée à Séoul de novembre à décembre 2016, dans la ville d’Ansan, dans la province de Gyeonggi-do. Cette ville a été le lieu principal de mon observation et de rencontres, car une forte communauté étrangère y est présente y compris une communauté ouvrière cambodgienne qui a été l’objet de mon enquête.

Cette communauté ouvrière parlant très peu le coréen, fait souvent appel à des Cambodgiens venus faire leurs études en Corée du Sud. Il arrive donc à ces étudiants d’aider bénévolement ces ouvriers en s’occupant de leurs problèmes administratifs, mais aussi parfois en les accompagnant au tribunal. Étant moi-même étudiante, il m’a paru plus approprié d’essayer d’intégrer cette communauté d’ouvriers avec l’aide de ces étudiants. En effet, c’est par leur intermédiaire que j’ai pu entrer en contact avec mes premiers interviewés et donc, entamer mon enquête de terrain.

Dans le cadre de cette enquête, les lieux suivants ont fait l’objet d’une observation particulière. Le premier lieu sur lequel je me suis rendue pour optimiser mes chances de rencontrer ces ouvriers est la banque Kukmin située à Ansan. Il s’agit d’une banque coréenne qui permet d’effectuer des transferts de fonds à l’étranger. Elle se distingue des autres puisqu’elle est conçue principalement pour une clientèle cambodgienne. En effet, si le rez-de-chaussée accueille tous les clients (coréens et étrangers), le premier et le deuxième étage, quant à eux, sont conçus spécialement pour accueillir les clients cambodgiens. Au premier étage, des interprètes en langue khmère aident les clients à remplir des papiers. Ils sont ensuite dirigés au second pour se rendre au guichet où ce sont cette fois-ci des employés de la banque qui les prennent en charge avec l’aide d’interprètes cambodgiens.

Photo prise par l’auteur le 19 novembre 2016 à Kukmin Bank avant l’ouverture et présentant le premier étage où les clients cambodgiens sont accueillis

J’y suis donc allée le week-end car, en général, ce sont les jours de repos des ouvriers cambodgiens. J’ai pu ainsi les rencontrer et obtenir leurs numéros de téléphone afin de pouvoir les contacter ultérieurement pour des entretiens plus approfondis.

Je me suis ensuite rendue dans plusieurs restaurants à Ansan où les ouvriers cambodgiens aiment se rendre. Ainsi, j’ai eu l’occasion d’aller dans un restaurant thaïlandais dont la cuisine est appréciée par toute la communauté étrangère d’Ansan y compris la communauté cambodgienne. J’ai profité de la notoriété du restaurant pour aborder des Cambodgiens qui y déjeunaient. Je suis également allée dans un restaurant cambodgien où les ouvriers cambodgiens aiment passer du bon temps en faisant des karaokés tout en dégustant des plats traditionnels. C’est là que j’ai rencontré un ouvrier cambodgien qui m’a parlé d’un centre chrétien où des ouvriers cambodgiens se rassemblent tous les dimanches. Ce centre chrétien est en fait une église multiculturelle nommée le Onnuri M Center située elle aussi dans la ville d’Ansan.

Pour finir, je suis donc allée dans cette église multiculturelle où plusieurs communautés chrétiennes étrangères (chinoise, indonésienne, japonaise, cambodgienne…) ainsi que coréenne, se croisent et où les cultes sont célébrés dans la langue vernaculaire des fidèles. J’ai pu observer une communauté religieuse cambodgienne composée essentiellement d’ouvriers qui semblent être bien solidaires. Le fait de se retrouver ensemble deux fois par semaine, c’est-à-dire à l’occasion de la messe du dimanche mais aussi la veille (la plupart d’entre eux vivant assez loin d’Ansan il leur est permis de dormir dans l’église le samedi soir), leur permet de décompresser et surtout de reproduire ce qu’ils appellent une « seconde famille ».

Photo prise par l’auteur  le 11 décembre 2016 à Onnuri M Center, église multiculturelle à Ansan, présentant une prière en glossolalie faite à l’attention d’un Cambodgien qui devait bientôt quitter la Corée pour retourner au Cambodge

À travers mon enquête de terrain, je cherchais à savoir dans un premier temps si le schéma de subordination des ouvriers cambodgiens à leurs patrons coréens sur leur lieu de travail se limitaient à la sphère professionnelle ou, au contraire, se reproduisaient dans leur vie quotidienne, c’est-à-dire dans leurs rapports quotidiens avec des Coréens. Cependant, mon enquête de terrain m’a permis d’observer qu’il n’existait quasiment aucune interaction entre les Cambodgiens et les Coréens en dehors du lieu de travail. Certains ouvriers justifient ceci par les difficultés à communiquer et d’autres disent que ce sont les Coréens qui ne veulent pas d’eux (discrimination et exclusions). J’ai pu donc constater que ces ouvriers cambodgiens ne restaient qu’entre eux, alors qu’ils travaillent dans des entreprises coréennes et fréquentent une Église protestante coréenne. Dès lors, je me suis retrouvée face à une communauté ouvrière cambodgienne fermée, ce à quoi je ne m’attendais pas.

