Appel à participation
Groupe de travail « Coréanité et monde coréen »
Le groupe de travail initialement conçu sous l’appellation « frontières de la coréanité » de l’équipe Corée de l’UMR 7173 Chine, Corée, Japon, reprend ses activités et vous invite à le rejoindre.
Présentation du GDT
La question de la « coréanité » se pose avec une acuité de plus en plus accrue à mesure que la société sud-coréenne s’expose à la multiplication des situations de contact inédites avec des « étrangers » – y compris ceux d’origine coréenne – aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de la Corée du Sud. Deux facteurs y ont contribué. D’une part, la normalisation progressive des relations diplomatiques avec les grands pays voisins depuis le milieu des années 1980 a favorisé la (re)découverte de nouvelles catégories de la diaspora coréenne, celle de Chine (2 millions de personnes) et d’ex-Union soviétique (400 000 personnes). D’autre part, la poursuite de la croissance économique a eu pour effet de favoriser la présence sur le territoire national des « ressortissants étrangers » dont le nombre n’a cessé d’augmenter à partir du début des années 1990 atteignant plus de 2,18 millions d’individus en 2017. Occupant de plus en plus l’espace des débats publics, ces « Coréens à l’étranger » et « étrangers en Corée » deviennent l’objet de multiples interventions du gouvernement sud-coréen comme en témoigne la mise en place des dispositifs législatifs régulant le statut des « compatriotes de nationalité étrangère » (1999, 2003) et celui des « ressortissants étrangers » (2004, 2007). Les « Coréens à l’étranger » et les « étrangers en Corée » constituent, de fait, un excellent observatoire empirique pour saisir les différents enjeux économiques, sociaux et politiques autour de la définition légitime des frontières de la « coréanité » et les stratégies des acteurs qui s’y engagent.
Souhaitant interroger les différentes formes – culturelles, sociales, juridiques et politiques – que prennent les frontières de la « coréanité », nous invitons les personnes désireuses de s’investir dans ce groupe de travail à nous faire parvenir avant le 25 janvier une courte présentation comprenant la liste des principaux travaux scientifiques produits et le projet envisagé dans le cadre de ce groupe de travail.
Une participation régulière sous forme de séminaires bimensuels (à l’université Paris Diderot ou à l’Inalco) est indispensable.
La première séance aura lieu le vendredi 1er février à 14h (le lieu sera précisé ultérieurement aux personnes intéressées).
Lors de la première séance, chaque participant sera invité à présenter son projet de recherche et à discuter les projets des autres membres.
Responsables :