autour la projection de :
Mimangin (la Veuve)
1955, un film de Park Nam-ok, 90 [75’].
La séance aura lieu à la Maison de l’Asie (22 avenue du Président Wilson, salle du RdC), et sera animée par Alain Delissen (EHESS).
La projection sera suivie à 16h d’un pot offert par l’AFPEC.
En espérant vous y retrouver nombreux !
Association Française pour l’Etude de la Corée (AFPEC)
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Résumé du film :
1955 : deux années après la fin de la dévastatrice Guerre de Corée, la Corée se reconstruit, Séoul renaît, les Séoulites se réinventent une vie.
En dépit des difficultés de l’époque, on doit souligner l’extraordinaire vitalité que manifeste, dans ces années-là, le cinéma sud-coréen. On se souvient de la truculence des films de Han Hyung-mo (Chayu puin, Madam Freedom, 1956) ou de Lee Bong-rae (Samdŭnggwajang, A Petty Middle Manager, 1961). Se jouant des codes du mélodrame, la liberté des femmes – femmes dans la guerre, femmes dans l’après-guerre – est un ressort premier des scénarios en même temps qu’un thème de réflexion et de critique sociale.
Le film de Park Nam-ok (1923-2017) y est toutefois unique d’être le tout premier – et l’un des rares – réalisé par une femme. Si le thème des veuves de guerre (chŏnjaeng mimangin) préoccupe nombre des fictions de cette période (Yŏm Sang-sŏp par exemple), il n’a que tout récemment fait l’objet de travaux d’histoire quand Park Nam-ok, décédée l’an dernier à Los Angeles, demeure encore mal connue.
Comment une femme de trente ans, bébé sur le dos, s’est-elle emparée de ce sujet difficile dans un film qui réserve des surprises ?
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