En effet, je pensais qu’étant moi-même d’origine cambodgienne, je saurais mettre en confiance ces ouvriers et me faire accepter dans leur communauté assez rapidement. En d’autres termes, partager une langue et une culture commune aurait pu m’aider à intégrer cette communauté. Au contraire, je me suis heurtée à une communauté méfiante qui ne me considérait pas comme l’un des siens en raison de mon statut différent du leur. Ces ouvriers semblent donc avoir leur propre définition de ce que signifie être cambodgien en Corée du Sud, c’est-à-dire, pour eux, être ouvrier et venir d’un milieu plutôt rural. Bien qu’étant moi-même d’origine cambodgienne, mon statut d’étudiante et d’étrangère ne m’ont pas permis d’être acceptée comme leur égale. Par conséquent, j’ai été amenée à me demander si cette distance ne devait pas être encore plus grande entre les ouvriers cambodgiens et les Coréens, que tous mes interviewés considèrent d’ailleurs comme « malveillants », pour reprendre leurs propos.

Pourtant, ces ouvriers se retrouvent en Corée du Sud car le pays a réussi à se positionner comme une terre promise pour le Cambodge, notamment d’un point de vue économique. Effectivement, les résultats de cette enquête de terrain ont révélé le rôle important que joue la Corée du Sud dans la migration de ces ouvriers. Entre autres, elle joue d’un positionnement médiatique, avec des campagnes de recrutement diffusées à la radio et, religieux grâce aux missionnaires chrétiens qui confortent les Cambodgiens dans l’idée que la Corée est un pays accueillant. De plus, malgré les difficultés personnelles (difficultés de la langue coréenne, manque de la famille, se retrouver seul dans un pays étranger) et les conditions de vie difficiles de travail qu’ils doivent gérer au quotidien, ces ouvriers gagnent en un mois l’équivalent d’un revenu annuel au Cambodge.

Ainsi, à la question « pourquoi avoir choisi d’immigrer en Corée du Sud pour travailler », tous m’ont répondu que c’était le seul pays, à leur connaissance, qui offre un salaire attractif. De plus, la Corée du Sud a su attirer des Cambodgiens ruraux avec son système EPS (Employment Permit System) en lequel les ouvriers interviewés ont confiance et duquel ils sont satisfaits, contrairement à ce qu’ont peut lire dans les recherches faites à ce sujet.

En réalité, le premier objectif de ces ouvriers cambodgiens ne consiste pas tant à vivre durablement en Corée que de gagner suffisamment d’argent pour améliorer leurs conditions de vie et celles de leurs proches restés au Cambodge. D’après les premiers résultats de mes interviews, à la fin de leur contrat de travail (qui peut durer jusqu’à quatre ans et dix mois), tous mes interviewés prévoient de retourner au Cambodge. Le salaire obtenu lors de leur séjour en Corée leur permet par exemple d’acheter des terres et des biens immobiliers dans leur pays d’origine et par la suite d’améliorer leur statut socio-économique. De ce point de vue, l’image que les Cambodgiens ont de la Corée du Sud au Cambodge contribue non seulement à la migration de Cambodgiens vers la Corée qui manque de main-d’œuvre, mais aussi à l’amélioration des conditions de vie des Cambodgiens lorsqu’ils retournent chez eux.

Cela m’amène à me questionner sur la volonté sud-coréenne de se positionner comme terre d’immigration, notamment pour les populations d’Asie du Sud-Est. De par mon enquête, j’ai découvert que tous mes interviewés partageaient un sentiment commun, à savoir qu’ils ne voulaient pas vivre en Corée du Sud. Dès lors, je peux m’interroger sur les raisons réelles qui poussent la Corée du Sud à se promouvoir comme terre d’accueil pour les populations d’Asie du Sud-Est, et notamment le Cambodge ; le pays cherche-t-il réellement à s’ouvrir au multiculturalisme ou agit-il plutôt poussé par des raisons économiques, au détriment de l’aspect social, à la simple recherche de combler le manque d’une main-d’oeuvre coréenne ?

