Enseignement

On apprend le coréen, Centre d’Enseignement Intensif des Langues (CEIL) à Alger

On apprend le coréen, Centre d’Enseignement Intensif des Langues (CEIL) à Alger

 

Publié dans El Watan le 27 – 06 – 2012

 

Le Centre d’Enseignement Intensif des Langues (CEIL), de l’université d’Alger 2, dispense pour la première fois, depuis avril dernier, des cours de langue coréenne au grand bonheur des intéressés.

 

 Ils ne sont pas moins de 55 élèves à suivre des cours de coréen dispensés par le professeur Bohyn Kim. Il s’agit du premier cours officiel de la langue coréenne à Algerr, soutenu par le projet gouvernemental de la Corée, en l’occurrence, par le ministère de la Culture, du Sport et du Tourisme, et ce, selon la convention entre l’université d’Alger 2 et l’université Pai Chai, en Corée. Bohyn Kim est convaincue que les jeunes Algériens sont nombreux à s’intéresser à la culture et à la langue coréenne. «Ce cours, explique-t-elle, est ouvert à la demande croissante d’un fan-club de K-POP des Algériens. Si cette année, uniquement deux classes ont été constituées, il n’en demeure pas moins que le nombre de classe augmentera lors de la prochaine session, en septembre prochain.»

 

 Samedi dernier, lors de la clôture de cette première session des cours de coréen, les élèves ont eu droit à une présentation de l’histoire du temps moderne de la Corée, comparée à celle de l’Algérie, suivi de la projection d’un film coréen intitulé Frères de sang, réalisé, en 2004, par Kang Je-Gyu .

 

 Avec ce programme, les présents ont pu découvrir certaines similitudes entre l’histoire de la Corée et de l’Algérie, à travers la colonisation, la guerre entre le Sud et le Nord. Bohyn Kim explique qu’à travers le film sur la guerre de la Corée, «le 25 juin est le jour où a commencé cette guerre féroce, nous voulions montrer aux étudiants le passage que la Corée a connu jusqu’à aujourd’hui. Je leur ai donné une petite idée sur notre histoire. Ils sont jeunes, et l’avenir de l’Algérie est entre leurs mains. J’étudie personnellement la littérature algérienne au master chez nous, et la société algérienne, ses traditions et sa religion me passionnent depuis toujours, et j’aimerais échanger ces passions avec ces jeunes Algériens», conclut-elle d’un ton passionné.

 

Source : Djazairess

 

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Academy of Korean studies Inalco Université Paris Diderot-Paris 7 EHESS