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The post-docs are open to scholars in the humanities and social sciences specializing in East Asia, especially China, Japan, Korea and Mongolia. Fellowships are granted for one academic year or one semester. The starting date of the visit should not be later than four years after receipt of the doctoral degree; the fellow must hold a valid doctoral degree no later than October 2020. The fellowship consists of a monthly stipend (tax free) of $1,800, paid in Israeli currency and linked to the representative rate of exchange. Fellows are entitled to one airline ticket (economy class, up to $1,500) for a direct flight from their hometown to Israel and back. The fellows are expected to teach one semester-long course at the Hebrew University (for additional payment, according to the Hebrew University regulations). The ability to teach a course in Hebrew is welcome, but is not a prerequisite for attaining the fellowship. The fellows will also actively participate in the life and activities of the Louis Frieberg Center for East Asian Studies and will present their research at the seminar of the Department of Asian Studies, and possibly at other relevant forums. Any work outside the Hebrew University would be allowed only after specific approval by the Frieberg Center.
Applicants should submit one hard copy and an electronic copy—in one file—of their application to the address below, no later than March 8, 2020.
University of Pennsylvania: School of Arts and Sciences: School of Arts and Sciences Centers and Institutes: Kim Program in Korean Studies
Location
Philadelphia, PA
Open Date
Dec 4, 2019
Description
The James Joo-Jin Kim Program at the University of Pennsylvania announces two Moon Family Postdoctoral Fellowships in Korean Studies for the 2020–21 academic year. The postdoctoral fellowship is open to scholars who work in the humanities and social sciences, with research focused on Korea.
Each fellowship will cover the 12-month period between August 1, 2020 and July 31, 2021 and provide a stipend of $51,510 as well as conference travel funds up to $2,000. The Kim Program will cover the cost of the fellow’s health insurance (including medical, dental, vision, and life). The postdoctoral fellow will also receive an office space and access to libraries and other resources at Penn. The fellowship may be renewed for a second year, based on satisfactory performance, the existence of funding, and programmatic need.
Each fellow will be required to: 1) reside in the Philadelphia area; 2) teach two courses, one in Fall 2020 and the other in Spring 2021; 3) give a public presentation for the Korean Studies Colloquium; 4) mentor the Kim Program undergraduate fellows; 5) participate in the Kim Program events and related activities at Penn; and 6) organize a Korean Studies Conference (either in Fall 2020 or in Spring 2021).
Eligibility
Research fields supported by this fellowship are in the humanities and social sciences. Applicants must have received their Ph.D. degree within five (5) years of the postdoctoral appointment year (in July 2015 or later). The applicant who is awarded the fellowship must complete all requirements for the Ph.D. degree (dissertation deposited) by July 31, 2020.
Application Requirements
- Cover Letter (including a description of research projects to be carried out during the fellowship, and teaching interests/experiences)
- CV
- Two Letters of Recommendation
- Writing Sample (a published/publishable article or a dissertation chapter)
- One course syllabus
Applications will be accepted only via Interfolio here: apply.interfolio.com/71976
The application must be submitted by 5 p.m. EST on Feb. 15, 2020.
Award decisions will be made by late March 2020.
Après une année préparatoire au doctorat qui m’a permis d’élaborer un état de l’art de début de thèse et un calendrier de recherche, un premier terrain s’est imposé pour collecter des données sur place, consulter des archives et conduire des entretiens. Désormais inscrite en première année de Doctorat sous la direction de Madame Valérie Gelézeau, dans la formation doctorale « Territoires, sociétés, développement », j’ai pu effectuer un premier terrain de deux mois, de septembre à octobre 2019 grâce au financement accordé par le RESCOR. Mon sujet de thèse, en géographie culturelle, qui s’intitule « Habiter la montagne en Corée du Sud : le cas du Mont Gyeryong » m’a conduite dans la province de Chungnam, dans les villes de Daejeon, Gongju, et Gyeryong, et dans les villages de Hakbong et de Sangsin au pied du Mont Gyeryong, une montagne sacrée (명산), haut-lieu du chamanisme coréen, qui a acquis le statut de parc national en 1968 et dont la proximité des villes en a fait un espace de loisirs aménagé pour les citadins qui s’est transformé au fil des années.

©Y. Son. Carte de situation du Mont Gyeryong.
L’un des concepts centraux de mon sujet est « l’habiter », qui ne s’entend pas dans son sens étroit de « résider » (en coréen 거주하다 kôjuhada) mais dans son sens large, comme organisation de l’espace et représentations des acteurs. En allant sur le terrain, c’est la montagne habitée que je voulais rencontrer, une montagne modifiée techniquement par des acteurs sociaux, une montagne perçue et vécue au quotidien. Ce qui m’intéressait était, entre autres, les différents récits sur le mont.
Pour commencer, je m’étais fixé deux lieux pour circonscrire mon terrain d’enquête : le village de Hakbong, à l’Est du Mont Gyeyrong, vers l’entrée du parc national du côté du temple de Donghaksa et le village de Sangsin au Nord du Mont Gyeryong, qui abrite en son sein un village de potiers. Dans un premier temps, j’ai choisi de résider à la frontière nord-ouest de la ville de Daejeon à mi-chemin entre des contacts et des lieux ressources de Daejeon (comme la bibliothèque de l’université de Chungnam et les archives nationales de la ville de Deajeon où j’ai effectué des recherches documentaires) et le Mont Gyeryong.