Maryline SUON-NGINN
Étudiante en Master 2 de recherche en études coréennes à l’INALCO

Boursière de l’INALCO et du RESCOR en 2016/2017

Cet article se trouve aussi dans les Ressources numériques de notre site
« Les Sud-Coréens » par Frederic OJARDIAS
Ateliers Henry Dougier, collection Lignes de vie d’un peuple, octobre 2017, 144 pages

ISBN 979-10-312-0344-7

Présentation de l’éditeur

Les Coréens sont un peuple durci par le feu : les générations les plus âgées ont connu l’épouvantable colonisation japonaise, la dévastatrice guerre de Corée, une division dont les ravages se font toujours sentir, la misère noire de l’après-guerre, et enfin un développement au pas de charge qui a brisé les anciens liens familiaux et communautaires, sans en créer de nouveaux. Pourtant, la Corée garde un optimisme, un entrain, et une endurance qui forcent l’admiration.

Les Coréens sont durs au mal, travailleurs, pragmatiques. Leur fort confucianisme les a rendus hypersensibles à la hiérarchie, au regard d’autrui, à l’importance du statut social. Ce qui explique aussi la nécessité de relâcher la pression : ils aiment boire, faire la fête, chanter et s’enivrer – comme tout le monde. Ils sont un peuple épris de spiritualité : bouddhisme, catholicisme, et protestantisme évangélique cohabitent sans trop de heurts – souvent au sein d’une même famille –, le tout sur fond des croyances chamaniques toujours très vivantes même si cachées, et constitutives de l’identité coréenne. Autant d’aspirations spirituelles profondes qui coexistent paradoxalement avec un puissant matérialisme.

Kalp’i  2

UNE AMITIÉ POUR LA CORÉE : 
« Cher Monsieur Collin de Plancy »
par Maurice COURANT
Préfaces d’Alain Delissen, de Kim Intaek et de Chung Chul Heon
Textes réunis et édités par Alain Delissen, No Mi-Sug, Lee Eunryoung et Lee Sang-Hyun

Collège de France, Institut d’études coréennes, collection « Kalp’i – Études coréennes »,
octobre 2017, 263 pages.

Présentation de l’ouvrage

Maurice Courant (1865-1935) est le premier coréanologue français, célèbre pour sa monumentale Bibliographie coréenne. Tableau littéraire de la Corée en 3 volumes (1894-1896) augmentés d’un supplément (1901). Elle recense 3821 ouvrages et demeure aujourd’hui encore un instrument de travail indispensable aux études coréennes. Fruit de sa collecte de livres anciens effectuée lors d’un séjour à Séoul de 1890 à 1892, où Courant œuvrait alors comme interprète-chancelier à la Légation de France auprès de Victor Collin de Plancy (1853-1922), premier consul de France en Corée, ce travail ― fruit aussi d’une longue amitié pour la Corée ― reçoit ici un éclairage nouveau au travers ce qui nous est parvenu de la correspondance échangée entre les deux hommes entre 1891 et 1921. Auteur de nombreux travaux fondateurs sur la Corée, mais aussi la Chine et le Japon, dans des domaines aussi divers que les relations internationales, l’histoire, la musique, la langue ou l’économie, Maurice Courant termina sa carrière comme professeur de chinois à l’Université de Lyon.

Cet ouvrage qui rassemble par ailleurs des travaux neufs ― ou devenus difficiles à trouver ― consacrés à Maurice Courant, a été réalisé par l’Institut d’études coréennes du Collège de France en collaboration avec deux instituts de l’Université nationale de Pusan : Institute for Humanities & Jeompiljae Institute.

« Les Couleurs des tumuli. Un jour, à Gyeongju »
par Élisa Haberer (photographe) et Simon Hatab (texte)
L’Atelier des Cahiers, collection Images, juin 2017, 144 pages

ISBN 979-10-91555-36-4

Présentation de l’éditeur
Les Couleurs des tumuli est un livre à double entrée qui fait cohabiter deux récits – l’un photographique, l’autre textuel – qui se déroulent entre Paris et Gyeongju en Corée du Sud. La photographe Élisa Haberer est née à Gyeongju puis a été adoptée en France dès ses premiers mois. En 2014 elle y retourne pour la première fois. Partant de l’endroit où elle est née – l’ancienne maison d’une sage-femme transformée en magasin d’ustensiles de cuisine – elle décide d’explorer et de photographier Gyeongju. A partir d’un lieu qui lui est à la fois proche et étranger, elle part à la rencontre d’un quartier, d’une ville et de ses habitants.

Au retour de son premier voyage en septembre 2014, elle débute une série d’entretiens sur ce projet en devenir avec Simon Hatab, dramaturge et auteur. Ce dialogue qui s’étend sur deux ans forme la matière d’un récit destiné à mettre à distance l’objet photographique, à mi-chemin entre le biographique, le carnet de voyage et le journal de création. Au-delà de la quête mémorielle, il développe une réflexion sur l’art photographique, sur notre rapport au temps et sur la construction de notre identité. Pour en savoir plus, consultez le site de l’Atelier des Cahiers

 

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Academy of Korean studies Inalco Université Paris Diderot-Paris 7 EHESS