Introduction
Marcel Giuglaris (1922-2010), journaliste, correspondant de guerre en Asie, a couvert notamment les conflits de Corée et d’Indochine. Son travail est marqué par une forte affinité avec le Japon, où il résida longtemps
Mme Sonia Giuglaris a fait don des archives de son mari relatives à la Corée au CRC en 2012 (convention signée le 21 octobre 2012). Le fonds se répartissait dans 4 cartons, livrés par avance en octobre 2011 et stockés à la maison de l’Asie en attente de traitement.
Laurent Quisefit a bénéficié en 2013 d’un contrat post-doctoral aux fins d’inventaire et de valorisation de ce fonds.
Sommaire
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Marcel Giuglaris, une vie pour l’Orient.
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Descriptif du fonds
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Tâches à prévoir
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Fiche synoptique : Marcel Giuglaris
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Cahier de cotes
1 . Marcel Giuglaris, une vie pour l’Orient.
Journaliste et écrivain, Marcel Giuglaris a aussi touché aux arts du spectacle, et au cinéma. Sa carrière représente un parcours complexe, non linéaire, qui touche à de nombreux domaines. Cependant, on note la profonde cohérence de son intérêt pour la Corée, dont il suit l’actualité depuis la guerre de Corée (1952) jusqu’aux années 1990, notamment à travers une veille documentaire marquée par des dossiers de coupures de presse.
Directeur (1947-49) de la troupe de théâtre Percy (nô japonais), Journaliste (à partir de 1949), collabore à l’Opinion puis à l’Information (1949-51), réside en Extrême-Orient (1951-82), et couvre, en qualité d’envoyé spécial et de correspondant permanent de Paris-Presse puis de France-Soir et d’Europe N°1 tous les pays d’Extrême-Orient. Délégué d’Unifrance film au Japon et en Extrême-Orient (1958-1982), il est ensuite correspondant du Point, du Figaro (1974-1982) et de la Radio Suisse romande (1958-1982), Président-directeur général de Hachette-Japon (1979-1983), Président (1982-94), Président d’honneur (depuis 1994) de Japac.
Il a effectué plusieurs séjours en Corée, comme reporter pour Paris-Presse, Radio Lausanne et Europe no 1.