©Y.Son, 17/09/2019, Le village de Hakbong et la ville de Daejeon au loin
Mon terrain m’a permis, en arpentant les lieux et prenant des repères spatiaux (ce qui passait par le tapsa 답사 : la prise de photo et de notes en marchant), d’approcher concrètement la réalité des transformations économiques et d’aménagement du territoire liée à la fréquentation du Parc National. Ainsi, le village de Hakbong (학봉리) qui s’étend tout du long de la route menant à l’entrée du parc national du Mont Gyeryong du côté du temple Donghaksa (동학사) compte de nombreux commerces, restaurants et cafés qui bordent la route principale. A côté des temples, du muséum d’histoire naturelle du Mont Gyeryong, s’y trouvent aussi des auberges (« pension » 펜션) et les très controversés motels (« love hotels » et muintel 무인텔, litt. « des hôtels sans personnel »).
Une autre partie de mon terrain a été de rentrer en relation et de tisser des liens avec les habitants avec lesquels j’ai pu faire des entretiens approfondis sur leurs usages quotidiens, professionnels ou récréatifs, des lieux et sur leur perception de la montagne. Parmi mes enquêtés figuraient les guides et rangers du parc national qui m’ont partagé leurs connaissances de la montagne et fait part de leurs expériences professionnelles. J’ai également pris contact avec une association de randonneurs qui souhaitait créer des chemins de marche et de découverte du patrimoine naturel et culturel tout autour du Mont Gyeryong. Par ailleurs, j’ai eu la chance de passer deux semaines dans le village de Sangsin au Nord du Mont Gyeryong (계룡산 도예촌, 계룡산 도 예마을) où un regroupement d’artistes potiers s’est installé dans les années 90, et où, logée dans un atelier de potier (공방), j’ai fait de l’observation participante au quotidien.

©Y. Son, 24/09/2019, Au village de potiers du Mont Gyeryong
Par ailleurs, mon séjour a été ponctué de visites aux archives nationales de Daejeon et de Seongnam pour y faire des recherches documentaires spécifiques à l’aménagement du parc national du Mont Gyeryong et aux mobilisations d’associations environnementales et d’habitants que certains projets ont suscités.
J’ai pu récolter de nombreuses données sur place : en plus d’une quinzaine d’entretiens enregistrés, de mes notes et photos de terrain, j’ai également collecté, entre autres, divers documents tels des plans, cartes et photos des aménagements successifs du parc national, une pétition d’habitants contre des projets de construction, et des guides et livrets touristiques à l’initiative d’associations visant à présenter le patrimoine naturel et culturel de la montagne.
J’ai été très bien accueillie et guidée. Et le tourbillon de rencontres, parfois fortuites mais toujours bienvenues, qui s’est offert à moi m’a donné un terrain riche en pistes potentielles à explorer. Il me reste désormais à hiérarchiser, analyser et interpréter mes données de terrain, une base qui me servira de tremplin à la poursuite de ma recherche avant mon prochain séjour programmé à l’été 2020. Par ailleurs, mes difficultés de terrain ont été principalement dû à mon statut de jeune femme seule. J’ai dû faire face, lors de rencontres, visites ou entretiens, à des situations d’enquêtes gênantes que je n’avais pas anticipées et qui m’ont fait réfléchir à ma place de chercheuse sur le terrain.
Au final j’ai pu, grâce à ce premier séjour, prendre contact concrètement avec l’espace du Mont Gyeryong, rencontrer des acteurs de la vie locale, réaliser des entretiens, tisser des liens, commencer à voir se dessiner les rapports des uns et des autres au Mont Gyeryong – un lieu qui m’a été présenté comme un site patrimonial, d’histoire et de nature à protéger et à transmettre, mais dont le développement économique et touristique a entraîné des aménagements et un urbanisme qui ne semblent pas toujours en accord avec la représentation que les habitants ont de la montagne. En bref, ce premier terrain m’a permis de mettre des éléments concrets derrière ma question de démarrage : comment est habité aujourd’hui le Mont Gyeryong.

54 boulevard Raspail Paris 75006
- 14 h – 15 h
Justine Guichard,
Présentation de Regime Transition and the Judicial Politics of Enmity: Democratic Inclusion and Exclusion in South Korean Constitutional Justice, Palgrave, 2015.
- 15h15 – 17h15
Table ronde « Justice transitionnelle en Corée du Sud »
Participants :
- Kim Dong-Choon, Université SungKongHoe
- Justine Guichard, Université de Paris
- Karoline Postel-Vinay, CERI-Sciences Po
- Marie-Orange Rivé-Lasan, Université de Paris
(animée par Alain Delissen, EHESS)
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